Sainte-Beuve, qu’elles pouvaient compromettre ; — le général Husson, mort aussi, qui, retenu à Fontainebleau par la maladie, lui écrivait : « Ah ! […] C’était très peu de temps avant la mort de M. […] Sainte-Beuve s’est intéressé aux causes de la maladie et de la mort de M. […] Sainte-Beuve à son vieil ami, le poète romantique Ulric Guttinguer, qui est mort le 21 septembre 1866, âgé de plus de quatre-vingts ans. […] Il n’y avait pas bien longtemps encore, quand il est mort, que M.
La terreur, l’hésitation s’emparèrent de lui et le jetèrent dans une défaillance pire que la mort. […] Il pouvait encore éviter la mort ; il ne le voulut pas. […] Mais après la mort de Jésus, on attacha à cette soirée un sens singulièrement solennel, et l’imagination des croyants y répandit une teinte de suave mysticité. […] On le rapporta à la veille de sa mort, par suite de la tendance que l’on eut à grouper autour de la Cène toutes les grandes recommandations morales et rituelles de Jésus. […] Céphas, plein de cœur et se croyant sûr de lui-même, jura qu’il irait avec lui en prison et à la mort.
» Il y a, dans ce cruel imparfait, la froide reconnaissance que le littérateur est à jamais mort. […] il est mort, après les deux ou trois doux soupirs de la respiration d’un petit enfant qui s’endort. […] Gavarni est mort, Sainte-Beuve est mort, mon frère est mort. La mort se contentera-t-elle d’une moitié de nous deux, ou m’emportera-t-elle bientôt ! […] Une seconde, sur son visage de vivant, j’entrevis son visage de mort.
Votre mort vous rend à Celui qui a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie ». […] Et, pour terminer ce tableau, où je cherchai, fidèle secrétaire de la France, à préparer les versets d’une Bible éternelle de notre nation, je veux raconter ce qui advint à la mort du plus étonnant des héros que j’ai nommés, à la mort du capitaine-prêtre Millon, qui tomba sous Verdun après avoir calqué ses derniers jours sur les derniers jours du Christ. […] Quand Millon fut tué, le capitaine P… vint trouver le soldat catholique Joseph Ageorges et lui dit : « La mort de Millon me fait beaucoup de peine. […] « Messieurs les représentants de la nation, » Depuis le début de la guerre, des centaines de mille de Français sont morts. […] » Les noms des morts doivent continuer à figurer sur les listes électorales, ils voteront par l’intermédiaire de leurs familles dont ils font la noblesse et qui leur vouent un culte pieux.
Partout on ne voyait que des instruments honteux de supplice, et des effigies de ceux qui avaient échappé à la mort par l’exil. […] En 1626, le comte de Talleyrand-Chalais, ennemi du cardinal, est jugé à mort, et exécuté à Nantes. […] En 1638, le duc de La Valette, fugitif, est condamné à mort par des commissaires, exécuté en effigie, et déclaré innocent après la mort du cardinal. […] On emploie toute l’adresse de l’art pour que l’innocent n’échappe point : un des juges est contraire à l’arrêt de mort, on le fait opiner le dernier. […] Enfin ce ministre endetta le roi de quarante millions de rente ; et à sa mort il y avait trois années consommées d’avance.
C’est là que, jusqu’à la mort de son protecteur, Michel-Ange connut tous les hommes remarquables de la Toscane et de l’Italie. […] Le cardinal Bembo chanta sa mort et l’attribua à sa véritable cause, le désespoir de la mort de Laurent de Médicis. […] Peu de jours avant sa mort, il avait été réduit à demander à sa patrie la grâce d’un tombeau. […] Sa vie fut celle d’un philosophe, sa mort fut celle d’un chrétien. […] Voici, à peu près, les prodiges avant-coureurs de sa mort, sans parler de ceux qui ont couru dans le peuple.
Il avait pu embrasser dans Athènes la statue de Socrate, élevée par ordre de l’État, et peut-être érigée sur la même place où on l’avait chargé de chaînes pour le conduire à la mort. […] S’il meurt, ce ne sont pas ses accusateurs qui causeront sa mort, ils ne sont que les instruments de la haine : ses meurtriers seront la calomnie et l’envie. […] Voyons, et si nous n’en trouvons pas de meilleurs, vous savez bien que je ne m’écarterai pas de ceux que j’ai toujours suivis ; non, quand tout un peuple me présenterait comme des spectres menaçants la pauvreté, les chaînes et la mort. » Alors il discute la question, et il examine s’il est permis de désobéir aux lois pour éviter la mort. […] La mort d’un homme juste est un objet sublime par lui-même ; mais si ce juste est opprimé, si l’erreur traîne la vérité au supplice, si la vertu souffre la peine du crime, si en mourant elle n’a pour elle-même que Dieu et quelques amis qui l’entourent, si cependant elle pardonne à la haine, si de l’enceinte obscure de la prison où elle meurt, ses regards se tournent avec tranquillité vers le ciel, si, prête à abandonner les hommes, elle emploie encore ses derniers moments à les instruire, si enfin, au moment où elle n’est plus, ce soit le crime qui l’a condamnée qui paraisse malheureux et non pas elle, alors je ne connais point d’objet plus grand dans la nature : et tel est le spectacle que nous présente Platon, en décrivant la mort de Socrate ; il y joint tous ces détails qui donnent de l’intérêt à une mort célèbre et qui en reçoivent à leur tour. […] Pour moi je voudrais qu’au lieu des ruines du temple de Minerve, le temps eût conservé la prison où est mort Socrate.
Autant d’amours, autant de morts. […] Mais, de morts en morts, suivant leurs invites, n’irions-nous pas trop loin trop librement ? […] Ce mystère : la Mort. […] … (Ainsi, un Grec charmant disait que Socrate n’était pas mort : serait-il mort après sa vie ? […] Donc Socrate n’est pas mort !
Cet amour éclata en dehors à la mort du père. […] Et puis s’il était mort, comment pourrais-je vivre moi-même ? […] Le chien est-il mort ? […] — À mort ! […] — À mort !