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1480. (1889) L’art au point de vue sociologique « Préface de l’auteur »

Nous avons déjà consacré un livre à montrer le côté sociologique des idées religieuses.

1481. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « La course à la mort » pp. 214-219

Rod est parvenu à montrer de nouvelles phases et de plus intimes déchirements.

1482. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 25, des personnages et des actions allegoriques, par rapport à la poësie » pp. 213-220

Monsieur Quinault a montré comment il y falloit traiter ces actions allegoriques et les allusions qu’on y pouvoit faire aux évenemens recens dans les tems où ses prologues étoient répresentez.

1483. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « X »

Les corrections manuscrites que nous avons publiées montrent que tous les grands écrivains, Bossuet, Pascal, Buffon, Chateaubriand, Flaubert ou Hugo ont à peu près employé les mêmes procédés ; pourquoi donc ne pourrait-on pas, comme nous l’avons fait, dégager de tous ces exemples des conclusions identiques sur le style, l’épithète, le verbe, l’originalité, le relief ?

1484. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Nicole, Bourdaloue, Fénelon »

Pour montrer combien Nicole est petit, il faut le comparer à un tempérament qui lui ressemble, à un autre esprit exsangue, mortifié, d’une pâleur, certes !

1485. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Charles Barbara » pp. 183-188

Trop exigeant et trop véritablement romancier pour se livrer à la douce commodité d’une monographie personnelle, Barbara a délaissé ce moyen psychologique et facile d’exposer par l’analyse ce qu’on ne sait pas montrer autrement : par l’action.

1486. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »

Hallays loue le grand écrivain de l’énergie et de l’esprit de suite qu’il montra à se défendre contre les entreprises des badauds.‌

1487. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XII. Des panégyriques ou éloges des princes vivants. »

Chez un ancien peuple, il y avait une loi qui ordonnait de graver sur un monument public, toutes les grandes actions que faisait le prince ; on élevait une colonne dans le temple, on la montrait au prince le premier jour de son règne, et on lui disait : « Voici le marbre où l’on doit graver le bien que tu feras ; voilà le burin dont on doit se servir ; que la postérité vienne lire ici ton bonheur et le nôtre. » D’abord on n’y grava rien que de vrai ; un prince eut le malheur de ne faire aucun bien à ses peuples, il mourut sans qu’un seul caractère fût tracé.

1488. (1836) Portraits littéraires. Tome I pp. 1-388

Il l’eût montré tel qu’il était, comme un meurtrier hardi, plein de courage et de résignation, luttant jusqu’au dernier moment, par l’éloquence et le sophisme, contre l’évidence qui menace sa tête. […] Le roi, épris des charmes de la comtesse de Châteaubriant, se montra indulgent pour le frère de sa maîtresse. […] Jamais, je crois, la divination ne s’est montrée si pénétrante. […] Il ne suffit pas de donner les symptômes d’une passion, il faut l’expliquer, en donner poétiquement la théorie, montrer par quelles transformations successives elle a passé avant de se révéler et de se trahir. […] Il montra l’identité d’origine de Clara Gazul et de la Guzla par l’anagramme des deux mots.

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