/ 2302
2128. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

C’est un des plus beaux spectacles qu’on puisse contempler dans l’histoire que ce changement de ceux qui comprennent le pouvoir à mesure qu’ils le touchent et qu’il leur pèse !

2129. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »

Il est un écoulement mesuré et tout-puissant dans sa mesure, qui s’échappe incessamment des principes et qui doit porter les esprits vers le but que leur assigne Dieu.

2130. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’avenir du naturalisme »

Non seulement la littérature naturaliste est déterminée par la science, mais elle n’en est que le prolongement, elle s’identifie avec elle ; elle est de la science elle-même, si j’en crois cette phrase : « Nous continuons, je le répète, la besogne du physiologiste et du médecin, qui ont continué celle du physicien et du chimiste… Dès lors nous entrons dans la science. » Et cela, à mesure que l’idéal, qui « nous vient de nos premières ignorances », recule et décroît.‌

2131. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Je serais heureuse qu’un être plus fort que moi, plus fort surtout par l’amour que j’aurais pour lui, fût mon guide et m’absorbât toute. » « Au contraire des autres, je mesure l’affection qu’on me donne, et que je donne, aux tristesses éprouvées. » Voulez-vous enfin des impressions d’artistes, écrites par de simples employées de la mode ?

2132. (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432

Il l’a avertie que ce n’était pas tout l’art et toute l’humanité que la Cité-Dorée, la Boule-Noire ou la rue de la Goutte-d’Or, qu’il y avait autre chose dans Paris que Belleville ou le quartier Mouffetard, et que le roman contemporain n’aurait vraiment donné sa mesure que lorsqu’il aurait su représenter une Parisienne de nos jours avec toute l’élégance de sa vie et toute la délicatesse de ses sensations.

2133. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Aussi toi-même tu leur as départi ta puissance : tu leur as donné la garde des fortes villes ; et tu résides toi-même sur les hautes citadelles, attentif à ceux qui gouvernent le peuple par d’iniques décrets ou selon la voie droite ; tu leur donnes à tous, par surcroît, la richesse et la prospérité, mais non dans une mesure égale.

2134. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

qui ne souffres pas que ta gloire soit usurpée par celui qui mesure sa propre force au gré de son orgueil et de sa colère.

2135. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291

La pensée de Constans est que la Cochinchine, bien administrée, rapporterait dans quelques années cent millions ; mais il nous donne connaissance de mesures extraordinaires, d’ordres imbéciles venus de Paris, et imposés par des tout-puissants du ministère, ne se doutant pas ce que c’est un pays de là-bas. […] Or, le gouvernement républicain de l’heure actuelle en fait de liberté, a adopté les mesures liberticides des anciens gouvernements.

2136. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « M. Jouffroy »

Leroux aient changé à mesure qu’il changeait lui-même.

/ 2302