La nature nous avait bien doués, les événements nous ont mal servis : tant pis pour eux. […] Mais la fatalité, qui poursuivait Joseph, tournait tout à mal. […] Sa fierté à lui, honorable et vertueuse, s’accommoderait mal de ces transactions coupables ou de ses méprisantes légèretés. […] Tous les maux humains ne se traduisent-ils pas en douleurs ? […] Je vous écrivis en effet alors une épître en vers, qui exprimait très mal mes pensées, qui me donnait un air protecteur de critique, tandis qu’au fond de l’âme j’étais ému et enthousiasmé d’amitié et d’admiration.
Plusieurs fois, les Mysiens s’étaient réunis pour l’attaquer, mais n’avaient pu l’atteindre, et le mal qu’il leur faisait s’accroissait de jour en jour. […] Il fit donc venir Cyrus et lui dit : « Enfant, sur la foi d’un vain songe, j’en ai mal usé avec toi ; ta bonne fortune t’a sauvé : sois joyeux. […] Quant à Astyage personnellement, Cyrus ne lui fit aucun mal, et le garda constamment près de lui jusqu’à sa mort. […] Lorsqu’un enfant vient de naître, tous ses parents, rangés autour de lui, pleurent sur les maux qu’il aura à souffrir depuis le moment où il a vu le jour, et comptent en gémissant toutes les misères humaines qui l’attendent. À la mort d’un de leurs concitoyens, ils se livrent au contraire à la joie, le couvrent, en plaisantant, de terre, et le félicitent d’être enfin heureux, puisqu’il est délivré de tous les maux de la vie.
Enfin ascension dans un étroit escalier tournant, semblable à l’escalier de la colonne Vendôme, et où Mme de Galbois commence à se trouver mal. […] C’est mal écrit, quand on emploie deux de qui se régissent ; exemple, la fameuse phrase faisant le désespoir de Flaubert : une couronne de fleurs d’orangers. C’est mal écrit, lorsqu’on place assez près de l’autre, dans une phrase, deux mots commençant, par la même syllabe. […] Dimanche 7 mars Zola en entrant chez Flaubert se laisse tomber dans un fauteuil, et murmure d’une voix désespérée : — Que ça me donne du mal, ce Compiègne… que ça me donne du mal ! […] Et sous cette lumière de migraine, Hugo continue à boire du champagne et à parler comme si rien de ce qui fait mal aux autres, n’avait de puissance sur sa robuste constitution.
Et qu’elle fait mal. Et que ça fait mal, d’avoir mal. […] Et que ça marche mal. Ça a toujours marché très mal. […] D’un homme mal élevé.
oui, pas mal le temps ! […] J’m’en fiche encore pas mal… Ah ! […] Ils s’en moquent pas mal, eux ? […] TITI., dans la foule. — Pas mal. […] Vous avez donc l’caractère mal fait ?
Il écrit naturellement mal, comme d’autres écrivent naturellement bien. […] Le mal n’est pas nouveau, dira-t-on. […] Elle doit être la peinture du mal et du bien. […] Si vous choisissez mal, ne vous étonnez pas de ne pas avoir de succès. […] Le meilleur discours du monde, s’il est mal dit, ne produit aucun effet.
Nous comprenons mal tant de sous-entendus et d’allusions à des personnages oubliés. […] Ces grandes pensées finissent mal. […] Éloa est le mythe du mal. […] Née de la pitié du Christ, non de sa colère, ou de sa justice, ou de son sacrifice, Éloa ne connaît devant le mal du monde que le sentiment du Christ devant le mal humain, la pitié. Le mal n’est pas un froid absolu, c’est un climat.
Mais y en eût-il davantage, où serait le mal ? […] dit-elle, c’est mal ce que vous faites là. […] Les vieux tricots des femmes n’étaient pas mal non plus. […] Conclusion : disons un peu de mal du Théâtre-Libre et pensons-en quelque bien. […] Elles se sont élevées toutes seules, c’est-à-dire assez mal.
Je vous suis mal connu. […] Ferai-je le mal qu’on approuvera, ou le bien qui sera désapprouvé ? […] Quel mal ai-je fait ? […] Il crut le mal, comme il le croirait aujourd’hui ; il est méchant, mais il est encore plus sot. […] C’est qu’il n’y a plus de mal à leur faire : ils sont morts.