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734. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Préface » p. 

Soucieux de conserver tout ce qu’a produit ce rare esprit, nous n’avons pas cru devoir nous laisser arrêter par les considérations qui l’auraient arrêté lui-même, et il nous a semblé que, prise isolément, chacune des études que nous présentons aujourd’hui offrait un assez haut intérêt pour honorer encore la mémoire d’Émile Hennequin et pour entretenir les regrets de ceux qui ont vu disparaître avec lui une des plus belles intelligences et l’un des plus purs talents de la jeune génération.

735. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

Si le mariage supposé avait eu lieu, il aurait été attesté par cette correspondance, et les amis zélés pour la mémoire religieuse de la comtesse ne les auraient pas anéanties. […] À cinquante et un ans, sa beauté n’existait plus, et si les adorateurs de la comtesse, ceux qui ne la connaissent que par les Mémoires d’Alfieri, s’étonnent qu’elle ait pu aimer après lui le moins poétique des hommes, les amis de Fabre peuvent s’étonner à leur tour qu’il ait pu aimer, jeune encore, la vieille comtesse alourdie par l’âge. “J’ai connu Mme d’Albany à Florence, écrit M. de Chateaubriand dans les Mémoires d’outre-tombe ; l’âge avait apparemment produit chez elle un effet opposé à celui qu’il produit ordinairement : le temps ennoblit le visage, et, quand il est de race antique, il imprime quelque chose de sa race sur le front qu’il a marqué. […] François-Xavier Fabre, le jeune peintre de Montpellier, qui était déjà pour Mme d’Albany un confident intime, écrivit de la part de la comtesse à M. de Chateaubriand pour le prier de ne rien publier qui pût être défavorable à la mémoire d’Alfieri. […] On peut lire, au tome IV des Mémoires d’outre-tombe (1re édition, 1849), les touchants détails de cette mort et le récit des funérailles que Chateaubriand fit à Mme de Beaumont dans l’église Saint-Louis des Français.

736. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »

Ce qui est vrai de nos sens est vrai aussi de notre imagination, de notre mémoire, de notre entendement, de notre raison, de notre conscience même : nous ne pouvons connaître les choses que selon ce que nous sommes, non directement selon ce qu’elles sont. […] L’image du bien-être passé subsistant dans la mémoire avec le sentiment du malaise actuel, il en résulte un conflit de sentiments en mutuelle résistance, une opposition, un contraste, une différence douloureuse, qui n’a rien encore d’abstrait. […] Toutes les fois que ce rythme a lieu, il produit dans la mémoire de l’animal deux séries de représentations, dont l’une se résume pour nous dans le mot humain : souffrir, et l’autre dans le mot : ne pas souffrir ; souffrir, c’est la différence ; ne pas souffrir, c’est la non-différence, c’est l’identité émotionnelle, appétitive et en même temps motrice ; c’est la facilité et la régularité du cours de la vie, qui enveloppe déjà une jouissance. […] Au lieu d’invoquer l’inconscient, mieux vaudrait chercher plus avant dans sa conscience : on y trouverait que l’égalité est le résultat complexe d’une série de sensations et de mouvements qui se fondent, se superposent, coïncident, donnent le sentiment du retour à un état dont la représentation subsistait dans la mémoire. […] Gratacap, Théorie de la mémoire, p. 100 ; Renouvier, Critique philosophique, 1875, II, p. 67 et suiv. ; Rabier, Psychologie, p. 263.

737. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 178

On connoît un autre Aubery, sieur du Maurier, mort en 1667, par des Mémoires pour servir à l’Histoire de Hollande ; Ouvrage où la vérité est dite avec courage & fermeté, & dont plusieurs Historiens ont tiré le plus grand parti.

738. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 371

On doit à ses soins les quinze premiers volumes des Mémoires de celle des Inscriptions.

739. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

Michelet, Mémoires de Luther ; et Merle d’Aubigné, La Réformation au temps de Luther.] […] Rousseau dans ses Confessions ; et Mme Roland dans ses Mémoires et dans sa Correspondance.] […] XXIII ; — Paradin : Mémoires de l’histoire de Lyon ; — Édouard Bourciez : Les Mœurs et la société polie à la cour d’Henri II, Paris, 1886 ; — Charles Boy : « Recherches sur la vie et les œuvres de Louise Labé », au t.  […] Benvenuto Cellini, dans ses Mémoires] ; — mais c’est de la « déclamation » sincère, ou dont son auteur est dupe ; — et à ce propos, de Palissy comme écrivain. […] VII. — Guillaume du Vair [Paris, 1556 ; † 1621, Tonneins] 1º Les Sources. — Richelieu, dans ses Mémoires ; — Niceron, dans ses Hommes illustres, t. 

740. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 410

Ses Mémoires sur la Langue Celtique sont pleins de recherches, & font auguter avantageusement de la bonté du Dictionnaire Celtique, auquel il travaille depuis plusieurs années ; Ouvrage nécessaire pour débrouiller l’origine de notre Langue, & pour en faire connoître les développemens successifs.

741. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Les Gens de l’Art font cas des Mémoires, des Traités, des Dissertations & des Ouvrages qu’il a composés pour leur instruction.

742. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 470-471

Changeux a publié depuis une Bibliotheque Grammaticale abrégée, ou Nouveaux Mémoires sur la parole & l’écriture, Ouvrage écrit avec méthode, où l’on trouve des observations neuves, fines, délicates, & une érudition aussi vaste que bien digérée.

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