» me dit le secrétaire de Charpentier, gonflé par le succès du livre. […] On ne veut pas que la jeune fille des livres appartienne à l’humanité. […] Longuement, j’analyse le crucifiement de l’homme qui fait un livre, qui n’est pas le livre de tout le monde, parce qu’il est bon, je crois, qu’on sache le menu et le détail des souffrances qu’il a eu à endurer, et combien peut-être un peu de gloire posthume est payé du vivant de l’auteur. […] Il me connaît très peu, et c’est le seul homme du dîner de Brébant, qui me cause de mon livre, récemment publié. Il est vrai qu’à sa suite, Spuller se met à m’en parler… aimablement, mais comme d’un livre, dont l’auteur lui échappe, lui est fermé, lui est peu intelligible.
Les plus beaux livres sont les plus saints, et les plus saints sont les plus beaux. […] Les livres sacrés des grands peuples sont le dépôt de leur théologie ; c’est la littérature de leur âme. […] Est-ce dans les livres, ces monuments écrits de la pensée des peuples ? […] Nous allons vous en donner une idée sommaire dans l’examen des livres sacrés et des poèmes primitifs de ce premier des peuples littéraires. […] Le livre, en commentant si pathétiquement la nature, m’avait convaincu de mon crime.
Le livre de M. […] Schuré qui est exposé dans ce livre, que le drame de Wagner. Le livre de M. […] Ce livre est juste le contraire de celui de M. […] Jullien, sans exception, à chaque page de son livre.
L’épanouissement de Natacha, de ses yeux ravissants d’enfant-reine, à son charme vif, rieusement surpris de jeune fille, la plus fine, la plus frémissante, la plus gracieusement et tendrement jolie qui soit dans les livres, son égarement de passion et sa tristesse ployée, se joint à l’endurcissement progressif du prince Bolkonsky, impérieux, quinteux, puis follement colère, hors de lui de chaude usure et s’affaissant sur son lit de mort en une douceur timorée d’enfant vieillot, besoigneux d’aide. […] Ceux qui l’ont suivi, que cette création d’art a saisis par son aspect aussi original que le vrai, par sa cohérence intérieure, par l’abondance, la variabilité et la constance des êtres, par sa complexité, et ce caractère de présentation immédiate et illogique qui la rend égale et aussi incontestable que ce qui existe, séduits ainsi au point de transposer en ces livres quelques instants de leur vie, hésitent déconcertés devant ce dédain et ce souci d’autres choses. […] Tolstoï échoue de même et se récuse devant les passions de l’intelligence ; l’ambition, l’amour de l’or, de la domination, ne tiennent aucune place dans ses livres ; les solutions logiques des perplexités humaines, ces magnifiques efforts de l’esprit tâchant de concilier en un système cohérent ses besoins et ses notions sont débattus à peine, dans Anna Karénine notamment, et avec le langage grossier d’un homme qui n’a pu s’élever à les comprendre. […] C’est sans joie, sans le cri de l’enfantement que jaillit son livre, mais lentement et lourdement produit avec la tristesse déçue d’un homme qui aperçoit l’inanité de tout ce que ses fibres le portent à aimer. […] Mais tous ceux qui aiment le feu de la vie malgré l’incessante mort de ses flammes, trouveront en ces livres la plus grande et la plus vraie des images fictives de ce monde, la plus complète représentation qui soit des derniers fleurissements de la force sur ce globe.
La préface de Brown-Séquard en tête du livre de Braid, les travaux de Carpenter sur l’Expectant Attention m’avaient dessillé les yeux. […] « La chevelure électrique de la fille Élisa, c’est pris dans un livre ou dans une brochure de médecine dont je ne me rappelle plus le titre ni le nom de l’auteur. » 66 « Oui, j’ai lu pas mal de livres d’anatomie artistique modernes et anciens, entre autres les Études d’anatomie de Charles Bonnet et pour la maladie de cœur de René Maupérin, mon frère et moi avions pris des notes dans tous les livres de spécialistes sur les maladies de ces organes. »67 Et c’est tout. […] Symboliquement, mais avec quelle justesse, Rémy de Gourmont proclame en son Livre des masques : « Huysmans est un œil ». […] La justification nécessaire de son livre Rome, à propos duquel on le taxait de compilateur, reste en même temps, un excellent aveu de ses procédés préférés : « Me voilà donc forcé de répéter, une fois de plus, quelle est ma méthode de travail. […] J’admets trois sources d’information : les livres, qui me donnent le passé ; les témoins, qui me fournissent, soit par des œuvres écrites, soit par la conversation, des documents sur ce qu’ils ont vu ou sur ce qu’ils savent, et enfin l’observation personnelle, directe, ce qu’on va voir, entendre ou sentir sur place.
Il y a des choses délicieuses dans ce livre. […] ce qui fait le prix de ce livre à nos yeux, c’est qu’il est moins encore un livre qu’une vie. […] Sainte-Beuve nous livre les résultats. […] Or, telle est la pensée du livre de M. […] Le livre de M.
Mais, de plus, je ne crois pas que la bonne façon de juger des livres et des auteurs soit de les voir sous l’éclair des tempêtes publiques. […] Pourquoi pas un livre en l’honneur d’un grand peuple, — ou en l’honneur d’un grand saint ? […] Sur la plupart des sujets qui s’éloignent de ce temps-ci, il n’a pas d’études antérieures, originales, personnelles, et il part des données que lui fournit le livre même qu’il a à juger : il ne les contrôle pas. […] Un critique, qui est encore plus légitimiste que religieux, tel que M. de Pontmartin, devrait être, ce semble, plus courtois qu’un autre, et M. de Pontmartin, l’est en effet souvent ; il raconte lui-même agréablement qu’on lui a reproché trop de facilité et de complaisance de jugement, et de se montrer trop coulant à dire : « Beau livre, charmant livre, excellent livre ! […] Je le suppose entrant dans un salon ; un livre nouveau vient de paraître, personne ne l’a lu encore ; on l’interroge : Qu’en pense-t-il ?
Scherer. — Ce livre de d’Haussonville sur Sainte-Beuve, l’avez-vous lu ? […] Ce serait pour un livre, un admirable type du vieillard cynique, libéral, gobichonneur, ayant pour Dieu Béranger. […] — Et vos livres, les livres que vous m’aviez prêtés, lui dis-je. — Mes livres… ah ! […] « — Un joli livre. […] Taine n’a fait son livre que d’après les idées déjà émises dans les livres.
Le cinquième livre est-il ou non de Rabelais ? […] Je ne veux rien dire de l’importance du livre : M. […] Dans une prochaine édition de son livre, M. […] le catalogue Rochebilière, ou le livre de M. […] C’est en effet ici qu’il se fût utilement servi du livre de M.