Albert Mockel dans ses Propos de littérature, et trop bien pour que je n’y renvoie pas le lecteur. […] C’est de la littérature spirituelle. […] C’est par là qu’il a exercé sur la littérature de sa petite patrie, tout en se fondant dans la nôtre (car il n’y a qu’une littérature française et on peut y évoquer les Flandres au même titre que les villages cévenols), une grosse influence. […] L’évolution de la littérature n’est pas un phénomène de hasard. […] La littérature de cette toute première période est pauvre numériquement de talents.
Raynouard dans le défrichement des littératures du moyen âge, donnèrent le signal aux générations ardentes et dociles. […] Villemain), de dire spirituellement : « Fauriel, après tout, c’est un athée en littérature. » — Un athée ! […] non pas ; mais il croyait surtout à la religion naturelle en littérature. […] Une chaire de littérature étrangère fut créée pour lui à la Faculté des Lettres. […] Fauriel a retrouvé une littérature.
Édouard Corbière, le matelot de la littérature maritime, et à F. […] On croit dans la littérature qu’il a dessein de se livrer à la littérature dramatique ; quelques initiés affirment même qu’il a déjà conçu quelques actes…… Mais ceci se dit en tremblant…… Car si M. […] Mais la littérature y est largement représentée. […] Félix Davin a été fort douloureusement sentie par toute la littérature française. […] J’ai donc des dispositions pour la littérature ?
La littérature est roide et froide, comme si elle allait mourir. […] Et, pour aboutir à ce résultat peu digne d’un effort intelligent, quelle dépense de littérature ! […] Je ne sais pas, dans l’histoire des littératures, un cas pathologique plus étonnant. […] Belot et Gaboriau. — La Bibliothèque nationale et l’École mutuelle. — La classe abaissée. — Littérature à fleurs rouges. — Littérature secrète. — Encore, papa Feydeau, encore ! — Les fils des fiers étudiants de la Restauration. — Il n’est qu’un vrai protecteur pour la littérature.
Il n’est pas un imitateur, du moins ce qu’on entend ordinairement par là en littérature. […] L’article de journal est devenu la grande chose de cette petite, — la littérature du xixe siècle. […] car la littérature s’en va en lettres maintenant. […] Les lettres, ces autographes, à leur manière, qu’on imprime en attendant qu’on les lithographie ou qu’on les grave, sont, en littérature, ce que sont, en journalisme, les commérages des reporteurs. […] À l’exception de quelques piètres romans, écrits uniquement pour ce que la copie rapporte aux faiseurs, il n’y a pas une œuvre d’haleine dans la littérature actuelle, et jamais le dessèchement cérébral n’a été plus complet que sous cette République qui n’est ni celle de Périclès, ni celle d’Auguste, ni celle des Médicis… Les lettres donc, la correspondance, cette littérature de tout le monde, est le seul intérêt d’esprit qui reste à ce monde de portiers qu’est devenue, la société française.
On y trouve des ressources infinies pour l’éclaircissement de l’Histoire, pour l’explication des mots hors d’usage, pour l’intelligence des Auteurs Grecs & Latins, tant des beaux siecles de leur Littérature, que des siecles où cette Littérature commença à s’affoiblir & se dégrader.
La mahométane Mme Henry Gréville qui s’est créée homme… par le nom, est une nouvelle venue dans la littérature de l’instant. […] Par un pareil temps, un peu de pureté, cela peut paraître bon… Un peu de bonne compagnie, après les goujats et les filles publiques qui regorgent depuis trop longtemps dans notre littérature, c’est un changement de sensation ! Je ferai tout à l’heure mes réserves sur la pureté de Mme Henry Gréville, que je trouve bien un peu mondaine ; mais toujours est-il qu’à cette heure ignoble de littérature stercoraire, les romans que voici, qui ne sont pas des œuvres très fortes, je le veux bien, mais d’agréables livres de femmes, — des espèces de petits flacons d’opopanax ou de lavande, — peuvent au moins nous désinfecter. […] Elle plaît, par le contraste avec les livres ambiants de la littérature contemporaine.
L’amour des lettres, le dévouement enthousiaste à la littérature, le désintéressement de tout ce qui n’est pas la littérature, voilà ce qui distingue essentiellement cette publication, d’ailleurs, par les matières qu’elle traite, exclusivement littéraire. […] Seulement, ici, ce fond est si franchement et si juvénilement littéraire, que la Critique lui doit encouragement et sympathie, surtout dans un temps où la littérature, pour des intérêts moins nobles et moins purs, est lamentablement trahie… Eh bien, parmi le groupe de jeunes gens qui desservent la Revue française, voici Henri Cantel, un poète qui réunit en volume les poésies jusque-là dispersées dans le recueil que nous venons de signaler. […] Or, ne pas se donner tout entier quand on se donne, c’est manquer de foi, de ferveur et de décision, c’est économiser à même soi… Cela ne vaut pas mieux en littérature qu’en amour.
Avant qu’on sût bien — nous, du moins, qui ne fûmes pas ses contemporains, — ce qu’il fut en réalité, cet illustre poète d’une époque finie ; avant la savante édition de Prosper Blanchemain, laquelle complète et résume toutes les éditions antérieures, on pouvait croire, et moi-même je l’ai cru longtemps, que Ronsard n’était plus qu’un nom et qu’une date, une de ces comètes qui ne font que passer dans une littérature et dont parlent entre eux les astronomes. […] Il partagea l’ivresse d’un temps qui avait goûté et qui but à longs traits à la double source des littératures retrouvées et des mythologies de l’Antiquité, et littérairement, oui ! […] Avant Ronsard, il y avait bien eu, ici et là, dans ce qu’on n’oserait appeler une littérature, quelques vagissements, quelques gracieuses balbuties de poètes au berceau, quelques rêveuses pubertés. […] Il y a plus profond que Ronsard, sans doute, dans les littératures humaines, mais il n’y a pas plus grand que Ronsard.