/ 2980
689. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »

Ce n’est pas par impuissance qu’il n’y a mis ni esprit ni saillies : c’est par convenance ; mais dans ses Lettres et ses Souvenirs, où il s’abandonne à son impression, on est tout surpris de trouver chez cet homme grave tant de vivacité et tant de mordant. […] Il commença, dans ce double esprit, ses Lettres sur l’Histoire de France : mais son chef-d’œuvre, ce sont les Récits mérovingiens (1840). […] Cf. aussi la Préface des Lettres sur l’Histoire de France. […] Alors, comme il dit, il se mit à aimer l’histoire « pour elle-même » (Préface des Lettres sur l’Hist. de Fr.). […] Cf. les Lettres IV sur l’Hist. de France, et les Notes sur quatorze historiens antérieurs à Mézeray, dans Dix Ans d’études historiques.

690. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « M. de Féletz, et de la critique littéraire sous l’Empire. » pp. 371-391

Il fallut que ce fût bien fort pour que dans le Journal de l’Empire même on insérât, le 15 mars 1812, une lettre signée de plusieurs initiales, dans laquelle un soi-disant vieil amateur se plaignait de la décadence du théâtre, du relâchement des acteurs et de celui de la critique. […] Hoffman y débuta par des Lettres champenoises. […] En 1801, jeune encore et déjà mûr, il se retrouva tout prêt pour les lettres et la société renaissante. […] Sur les Lettres de Mme Du Deffand, de Mlle de Lespinasse, sur les Mémoires de Mme d’Épinay et la Correspondance de l’abbé Galiani, il a écrit des pages justes qu’on relit avec plaisir. […] [NdA] M. de Falloux, ministre de l’Instruction publique et ancien légitimiste, auteur de l’Histoire de saint Pie V, conservait à la tête de la division des lettres M. 

691. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205

Parmi les lettres de recommandation qu’il apportait, il en avait une pour M. de Boze, académicien des plus en crédit, et garde du Cabinet des médailles. Le jeune abbé, invité par lui à ses dîners des mardis et des mercredis, y connut les savants du jour, les hommes de lettres de l’Académie des inscriptions, et quelques gens du monde qui se piquaient d’érudition et d’art ; il ressentit la première fois en leur présence quelque chose de ce même respect et de cette émotion qu’il avait prouvés à quinze ans en voyant d’abord M. de La Visclède : Ce profond respect pour les gens de lettres, dit-il, je le ressentais tellement dans ma jeunesse, que je retenais même les noms de ceux qui envoyaient des énigmes au Mercure. […] L’abbé Barthélemy avait de l’attrait, du charme, un agrément continu, un sentiment véritable et attachant : « Ma destinée, disait-il, est d’avoir des amis vifs ; c’est un bonheur dont je sens l’étendue. » On a les lettres qu’écrivit l’abbé Barthélemy au comte de Caylus durant ces deux années de voyage d’Italie ; curieuses pour le biographe, elles n’ont rien d’intéressant pour l’ordinaire des lecteurs. […] Il reste évident, malgré tout, après la lecture de ces lettres d’Italie, qu’il s’est senti un peu perdu dans ce champ immense ; son voyage l’a encore plus humilié que réjoui, en lui révélant toute l’étendue de ce qu’il est forcé d’ignorer ou d’effleurer ; il sent le besoin de se concentrer au retour, de s’enfermer tout en vie et de ne sortir de sa retraite qu’avec quelque gros ouvrage : Vous êtes heureux, dit-il trop obligeamment à M. de Caylus, mais avec un regret très sincère pour lui-même, d’avoir des sujets isolés et piquants. […] Si l’on avait conservé les lettres ou plutôt les gazettes que l’abbé Barthélemy écrivait de Chanteloup à Mme Du Deffand, et où il rendait compte du mouvement de société jour par jour, on aurait de vrais mémoires sur un intérieur du grand monde au xviiie  siècle.

692. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — II. (Fin.) » pp. 246-265

Dans les instructions à M. de Schomberg, ambassadeur en Allemagne, dans les lettres écrites au nom du roi à M. de Béthune, ambassadeur en Italie, il ne cesse de revendiquer cette gloire et presque cette fonction qui appartient de droit à la France comme étant le cœur de tous les États chrétiens. […] En accordant une certaine confiance aux lettres que nous avons de Richelieu, n’oublions pas que nous ne les possédons pas toutes, que les plus importantes étaient chiffrées et ne nous sont point parvenues. On n’a pas les lettres secrètes, celles où il s’entretenait avec ses intimes à cœur saoul, comme il disait. […] Il y a dans le Testament politique un curieux chapitre intitulé « Des lettres », c’est-à-dire de la littérature classique ou de l’éducation, et qui vient immédiatement après les chapitres sur l’Église. […] Pendant que Richelieu exprimait ces prévisions et ces craintes, Descartes préparait le libre accès de tous les esprits non seulement aux lettres, mais aux sciences, et enseignait le doute méthodique.

693. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Lettre à Ménage, 9 août 1644. […] Lettre à Peiresc, 23 décembre 1616. […] Lettre du 24 février 1672. […] Lettre à Helvétius. […] Lettre à Brossette.

694. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Sa femme en était occupée plus que lui, et lui en avait écrit avec ressentiment ; il répond dans une lettre de Cadix (12 avril) : « Dans le seul petit mot que j’ai reçu de toi, et encore n’étais-je qu’à Marseille, tu fulminais contre les journaux qui ne travaillaient ferme, disais-tu. […] Il sentait lui-même qu’il avait eu tort de se décourager un moment, et dans des lettres d’un accent pénétré, d’une intention élevée et soutenue, il s’attachait bientôt, au contraire, à remonter le moral de son gendre et ami Paul Delaroche. […] Horace, en une ou deux circonstances, ne craignit pas d’aborder avec lui par lettres ce sujet délicat et intime, et il le fit avec une noblesse de cœur, une élévation de sentiments qui nous le montrent sous un jour vraiment nouveau. […] Une lettre du comte de Nieuwerkerke. […] Amédée Durande a publié en 1864, dans la collection Hetzel, un joli volume qui se recommande surtout par la suite des lettres d’Horace.

695. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

La Bruyère passa le reste de ses jours à l’hôtel de Condé à Versailles, attaché au prince en qualité d’homme de lettres avec mille écus de Pension. […] Les Lettres Persanes, si bien annoncées et préparées par La Bruyère, ne tarderont pas à marquer la seconde époque. […] Il est vrai que ses mille écus de pension comme homme de lettres de M. le Duc et le logement à l’hôtel de Condé lui procuraient une condition à l’aise qui n’a point d’analogue aujourd’hui. […] On a le mot de remercîment que lui adressa La Bruyère (Nouvelles Lettres de Bussy-Rabutin, t.  […] C’est même la seule lettre qu’on ait de lui, avec un autre petit billet agréablement grondeur à Santeul, imprimé sans aucun soin dans le Santoliana.

696. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Et voilà pourquoi nous avons lancé notre pétition, et pourquoi chacun — des industriels qui se rendent compte du danger, aussi bien que des gens de lettres et des professeurs — pourquoi chacun l’a signée. […] On m’a conté que dans une assemblée d’hommes de lettres contraints, lors d’un concours, à copier une devise latine d’ordre courant, la plupart des jurés s’étaient montrés pitoyablement embarrassés ! […] Steeg lui-même, nourri de bonnes lettres anciennes, comme le fondateur de son église, Jean Calvin, l’auteur de l’Institutio christianæ religionis… Non, en conscience, en toute liberté d’esprit, je ne crois à l’influence du latin sur la politique. […] déjà trop restreint, de ceux qui aiment les lettres et notre langue charmante pour elle-même, qui trouvent dans leur seul esprit des jouissances nobles et désintéressées. […] Cette tare, d’ailleurs, n’est point particulière aux lettres.

697. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

[Rapport sur le progrès des lettres, par MM.  […] [Lettres (1876).] […] Catulle Mendès, où l’on vivait dans l’amour des lettres. […] [Lettres (8 décembre 1884).] […] … [Lettre (13 septembre 1893).]

/ 2980