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1880. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Il est inutile d’exposer aux lecteurs de la Revue Wagnérienne, l’esthétique du maître allemand ; que l’on tienne seulement en mémoire cette phrase de l’étude de M. 

1881. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »

Au lieu de décider la question, j’aime mieux mettre quelques faits sous les yeux du lecteur.

1882. (1856) Cours familier de littérature. I « VIe entretien. Suite du poème et du drame de Sacountala » pp. 401-474

V Tel est ce drame : on y aperçoit déjà un raffinement de style qui touche de près à la corruption du goût chez les peuples vieux ; mais la candeur, la douceur, l’innocence des sentiments et des mœurs qui forment le fond de la religion et de la civilisation des Indes primitives, y édifient partout le lecteur ou le spectateur.

1883. (1914) Boulevard et coulisses

Il ne sait plus ou il n’ose plus présenter au lecteur des aspects généraux et larges d’une époque ; il rétrécit et use son talent dans le détail.

1884. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »

Comme le sujet est assez complexe, je dois prier le lecteur de revenir à la figure du quatrième chapitre.

1885. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

En un mot, les personnages des romans par lettres, au moment où ils prennent la plume, se regardent toujours eux-mêmes, de manière à se présenter au lecteur dans des attitudes expressives et selon les profils les plus significatifs : cela fait des groupes un peu guindés, classiques, à moins qu’on ne se donne carrière en toute lenteur et profusion, comme dans Clarisse. […] Meneval (tome I, page 29) nous la montrent se faisant la patronne et la lectrice empressée d’Atala et de René dans la société de Joseph Bonaparte à Morfontaine (1801-1802).

1886. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

En mêlant ainsi la philosophie à toutes choses, en évitant de la prendre en elle-même comme un objet d’étude, et un objet très-difficile et très-complexe, on arrive à effacer et à confondre la plupart des questions ; on énonce des principes sans preuves ; on ne discute plus, on affirme ; et ces affirmations rapides, qui dévorent les difficultés et les objections, passent malheureusement auprès des lecteurs superficiels pour des vérités acquises et démontrées. […] Les lecteurs s’amuseront du combat, mais ne feront pas pour cela un pas vers nos idées.

1887. (1890) Le réalisme et le naturalisme dans la littérature et dans l’art pp. -399

Nous reprochera-t-on nos charniers horribles, le sang que nous faisons couler, les sanglots que nous n’épargnons pas aux lecteurs ?  […] Il la clôt en disant : « Les dépouillements que j’ai faits de divers auteurs sont si considérables, que pour les seuls livres des Francs et des Gaules j’ai rassemblé les matériaux de deux gros volumes. » En conséquence, ajoute-t-il, je prie le lecteur, « quand il rencontrera quelque chose qui l’arrêtera, de vouloir bien supposer que cette chose n’est pas de mon invention, et que je n’ai eu d’autre vue que de rappeler un trait de mœurs curieux, un monument remarquable, un fait ignoré ». […] Revanche de la nature extérieure, du monde matériel, des métiers et des industries. — Description et portrait Pour suivre ces prescriptions, pour se conformer à la définition ébauchée par Duranty dans un des six numéros du Réalisme de 1856 : « le réalisme conclut à la reproduction exacte, complète, sincère du milieu social, de l’époque où l’on vit » ; pour faire mouvoir des personnages dans ce milieu réel et donner au lecteur un « lambeau de la vie humaine », il fallait recommencer contre l’idéalisme la campagne déjà entreprise à la fut du xviiie  siècle, et redescendre tous les degrés qui vont du général au particulier et de l’abstrait au concret. […] C’est grand dommage que ces petits chefs-d’œuvre ne puissent s’exposer à la devanture de notre livre : les lecteurs des journaux de mode nous en sauraient le meilleur gré, ainsi que toute l’école qui, sur l’exemple des frères de Goncourt, combat pour faire entrer dans l’art le japonisme, le bibelot et le chiffon. […] Car l’auteur lui fait refaire son éducation, ce qui est un tour très adroit pour faire celle du lecteur sans en avoir l’air et l’intéresser successivement à la stréphocatopodie, à la stréphendopodie, à la stréphypopodie, à la stréphanopodie, sans qu’il songe le moindre instant à se croire l’objet d’une mystification à la Molière.

1888. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 7172-17709

Mais les doutes que cette equivoque pouvoit jetter sur l’exacte prononciation, fit donner à chaque articulation un caractere particulier ; & comme ces deux articulations ont beaucoup d’affinité, on prit pour exprimer la foible le signe même de la forte C, en ajoûtant seulement sur sa pointe inférieure une petite ligne verticale G, pour avertir le lecteur d’en affoiblir l’expression. […] Nous allons les rapprocher ici dans un tableau raccourci, qui sera comme la récapitulation de l’exposition détaillée que nous en avons faite, & qui mettra sous les yeux du lecteur l’ordre vraiment encyclopédique des observations grammaticales. […] Je laisse au lecteur à juger du poids de ces opinions, & je me réduis à conclure tout de nouveau que toutes ces analogies de la lettre h avec les autres consonnes, lui en assûrent incontestablement la qualité & le nom. […] C’est le parti qu’a pris M. l’abbé d’Olivet, dans son excellent Traité de la Prosodie françoise : le lecteur ne sauroit mieux faire que de consulter cet ouvrage, qui d’ailleurs ne peut être trop lû par ceux qui donnent quelque soin à l’étude de la langue françoise. […] C’est une erreur que je crois suffisamment détruite par les observations que je viens de mettre sous les yeux du lecteur : je passe à une autre qui est encore plus universelle, & qui n’est pas moins contraire à la véritable notion des idiotismes.

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