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349. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre III. Des Ruines en général. — Qu’il y en a de deux espèces. »

Il y a deux sortes de ruines : l’une, ouvrage du temps ; l’autre, ouvrage des hommes.

350. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Falconet » pp. 250-251

Un genou en terre, l’autre levé, les mains serrées fortement l’une dans l’autre, Pigmalion est devant son ouvrage et le regarde.

351. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315

Puisque l’action corticale est la correspondante exacte de l’image mentale, les lois qui régissent l’une régissent l’autre. […] Spontanément, chez lui, l’impression aboutit à l’expression, et il a bien de la peine à ne pas glisser de l’une dans l’autre. […] Ils forment deux longues séries dont l’une est la condition nécessaire et suffisante de l’autre, et qui se correspondent aussi exactement que la convexité et la concavité de la même courbe. […] Dès lors, nous comprenons la diversité de nos sensations totales, leur composition infiniment complexe, leur division en familles ou (espèces qui nous semblent irréductibles l’une à l’autre. […] On prend deux grenouilles, l’une saine, l’autre privée depuis plusieurs jours de ses tubercules cérébraux.

352. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Les sens me montrent deux boules, l’une qui commence à se mouvoir, l’autre qui se meut après elle. […] Deux écoles exclusives sont en présence au xviiie  siècle ; nous les avons combattues l’une et l’autre et l’une par l’autre. […] Alors la beauté physique, la beauté morale et la beauté intellectuelle sont étrangères l’une à l’autre. […] Dès que l’une d’elles s’écarte de sa fin, elle s’égare et se dégrade. […] L’homme est sensible au plaisir et à la peine : il fuit l’une, il recherche l’autre.

353. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — [Note.] » pp. 83-84

Impatients de connaître les lectures de nuit de ce grand philosophe, nous allâmes aussitôt au livre : c’était le volume des Œuvres d’Ovide contenant les Élégies, et ouvert à l’une des plus galantes pages de ce maître de l’amour.

354. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — De l’état de savant. » pp. 519-520

A son origine, l’une et l’autre association n’a ni code ni lois.

355. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

Parfois l’une d’elles est admise, parfois c’est seulement un fragment, le reste est exclus, rejeté. […] Le développement est une série de petites inventions, plus ou moins systématisées entre elles et dépendant l’une de l’autre. […] Il se trouve plutôt alors que l’une des séries s’affaiblit, tandis que l’autre surgit dans la lumière de la conscience sans qu’on puisse trouver un lien entre les deux. […] Aussi peut-il y avoir intérêt à ce que les séries mal systématisées se multiplient dans l’esprit pour que l’idée directrice finisse par trouver dans l’une d’elles l’élément dont elle a besoin. […] Il ne me semble pas impossible, en examinant les faits, de reconnaître la base réelle sur laquelle s’appuie chacune de ces opinions et de voir pourquoi elles sont, en somme, fausses l’une et l’autre.

356. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

Come l’une de ces idées ne sauroit être réveillée sans exciter l’autre, il arive que l’expression figurée est aussi facilement entendue que si l’on se servoit du mot propre ; elle est même ordinairement plus vive et plus agréable quand elle est employée à propos, parce qu’elle réveille plus d’une image ; elle atache ou amuse l’imagination et done aisément à deviner à l’esprit. […] On personifie l’histoire, et on dit que la géographie et la chronologie sont à l’égard de l’histoire, ce que les yeux sont à l’égard d’une persone vivante ; par l’une elle voit, pour ainsi dire, les lieux, et par l’autre les tems : c’est-à-dire, qu’un historien doit s’apliquer à faire conoitre les lieux et les tems dans lesquels se sont passés les faits dont il décrit l’histoire. […] Les figures doivent venir, pour ainsi dire, d’elles mêmes ; elles doivent naitre du sujet, et se présenter naturèlement à l’esprit, come nous l’avons remarqué ailleurs : quand c’est l’esprit qui va les chercher, elles déplaisent, elles étonent, et souvent font rire par l’union bizare de deux idées, dont l’une ne devoit jamais être assortie avec l’autre. […] La métonymie et la synecdoque aussi-bien que les figures qui ne sont que des espèces de l’une ou de l’autre, sont fondées sur quelque autre sorte de raport qui n’est ni un raport de ressemblance, ni un raport du contraire. […] L’une et l’autre pratique est une fécondité stérile qui empêche de sentir la propriété des termes, leur énergie, et la finesse de la langue, come je l’ai remarqué ailleurs.

357. (1896) Écrivains étrangers. Première série

Il constate, dans l’une d’elles, que le « cher M.  […] La Méditerranée au soleil, de l’une à l’autre de ses îles.. […] Ni lui-même ni personne autour de lui n’aurait alors supposé qu’il dût être bientôt l’une des gloires d’Oxford. […] Mais les deux pièces d’Ostrovsky, l’Orage et Vassilissa, je les ai vu jouer l’une et l’autre, et je dois reconnaître, à mon extrême regret, qu’elles m’ont paru, l’une et l’autre, ennuyer mortellement le public parisien. […] Emants, l’une dans le Gids, l’autre dans la Tweemandeliiksch Tiidschrift.

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