Maintenir l’union parmi les membres de ce ministère, qui n’étaient pas tous également fidèles à l’acte de la succession à la couronne, était l’une des tâches les plus actives de Swift.
Flosshilde plonge en bas entre les jouantes ; avec de gais cris, les deux se séparent ; Flosshilde cherche à attraper ci l’une, çà l’autre ; elles lui glissent, et, enfin, se réunissent pour faire ensemble chasse à Flosshilde.
Il faut, quand on est vraiment philosophe, vraiment citoyen, vraiment égalitaire, se résigner avec la même indifférence à sa noblesse ou à sa roture : l’une ne dégrade pas plus que l’autre n’avilit le vrai grand homme.
Ces gouverneurs qui s’y rendirent souverains, pouvoient bien donner lieu à la dévastation de quelque païs par les guerres qu’ils faisoient les uns aux autres dans des provinces qui n’étoient pas gardées l’une contre l’autre par des frontieres fortifiées, parce qu’elles avoient appartenu long-temps au même maître, mais ces dévastations n’étoient pas capables de faire tomber les lettres et les arts dans la décadence où ils tomberent.
Nous ne pensons pas que son Histoire du Directoire égale en mérites son Histoire des causes de la Révolution française, mais il fallait le talent de l’une pour écrire l’autre, dans son infériorité belle encore.
On voit en opposition la Muse libre & la Muse entravée ; l’une toute entière à son sujet, l’autre attentive à ce que dira le parterre : les personnages des Tragédies Françoises sont obligés de parler pour se faire connoître ; dès que les personnages de Shakespear paroissent, ils s’expriment sans dire mot. […] Il est vrai qu’ils ne se ressemblent en aucune manière : mais cette seule idée auroit dû faire entrevoir qu’il n’appartenoit pas à l’une de décider sur le goût de l’autre.
« Les visites fréquentes des deux dames à la maison du docteur éveillèrent les soupçons de la police, qui fit une enquête et découvrit que l’une d’elles manquait de passeport. […] En plus d’un avant-propos, où l’auteur, en des pages concises et solides, établit et résume l’état d’esprit socialiste, l’ouvrage est précédé de deux préfaces, l’une de M. […] … Parce que l’amour a été détourné de son but — qui est la continuation de la vie, la perpétuation de l’espèce — par les lois civiles que tu sers et les lois religieuses auxquelles tu es asservi… et que ces deux lois, victorieuses de la nature, ne vont jamais l’une sans l’autre.
Mme de Staël et George Sand ont été des écrivains au sens le plus complet du mot, et qui, je crois bien, avaient du génie, l’une à force d’ouverture d’esprit et de gravité enthousiaste, l’autre par la largeur de sa sympathie et l’ardeur de sa passion, par l’abondante invention des fables et le flot du verbe harmonieux. […] Une seule de ses périodes contient tout ce nous dirons en une demi-douzaine de petites phrases se modifiant et se complétant l’une l’autre. […] Les deux œuvres sont peut-être aussi solidement composées l’une que l’autre et, si la grandeur et l’extrême simplification ont leur prix, le détail multiple et vivant a le sien. […] Dans l’une et l’autre de ces deux manières, mais surtout dans la seconde, il n’est pas difficile de relever des fautes assez choquantes et particulièrement cruelles pour les personnes habituées au commerce des classiques, pour les gens de forte éducation universitaire, pour les vieux professeurs qui savent bien leur langue : des impropriétés, des disparates étranges, un mélange surprenant d’expressions recherchées, « poétiques », comme on disait autrefois, et de locutions basses ou triviales, certains tics de style, parfois des incorrections, et surtout une outrance continuelle ; jamais de nuances, point de finesse… Eh !
Je voudrais un billet pour l’une des séances de l’Académie qui vont avoir lieu, soit la réception de Mérimée, soit et plutôt celle de Sainte Beuve.