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814. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83

Nous avons à nous demander maintenant si l’historien peut se borner à constater des faits ; s’il n’est pas obligé en une certaine mesure de juger les œuvres dont il parle ; si dès lors n’intervient pas une question de goût qu’il faut poser et résoudre.

815. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 521-526

d’Alembert, dont la modestie n’a pas été sans doute éblouie par ces vers, où on lui prodigue des louanges qu’il doit avoir jugées lui-même très-outrées : Le Philosophe Diogene, A la honte du genre humain, Marchant, la lanterne à la main, Cherchoit un homme dans Athene.

816. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 145-150

On peut en juger par Rodomont, qui lui valut huit mille écus de la part de Charles IX, & qui n’est pas son meilleur Ouvrage.

817. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 202-207

Duclos eut des liaisons avec les Philosophes de nos jours, ces liaisons ne l’empêcherent point de condamner leurs travers, comme on peut en juger par le morceau suivant : « On déclame beaucoup, depuis un temps, contre les préjugés ; peut-être en a-t-on trop détruit : le préjugé est la loi du commun des hommes…..

818. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 220-226

Ce Ministre y fit les corrections qu’il jugea à propos, c’est-à-dire que la vérité n’y parut qu’autant qu’il voulut, & comme il voulut ; aussi l’Apologiste du Maréchal d’Ornano appeloit-il l’Histoire de ces deux Regnes, l’Histoire des fourberies du Cardinal de Richelieu.

819. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 192-197

Un jour, son ami Racan, à qui il venoit de réciter une Ode, lui ayant avoué de bonne foi, qu’il n’avoit pu en juger, parce que dans la récitation il avoit mangé la moitié des vers, il entre aussi-tôt en fureur, & lui répond : Ils sont à moi, puisque je les ai faits ; si vous me fâchez, je les mangerai tous.

820. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 122-127

Boileau a très-bien jugé ce Poëte ; quand il a dit après avoir parlé de Marot : Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouillant tout, fit un Art à sa mode, Et toutefois long-temps eut un heureux destin ; Mais sa Muse, en François, parlant Grec & Latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.

821. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 190-194

On peut d’abord en juger par l’invocation de la Henriade, dont la tournure est la même que celle de Clovis : Muse, qui ceins ton front d’une immortelle gloire, Qui, plaçant les grands noms au Temple de Mémoire, Des outrages du temps affranchis les Guerriers, Couronne mon Héros de tes plus beaux lauriers.

822. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 293-297

Pour juger du talent & de la sagesse de ce jeune Littérateur, il suffit de rapporter le commencement de cet Eloge historique, un des plus intéressans que nous connoissions.

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