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477. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Madame de Maintenon » pp. 27-40

À en juger par ce volume-ci, nous pensons que son ouvrage n’aura pas besoin d’être recommencé : il sera complet. […] Par la manière dont il s’est acquitté de sa tâche, on regrette qu’il n’ait pas eu à dire davantage, et que les limites de son livre ne lui aient pas permis de juger madame de Maintenon tout entière.

478. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276

Eh bien, qu’on mette par la pensée About, assez vulgaire pour être populaire, — l’un donne l’autre toujours, — à côté de Grenier, qui n’a peut-être contre lui que ses préjugés d’universitaire dus à ses premières impressions, et on jugera ! […] Ce n’est, en effet, que quand elles sont par terre, qu’on peut juger de la grandeur des sociétés, comme de celle des hommes : « Je ne le croyais pas si grand ! 

479. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »

Il est de la postérité qu’il a inventée ; car la postérité — nous dit-il quelque part — n’est pour lui ni à une première ni à une seconde génération : elle est à plus d’un siècle de distance de celui qu’on juge, et c’est à ce siècle de distance qu’il se met pour juger le sien. […] Voltaire, comme il l’appelle en ses Lettres inédites : « le plus prodigieusement bel esprit que la nature ait créé avec une vaste mémoire », est jugé avec une impartialité froide qui n’était pas du temps.

480. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

III Ces Lettres, du reste, ne peuvent pas être jugées comme un livre. […] Comment les a-t-il jugés, ces livres, en dehors de ses sensations de gourmet littéraire ?

481. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Sophie Arnould »

Il y a du juge dans l’historien, et MM. de Goncourt aiment bien trop le xviiie  siècle pour le juger. Il faut qu’un homme soit fièrement organisé pour juger sa maîtresse, et MM. de Goncourt n’ont pas cette faculté supérieure et cruelle du jugement.

482. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Lamartine »

Et ce n’est ni la durée dans le passé, ni la fascinante perspective de l’Histoire, qui grandit les hommes à mesure qu’elle les éloigne de nous, ni le coudoiement avec eux dans la même époque et dans la vie et qui les rapetisse en les mettant de plain-pied avec nous, qui doivent empêcher de juger deux poètes séparés par des siècles, et de dire, sans trembler devant la tradition, lequel est le plus grand des deux. […] Sur elles seules, sur les Harmonies seules, quand il n’eût pas fait d’autres œuvres, on pourrait le juger sans qu’il perdît rien de sa toute-puissance poétique, montrée pourtant avec tant de profusion et de munificence ailleurs.

483. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 362-363

On peut juger par la maniere dont il a écrit sur l’Art Vétérinaire, qu’il auroit pu se faire, aussi bien & mieux que tant d’autres, un nom distingué dans la Littérature.

484. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 362

A juger de son mérite par son Livre des Maximes sur le Ministere de la Chaire, il pouvoit, avec assurance, se montrer au grand jour.

485. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 389

Il est aisé de juger par-là, que beaucoup de Pieces qu’on ne joue plus obtiendroient des applaudissemens, plus encore aujourd’hui, où la disette fait tout accueillir.

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