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2525. (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)

C, coupe longitudinale d’une jeune tige de blé, grossie cent fois ; on n’a pu figurer qu’une portion de cette coupe sur laquelle on voit une anguillule (larve), son attitude montre qu’elle n’est ni dans les vaisseaux ni dans le tissu de la feuille, mais à la surface. […] Celles-ci s’étaient introduites dans la jeune plante, développée par la germination, entre les gaines des feuilles, qui renferment l’épi en voie de formation (fig. 8, C). […] Le grain de blé est, à cette époque, formé d’un parenchyme jeune et mou, dans lequel les diverses parties, paléoles, étamines, ovaires, ne sont point distinctes, et où l’anguillule peut pénétrer facilement. […] Cet état, qui est le plus simple et le plus jeune sous lequel se présente l’élément, ne persiste pas ordinairement. […] Par union avec l’acide carbonique et perle d’eau, la glycose peut donner l’acide pyrogallique, l’acide gallique qui, dans les jeunes pousses du printemps, est en effet abondamment associé à la glycose, en un mot, une série d’acides, lesquels inversement peuvent repasser à l’état de sucre sous l’influence de la vie des cellules incolores.

2526. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

Il est surtout de cette société précieuse qui s’est elle-même reconnue et applaudie en lui, qui lui demeurera fidèle jusqu’à la fin, qui le soutiendra contre de jeunes et hardis rivaux ; et c’est pourquoi les précieuses peuvent bien avoir eu leurs défauts, ou leurs ridicules même, mais le théâtre de Corneille subsiste pour témoigner de la noblesse, de la grandeur, et de la générosité de leur idéal d’art. […] Mais, en revanche, tout ce qu’il y avait de jeune et d’ardent en a été frappé comme d’une révélation. […] II Il était jeune alors, le grand roi, galant et magnifique ; et rien n’était moins compassé, moins solennel, moins pompeux que sa jeune cour, ne ressemblait moins à l’idée que l’on s’en forme sur le modèle de ses dernières années. […] — et que d’autres en tout cas l’avaient imité avant lui ; — dont Desmarets dans ses Visionnaires, et Scarron dans son Japhet d’Arménie. — Que ces premières fréquentations de Molière n’étaient pas les meilleures que pût avoir un jeune bourgeois de 1640 ; — et comment elles sont devenues pires quand il a eu lié connaissance avec les Béjart [Cf.  […] Servois, Notice biographique]. — Il est nommé trésorier des finances dans la généralité de Caen ; — il entre dans la maison de Condé comme précepteur du jeune duc de Bourbon, 1684. — Ce qu’on voyait chez les Condé [Cf. 

2527. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Faute de cette prévision d’avenir, que leur interdit la nécessité d’un gain immédiat, les directeurs forcent les auteurs à rester de jeunes auteurs jusqu’à soixante ans. […] Fritz est un homme jeune, bien portant, égoïste et heureux. […] Le costume d’Hippolyte ne me paraît pas prêter à la critique ; il est ce qu’il doit être, jeune et élégant dans sa simplicité. […] Cet air est représentatif, par son caractère, de l’humeur enjouée de la jeune femme et de la gaieté du nouveau ménage. […] Les cas précédents sont beaucoup plus nombreux au théâtre, et se ramènent tous à une jeune fille ou à une jeune femme révélant au public l’état de son âme par le choix de la musique qu’elle joue ou de la romance qu’elle chante.

2528. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

Il est donc assez naturel et presque légitime que Socrate ait été convaincu de corrompre la jeune Athènes. […] Aussi, après de terribles blessures reçues et de terribles déchéances, dont il n’a plus l’air de se souvenir le moins du monde, voilà qu’un peuple jeune et fort, qu’il est assez inepte pour mépriser, se dresse au nord et s’apprête à le rayer définitivement du nombre des nations. […] L’effarement des familles tranquilles dans lesquelles le jeune garçon introduit une jeune épouse agitée, trépidante, claquante et tourbillonnante est amusant parce que, d’instinct, on le trouve illogique : « Qu’a-t-il donc ? […] Nous dirons donc aux jeunes gens : goûtez les plaisirs étant jeunes pour ne point tomber sous leur servitude étant plus âgés et pour ne point même être étonnés et surpris par eux. […] Le rôle de celui qui instruit sera donc un rôle d’excitateur et aussi de modérateur ; car s’il faut faire trotter devant soi le jeune esprit, aussi faut-il parfois l’arrêter et le faire douter de lui-même.

2529. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Balzac parle agréablement d’un de ces poètes « qui n’appelait jamais le ciel que la calotte du monde ; qui rimait toujours trope à Calliope ; qui n’eût pas voulu changer cil pour celuy, la mesure du vers le lui eût-elle permis ; qui tenait bon pour pieça, pour moult, pour ainçois, contre les autres adverbes, plus jeunes, disait-il, et plus efféminés75. » Mais ce poète était fort vieux, et il avait pu connaître Ronsard. D’autres, de l’âge de Balzac ou plus jeunes, avaient abandonné les mots surannés, mais retenu, quelques-uns l’exagérant, la prolixe facilité de Ronsard. […] Les étudiants espagnols affluaient aux universités d’Italie, comme autrefois les jeunes Romains aux écoles de la Grèce vaincue par leurs pères.

2530. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232

Ces deux ministres sont les ennemis du jeune prince qui leur fait cette prière. […] Ce souhait, qui rappelle au spectateur que Joas sera un jour souillé du sang de Zacharie, affaiblit l’intérêt que l’on a pris à ce jeune prince. […] Corneille a même soutenu des pièces entières avec ce seul ressort : tels sont Sertorius, et surtout Nicomède, où l’on voit un jeune prince opposer une âme inébranlable et calme à l’orgueil despotique des Romains, à la perfidie d’une marâtre, et à la faiblesse d’un père qui le craint, et qui est prêt à le haïr.

2531. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

de vingt ans plus jeune et avec un bagage si mince, il l’avait pourtant précédé.

2532. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393

Pourtant, Laplace, Biot, alors jeune, plein de zèle et de vivacité pour les sciences (comme il l’est encore aujourd’hui), ne l’agréaient pas ; les hommes du coin de Fontanes, et dont le cœur était pour les grands écrivains du xviie  siècle, ne le pouvaient agréer non plus.

2533. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278

Le rétablissement du culte en particulier, loin de l’irriter, l’attendrit, ce qui est un bon signe moral ; citons deux passages qui sont un correctif nécessaire à ce qu’on a dit, et qui font foi d’une impression salutaire : Vers la fin de 1802, j’assistai au mariage du jeune d’Arquelai.

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