Aussi, à vingt-cinq ans de distance, m’est-il impossible d’oublier ma première entrevue avec Arthur Meyer et l’impression qu’elle me fit. […] On avait l’impression que tout le monde à la fois gagnait et qu’il n’y avait pas de perdants. […] Frôlement, c’est-à-dire impression légère de bien-être ou de malaise, de bon sens ou de sottise qui persiste au-delà de la soirée et va en s’atténuant d’heure en heure. […] Quelque opinion que l’on ait sur les doctrines qui en sortirent, on ne peut nier leur retentissement et l’impression qu’elles firent sur les esprits contemporains. […] Un homme de mon âge, messieurs, séparé de vous par vingt-cinq années de la rude vie contemporaine, et mis soudain en présence de toute votre jeunesse et de toute votre sympathie, éprouve, il faut que je vous le dise d’abord, une impression singulière.
Qu’importe si des paroles diverses traduisent la même impression d’absolu, d’irrémissible découragement ? […] A se figurer trop complètement les impressions que ressentent les autres, leur antipathie est trop présente, on en souffre trop. […] Que d’impressions cherchées et notées qui se résument dans quelque métaphore évocatrice ! […] Le groupe de faits qui produit sur mon esprit une impression que l’étiquette du terme de beauté n’est pas isolé du groupe de faits qui produit sur ce même esprit l’impression de laideur, puisque tout se tient d’une façon étroite dans la vaste trame des événements qui composent le monde. Mon impression seule établit la différence ; mais, si je veux sortir de cette impression et raisonner, je dois convenir que je suis en présence des mêmes forces, lesquelles ont, dans un cas, produit la réussite, dans l’autre l’avortement, par une même nécessité de nature.
De jolis profils de femmes traversent ces pages, où l’auteur a su traduire les fraîches impressions de la jeunesse en ouvrier consciencieux et habile.
Quelques-uns, parmi ces courts chapitres, qui sont des aspects divers du Πάντα ρεῖ, atteignent une perfection rare, et chacun d’eux donne curieusement l’impression immédiate du décor fallacieux du théâtre, de l’éblouissement des verroteries et des oripeaux, de la fictive et décevante richesse des mises en scène, avec, au-delà et après, la nette perception des choses éternelles et immuables que signifient ces apparences, ces attitudes, ces gestes momentanés et incessamment changeants.
) Une maladie n’ayant pas permis à l’Auteur de présider à l’impression de son Livre, il s’y est glissé quelques fautes qui forment des erreurs ou des contre-sens ; & d’autres plus légeres que le Lecteur intelligent voudra bien corriger.
C’est à la couleur qu’ils s’attachent ; plutôt que d’analyser des impressions, ils les extériorisent en couleurs. […] La nature offrant un renouvellement perpétuel d’impressions fugitives, l’âme du poète doit s’assouplir et changer comme la nature. […] Très attaché à la forme classique, il ne donne jamais l’impression de la monotonie tant son cœur déborde de candide tendresse. […] Lemaître (Jules). — Impressions de théâtre (huitième série). […] Impressions d’art.
Il s’agit ici par suite d’impressions individuelles et non de jugements. […] Arrivé à cette place il se taisait, mais je n’avais besoin d’aucun commentaire pour deviner ses impressions. […] Les impressions d’autrefois se seraient renouvelées et approfondies — j’en suis sûr — à ce contact, désiré depuis tant d’années. […] Cette terrible fresque détruit l’impression de toutes celles qui lui succèdent sur le mur du nord et sur celui de l’ouest. […] Il a essayé du moins de réduire ces impressions à un minimum, grâce à un procédé très simple.
Peut-être sa muse a-t-elle un peu trop sacrifié à la politique et l’accusera-t-on d’aller un tantinet vers les mécontents quand même, mais elle sait être variée et prendre ses impressions un peu partout.
Maurice Lefèvre, résumant l’impression générale, disait, en nommant l’auteur de ces deux poèmes : « Xavier Privas, un nom à retenir… ».