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667. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 261

Rollin étoit trop modeste pour prétendre aux honneurs de l’érudition, auxquels il avoit cependant des droits.

668. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 436

Sa Médecine de l’Esprit fait honneur à son imagination, à ses lumieres, & à son zele pour l’humanité.

669. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 493

Quant à ses Vers François, l’honneur qu’ont eu la plupart d’être couronnés par l’Académie Françoise, n’a pas été capable de les soustraire aux destins de la médiocrité.

670. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 505

Pierre Petit fut enterré à Saint Etienne du Mont, où l’Abbé Nicaise fit dresser, à son honneur, une Epitaphe, qui nous apprend que cet Auteur fut un des Astres de la Pleïade du dix-septieme Siecle : Eximus Poëta, Pleïadis clarissimum sidus.

671. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Madame de Verdelin  »

Streckeisen-Moultou, petit-fils d’un des amis de l’illustre Genevois, et qui fait honneur à sa descendance, a donné tous ses soins à ce choix éclairé. […] Lorsqu’il eut lancé contre elles sa fameuse Satire, aucune ne se présenta pour arracher au poète chagrin un démenti et ne tint à honneur de l’obliger à se dédire : elles en eussent été pour leurs frais. […] « Je crois vous avoir écrit, monsieur, que je désirais perdre avec vous le titre de connaissance ; vous m’avez fait l’honneur de me dire que vous vouliez des années pour éprouver vos amis : il y en a si peu que j’ai celui d’être connue de vous, et je suis si peu habituée à obtenir les choses que je désire, que je n’ai pas osé me nommer autrement que votre connaissance. […] Mais un tel mot, une telle exception est à jamais l’honneur de Mme de Verdelin et lui assure une place qui n’est qu’à elle dans une histoire de Rousseau. […] Vous savez qu’il ne tient point à votre génie sublime, à la réputation dont vous jouissez ; je ne m’élève pas jusque-là : la bonté de votre âme, cette courageuse patience que je n’ai connue qu’à vous, l’amour de la vertu pour la vertu même, voilà mon lien, voilà ce qui me fait désirer votre bonheur pour l’honneur de l’humanité autant que pour le bonheur de ceux qui vous connaissent.

672. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Delille »

La plume de Rollin et la lyre de Coffin, le double honneur du collège de Beauvais, y ont leur part. […] Delille, je sens tout le prix de la difficulté si heureusement surmontée, et je pense qu’on ne pouvait faire plus d’honneur à Virgile et à la nation. […] Les serins chantent dans les cages, a dit l’autre Chénier de Delille ; du moins ce serin charmant, qu’on trouva dans le palais fumant du sang des maîtres, et qu’on aurait voulu faire chanter, le serin, disons-le à son honneur, fut triste et ne chanta pas36. […] A Gœttingue, il avait connu l’illustre Heyne, qui lui en fit les honneurs, et qui même le consulta, dit-on, sur un passage de l’Enéide. […] Ginguené a jugé l’Homme des Champs avec un mélange de sévérité et de bienveillance qui fait honneur à son esprit et à la critique de son temps.

673. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »

II Les Thalysies, comme qui dirait fêtes verdoyantes, se célébraient en l’honneur de Cérès après la récolte. […] — « C’était le temps, dit-il, que moi et Eucrite nous allions de la ville vers le fleuve Halès, et en tiers avec nous était Amyntas ; car Phrasidame et Antigènes célébraient les fêtes de Cérès, — deux enfants de Lycopée, de vieille et haute souche s’il en fut jamais. » Ici le poëte entre dans quelques détails généalogiques et mythologiques en l’honneur de ses amis. […] tous les deux en or pur nous figurerions debout, consacrés dans le temple de Vénus, toi tenant la flûte à la main, ou une rose, ou une pomme, et moi en costume d’honneur et avec des brodequins de Sparte aux deux pieds. […] Nos Syracusaines finissent aussi par bien voir, par entendre le chant en l’honneur d’Adonis. […] Je terminerai ici avec Théocrite : cette gloire qu’il proclamait la seule durable ne l’a point trompé ; c’est, après tant de siècles, un honneur en même temps qu’un charme de l’aborder de près et de venir s’occuper de lui.

674. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

Un poète était un paladin joutant en public en l’honneur de sa dame. […] Séduit par la vaine gloire que la poésie promet à ceux qui la cultivent, vous avez renoncé aux solides honneurs que procure la science des lois. […] » La famille des Colonne, jalouse de l’honneur de ce couronnement pour leur ville, décida pour Rome. […] Robert était un des princes d’Italie qui demandaient avec le plus d’autorité cet honneur du couronnement pour le favori de son esprit. […] Honteux d’avoir reçu un honneur que je n’avais pas mérité, je résolus de mettre la dernière main à ce poème, pour faire voir que je n’étais pas tout à fait indigne de la couronne.

675. (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)

Eugène Brieux, de l’Académie française Vous avez fait vous-même la meilleure réponse au questionnaire que vous me faites l’honneur de m’adresser. […] Quant au xvie  siècle il n’est guère, dit-on, qu’une période d’effervescence et de trouble, un chaos qui a eu l’honneur de donner naissance au Grand Siècle. […] Que notre xviie  siècle classique reste à la place d’honneur, c’est bien. […] Georges Renard, professeur au Collège de France Ce serait vraiment faire beaucoup trop d’honneur à cette boutade outrancière que de la prendre au sérieux et de la discuter. […] Dans cette éclipse quasi totale, l’honneur revient à ses artistes, à ses écrivains d’avoir maintenu la France au rang des grandes nations.

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