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745. (1892) Boileau « Chapitre VII. L’influence de Boileau » pp. 182-206

Surtout il ne s’embarrasse guère des anciens, qu’il a lus légèrement. […] Nous voulons que l’auteur vienne à nous, et nous n’allons pas à lui ; nous n’y mettons guère du nôtre, et nous lui faisons peu de crédit : à lui de nous prendre et de nous retenir.

746. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre II. Distinction des principaux courants (1535-1550) — Chapitre I. François Rabelais »

Ardent à discréditer l’éducation scolastique, la logique creuse, il ne dépasse guère Marot dans ses boutades contre les sorbonistes et les moines. […] Et par là Rabelais est en plein dans la pure tradition du génie français, qui jusqu’au milieu du xviie  siècle ne connaît guère la femme et cette vie tout affective dont elle nous semble être essentiellement source et sujet.

747. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Jean Richepin »

Il n’y a guère d’écrivain dans ce siècle chez qui abondent à ce point les réminiscences ou même les imitations de la littérature classique, grecque, latine et française. […] Un grand nombre des phénomènes de la nature semblent appeler la comparaison avec l’acte par lequel se perpétue la race humaine ; je ne sais guère de plus beaux vers que ceux où Virgile symbolise le Printemps par l’accouplement de Jupiter et de la Terre, et certes les traits du tableau ne sont point timides.

748. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56

Les mariages n’obéissent plus guère qu’à des préoccupations intéressées. […] Au surplus les considérations qui suivent ne s’appliquent guère qu’à une minuscule fraction de l’élite, dès parvenus et des intellectuels.

749. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Stéphane Mallarmé » pp. 146-168

On conçoit que la composition n’avait rien pour satisfaire le spécialiste du monologue et ne cadrait guère avec les qualités ordinaires de son répertoire. […] Mallarmé n’écrira plus guère qu’en prose.

750. (1890) L’avenir de la science « V »

La science n’a guère fait jusqu’ici que détruire. […] Sans doute les impatientes investigations de l’observateur, les chiffres qu’accumule l’astronome, les longues énumérations du naturaliste ne sont guère propres à réveiller le sentiment du beau : le beau n’est pas dans l’analyse ; mais le beau réel, celui qui ne repose pas sur les fictions de la fantaisie humaine, est caché dans les résultats de l’analyse.

751. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154

On voyageait pour conquérir des terres, de l’or, de l’ivoire, des esclaves ; on ne songeait guère à partir en quête d’idées ou d’images. […] Les tempêtes, la pluie et le beau temps n’obéissent guère aux injonctions qui peuvent leur être adressées par un écrivain, fût-ce un savant, fût-ce un mage ou un journaliste.

752. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »

La partie descriptive est excellente et l’on ne pourrait guère la souhaiter plus complète. […] Bain ne fait guère que l’effleurer.

753. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VI. Pour clientèle catholique »

Mais il est de ceux, déjà bien extraordinaires, qui laisseront des pages et je ne sais guère de contemporains capables de nous donner l’équivalent de La Femme Pauvre. […] Il n’y a guère qu’à admirer la verve implacable avec laquelle Léon Bloy relève « les clichés Zola », « les isochrones formules de ce balancier inconscient ».

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