Bénie soit à jamais la mémoire de celui qui en instituant cette exposition publique de tableaux, excita l’émulation entre les artistes, prépara à tous les ordres de la société, et surtout aux hommes de goût, un exercice utile et une récréation douce ; recula parmi nous la décadence de la peinture de plus de cent ans peut-être, et rendit la nation plus instruite et plus difficile en ce genre.
En voici un rare, un sublime dans son genre, à moins qu’on ne veuille lui préférer le Bélisaire .
Mais le charme simple de sa manière communique des grâces inconnues à l’histoire, et un genre de pathétique, naïf et réprimé en même temps, d’une incomparable noblesse.
Vous devriez bien me dire ce que vous en pensez, vous, messieurs, qui êtes si forts dans ce genre de philosophie. […] Mais lorsque les crimes, et surtout les crimes d’un certain genre, se sont accumulés jusqu’à un point marqué, l’ange presse sans mesure son vol infatigable. […] Les femmes n’ont fait aucun chef-d’œuvre dans aucun genre ; elles n’ont fait ni l’Iliade, ni l’Énéide, ni la Jérusalem délivrée, ni Phèdre, ni Athalie, ni Rodogune, ni le Misanthrope, ni Tartufe, ni le Joueur, ni le Panthéon, ni l’église de Saint-Pierre, ni la Vénus de Médicis, ni l’Apollon du Belvédère, ni le Persée, ni le livre des Principes, ni le Discours sur l’Histoire universelle, ni Télémaque. […] « Les visites, les devoirs de tout genre m’obsèdent ; je me tuerais si je ne craignais de te fâcher. […] Je n’ai pas encore fait une seule demande, et, si j’en fais, elles seront d’un genre qui ne gênera personne.
Cette croyance pure, morale, antique, existait ; c’était la vieille religion du Christ, ouvrage de Dieu suivant les uns, ouvrage des hommes suivant les autres, mais, suivant tous, œuvre profonde d’un réformateur sublime ; réformateur commenté pendant dix-huit siècles par les conciles, vastes assemblées des esprits éminents de chaque époque, occupées à discuter, sous le titre d’hérésies, tous les systèmes de philosophie, adoptant successivement sur chacun des grands problèmes de la destinée de l’homme les opinions les plus plausibles, les plus sociales, les adoptant, pour ainsi dire, à la majorité du genre humain ; arrivant enfin à produire ce corps de doctrine invariable, souvent attaqué, toujours triomphant, qu’on appelle unité catholique, et au pied duquel sont venus se soumettre les plus beaux génies ! […] Ce genre d’histoire par les documents bien retrouvés, bien exposés, bien discutés, se révèle ici pour la première fois au monde. […] C’est une distinction que celle-là, et assez ridiculement inventée, car on ne porte pas un fusil ou un sabre d’honneur à sa poitrine, et en ce genre les hommes aiment ce qui s’aperçoit de loin. » Le premier Consul avait observé un fait singulier, et il le faisait volontiers remarquer à ceux avec lesquels il avait l’habitude de s’entretenir. […] Mais cette idolâtrie, cette vanité sont des faiblesses communes à tout le genre humain, et de l’une et de l’autre on peut faire sortir de grandes vertus. […] « Mais qu’importent quelques erreurs passagères, à côté des vérités immortelles qu’au prix de son sang elle a léguées au genre humain !
Que n’ai-je donc pas à craindre aujourd’hui que je m’engage dans un autre genre d’écrire, où le peuple, sur lequel je comptais pour le succès de mes discours, ne peut m’être bon à rien ? […] ô toi qui enseignes la vertu et qui domptes le vice, que ferions-nous et que deviendrait le genre humain sans ton secours ? […] Partout il jette des regards si perçants qu’il découvre toujours une retraite assurée où il puisse, quelque injure que lui fasse la fortune, se tranquilliser. » « Toutes ses productions sont parfaites en leur genre, non seulement celles qui sont animées, mais même celles qui sont faites pour tenir à la terre par leurs racines. […] « Si l’on demande pourquoi donc j’ai pensé si tard à écrire dans ce genre-ci, ma réponse est simple. […] Ainsi que ce chêne chargé de glands d’où s’envola jadis l’orgueilleux messager du monarque des cieux , soit celui-ci, j’y consens ; mais, croyez-moi, quand les saisons et l’âge l’auront détruit, il y aura encore dans ce lieu le chêne de Marius. » Puis son interlocuteur l’engage à écrire l’histoire, genre, dit-il, éminemment oratoire et qui manque encore à Rome.
Après cette pièce et d’autres du même genre, une nouvelle imitation, celle du théâtre espagnol, fait tomber de mode l’imitation de la farce italienne, et produit la tragi-comédie, où se distinguent, après Hardy et sur ses traces, les Théophile, les Scudéry, Racan, Rotrou, et Corneille, avant d’être le grand Corneille. Au moment où ce grand homme parut, trois genres d’ouvrages dramatiques défrayaient le théâtre : la tragédie, imitée des anciens ; la tragi-comédie, imitée des Espagnols ; la farce, imitée de l’italien. […] Ces quatre pièces, quoique du même ordre que le Menteur, et dans le même genre, sont plus près de la comédie de caractère. […] Il y a un écrivain de génie dans l’Étourdi, le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle ; il y a une comédie parfaite en son genre ; il y a un théâtre. […] Mais il lui était donné d’être le plus grand par cette prodigieuse succession de trois genres de comédie et de trois théâtres, qui ont comme épuisé en vingt ans la matière de toute comédie durable48.
Ce genre eut-il aussi des détracteurs chez les Anciens252 ? […] Comment se remplira le vide immense qu’il a laissé dans presque tous les genres de littérature ? […] Ou parlez, ou renoncez au titre d’instituteur du genre humain. […] « Sénèque, dit Quintilien, s’est distingué dans tous les •genres d’éloquence. […] Il n’y a presque pas un genre d’érudition auquel il ne se soit appliqué ; il a laissé des oraisons, des dialogues, des poésies.
Je me suis volontairement renfermé dans le domaine de la littérature d’imagination ; et même dans la diversité des genres qu’elle embrasse, je n’ai traité que deux genres particuliers. […] Tous les genres littéraires y ont plus ou moins participé. […] Ce genre de littérature florissait encore chez nous au commencement du siècle. […] … Quel est donc ce crime contre nature de tenir une moitié du genre humain dans une éternelle enfance ! […] Il a exploité tous les genres de l’horrible.