Les profondes et larges carrières qui déchirent, comme des gorges de vallées, les flancs noirs de l’Anti-Liban, ouvraient déjà leurs abîmes sous les pas de nos chevaux ; ces vastes bassins de pierre dont les parois gardent encore les traces profondes du ciseau qui les a creusées pour en tirer d’autres collines de pierre, montraient encore quelques blocs gigantesques à demi détachés de leur base, et d’autres entièrement taillés sur leurs quatre faces, et qui semblent n’attendre que les chars ou les bras des générations de géants pour les mouvoir.
On a chicané Pascal sur l’exactitude des textes qu’il cite : mais il s’est bien gardé.
Il est très vrai qu’une fois engagés dans les situations, les personnages y gardent leur condition et leurs mœurs, et c’est là une première vérité dramatique qui a son prix.
Quand j’étais enfant, dans les provinces du Centre, toutes les fois qu’il y avait dans les jeux à mesurer une distance sur le terrain, par exemple pour les « prisonniers » aux « barres », on se gardait bien de mesurer par enjambées, parce qu’on pensait que même involontairement des enjambées pouvaient être inégales.
Mais il a gardé un caractère spécial, le mérite manifeste de la sincérité.
L'Auteur du prétendu Problême a gardé le silence sur cette Réponse, & ne m'a repliqué que par la Lettre qu'il vient de m'écrire.
Les Titans, masqués de plâtre, pénètrent dans la grotte où les Curètes le gardent, en frappant de l’épée sur le bouclier, pour qu’on n’entende pas ses cris enfantins.
De ses grandeurs passées, il n’a gardé que son nom et son blason.
Aux temps, pour qu’on ne joue pas toute l’année, & à toute heure comme autrefois, & qu’on aille seulement aux spectacles au sortir de l’office divin ; attention toujours gardée par les comédiens, qui ne jouent qu’entre cinq ou six heures, & qui donnent relâche au théâtre à la fin du carême, & à toutes les grandes fêtes de l’année.