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443. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires touchant la vie et les écrits de Mme de Sévigné, par M. le baron Walckenaer. (4 vol.) » pp. 49-62

Deux choses nuisaient à Louvois dans son esprit, sans compter qu’il ne lui plaisait pas : la première, c’est que toute sa famille et son mari lui-même conspiraient honteusement à le lui donner pour amant, afin de pousser leur fortune. […] Les restes de ménagements que son mari avait eus pour elle ne tenaient qu’à sa fortune, et, du moment qu’il y eut une preuve légale suffisante pour la lui ravir, il ne ménagea plus rien.

444. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289

Fénélon n’avoit pour lui que le cardinal de Bouillon, ambassadeur de France à Rome, & les jésuites, qui l’avoient traversé dans les commencemens de sa fortune & qui le servirent après : encore faut-il excepter les PP. la Rue & Bourdaloue, qui ne furent jamais de ses amis. […] Mademoiselle Desvieux lui fit le sacrifice de sa passion & de son état, pour ne pas mettre obstacle à la fortune que l’éloquence de son amant lui procureroit dans l’église.

445. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Jules Janin » pp. 137-154

Lui, Jules Janin, qu’on pourrait appeler Félix Janin, car il fut certainement le plus heureux des hommes de lettres de ce temps, a eu aussi cette fortune dernière, comme si à tous les autres bonheurs de sa vie il avait eu besoin d’ajouter encore celui-là. […] Lamartine seul, dans ce siècle anti-romanesque, — le mélancolique et beau Lamartine, qui eut le don de faire rêver toutes les femmes de l’Europe et peut-être de l‘Asie, — car en Asie elles rêvent, maintenant, — avait eu la fortune d’un pareil mariage, et Janin le recommença.

446. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « De Stendhal »

La fortune de la Correspondance, c’est qu’on s’imagine voir son visage. […] Il la cherche, il la poursuit comme la fortune, mais si on ne craignait pas l’emploi des mots bas pour caractériser des procédés littéraires, on dirait qu’il a des ficelles, des trucs, pour y parvenir.

447. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Stendhal » pp. 43-59

La fortune de la Correspondance, c’est qu’on s’imagina voir son visage. […] Il la cherche, il la poursuit comme la fortune ; mais, si on ne craignait pas l’emploi des mots bas pour caractériser des procédés littéraires, on dirait qu’il a des ficelles, des trucs pour y parvenir.

448. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de mademoiselle Bertin sur la reine Marie-Antoinette »

Que les hommes qui vivent dans une révolution, et qui en sont ou spectateurs éclairés ou acteurs principaux, lèguent à la postérité le dépôt fidèle de leurs souvenirs, c’est un devoir que nous réclamons d’eux ; que ceux mêmes qui, dans une situation secondaire, n’ont vu qu’un coin du vaste tableau et n’en ont observé que quelques scènes, nous apportent leur petit tribut de révélations, il sera encore reçu avec bienveillance ; et si surtout l’auteur nous peint l’intérieur d’une cour dans un temps où les affaires publiques n’étaient guère que des affaires privées, s’il nous montre au naturel d’augustes personnages dans cette transition cruelle de l’extrême fortune à l’extrême misère, notre curiosité avide pardonnera, agrandira les moindres détails ; impunément l’auteur nous entretiendra de lui, pourvu qu’il nous parle des autres ; à la faveur d’un mot heureux, on passera à madame Campan tous les riens de l’antichambre et du boudoir : mais que s’en vienne à nous d’un pas délibéré, force rubans et papiers à la main, mademoiselle Rose Bertin, modiste de la reine, enseigne du Trait galant, adressant ses Mémoires aux siècles à venir, la gravité du lecteur n’y tiendra pas ; et, pour mon compte, je suis tenté d’abord de demander le montant du mémoire.

449. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 145-150

Une chose qui contribue à augmenter la gloire de Desportes, est l’usage qu’il fit de la fortune que son mérite lui avoit procurée.

450. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 122-127

Dès lors il regarda le Parnasse comme un pays de conquête, où il pouvoit établir son autorité, comme il y avoit établi sa fortune.

451. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Horace, et les mauvais écrivains du siècle d’Auguste. » pp. 63-68

Il se fit connoître à Rome, dans cet âge heureux des plaisirs, de l’audace & de la fortune.

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