Chez Victor Hugo il est visible que les deux facultés ne forment que les espèces d’un même genre. […] Puis, dans les vers suivants, un mouvement (le vent, une main...) qui va des diamants extrêmes au diamant intérieur formé d’émotion, d’intelligence, de tendresse, de poésie, et aussi de leur absence. […] Un monde obscur s’est maintenant creusé dans un intérieur, au lieu de cet objet lumineux qui ne formait qu’une sphère parfaite. […] Ce printemps, ce beau corps de la vierge, cette pure argile sont-ils formés pour triompher de la mort au moment où ils lui cèdent ? […] Voici dans Palme cet être formé, réussi, purifié de ce néant, l’effort converti en possession, et le hasard qui, par le tournant ambigu et délicieux de la poésie, est devenu chance.
« C’est ce sens du mystère qui a formé une part essentielle de sa perception de la vie, — une façon d’adhérer à la plus subtile profondeur de l’esprit, plutôt qu’aux formes extérieures. » Ainsi s’exprime Mrs. […] Si, parmi les éléments complexes qui contribuent à former le type nouveau d’humanité dont le dix-huitième siècle voit la naissance et le triomphe, elle trouvait une place même modeste ? […] « Désirer est donc le plus pressant de tous nos besoins ; aussi à peine un désir est-il satisfait que nous en formons un autre. […] Elle est la vérité même, puisqu’elle saisit les lois éternelles qui, s’inscrivant dans l’esprit par le moyen des sens, finissent par former la raison humaine. […] L’univers est formé par des éléments — c’est-à-dire par les plus petites parties de la matière au-delà desquelles une division n’est plus possible — dont l’union compose les corps.
Elskamp forment un même tout harmonieusement ordonné.
Ces poèmes, joints à quelques autres, forment maintenant le recueil intitulé : Astarté, qui est l’œuvre d’un artiste très subtil et très délicat.
Et ce qui donnerait une valeur à cet argument, c’est qu’ils avaient commencé par substituer aux mythes helléniques qui forment le plus clair de notre patrimoine lyrique, les mythes scandinaves.
Il étoit né avec toutes les qualités qui forment les grands Ecrivains ; mais son esprit naturellement polémique, l’engagea dans des disputes qui aigrirent son humeur & dégraderent ses talens.
Mais tous ces germes et toutes ces ébauches n’auraient pu suffire à engendrer le drame formé et complet, doué de l’action qui saisit et de l’illusion qui entraîne.
Ils n’ont point commencé par le premier pas ; ils ne se sont point formés eux-mêmes par degrés : ils ont été transportés du fond des forêts et de l’état sauvage, au milieu des cités et de l’état civil : ce ne sont que de jeunes branches entées sur un vieux tronc.
Un poëte comique ne dépeint pas aux spectateurs des heros, ou des caracteres qu’ils n’aïent jamais connus que par les idées vagues que leur imagination peut en avoir formées sur le rapport des historiens : il n’entretient pas le parterre de conjurations contre l’état, d’oracles ni d’autres évenemens merveilleux, et tels que la plûpart des spectateurs, qui jamais n’ont eu part à des avantures semblables, ne sçauroient bien connoître si les circonstances et les suites de ces avantures sont exposées avec vrai-semblance.