Comme il faut que tout finisse par des chansons, ce temps s’acheva dans les romances de M. de Laborde pour la reine Marie-Antoinette, à la laiterie de Trianon. […] Dans ses poèmes parfaits, surtout dans l’inachevé de ses poèmes finis et dans les fragments de ses poèmes interrompus, il y a une délicatesse infinie que notre poésie ignorait avant lui, un pittoresque d’antiquité inconnu jusqu’alors. […] Droz, — « le moins épigrammatique des hommes », dit Sainte-Beuve, — qui apprécia ainsi le discours de réception de l’auteur d’Éloa à l’Académie française : « M. de Vigny a commencé par dire que le public était venu là pour contempler son visage, et il a fini en disant que la littérature française avait commencé avec lui. » Elle n’avait pas commencé avec lui, non, mais elle se continua par lui, noblement et magnifiquement.
Le public qui est à quelques égards une chose si différente de chaque individu, le public qui est un homme d’esprit quoiqu’il se compose de tant d’êtres stupides, le public qui a de la générosité quoique des platitudes sans nombre soient commises par ceux qui en font partie, le public finit toujours par se rallier à la justice dès que des circonstances prédominantes et momentanées ont disparu.
La diplomatie du vieux monde a fini son ère le jour où la révolution française a commencé la sienne.
Elles tendent, comme toutes les autres expériences, à disparaître de l’esprit, et la perception de l’espace finirait par devenir indistincte, si elles n’étaient rafraîchies chaque jour ou remplacées par de nouvelles.
Toujours, c’est un maître dur celui qui commande depuis peu. » Mais la Puissance a hâte d’en finir, il lui tarde de voir le Titan aux chaînes.
Mais, autant du moins que j’ai pu l’observer, elles n’achèvent jamais de ronger et de finir les angles d’une cellule jusqu’à ce que cette cellule et les cellules adjacentes soient en grande partie construites.
Dieu seul a pu faire cette merveille : Roi du ciel, conservez le roi de la terre : c’est le vœu des Églises ; c’est le vœu des Évêques »… Quand le sage chancelier reçut l’ordre de dresser ce pieux édit qui donne le dernier coup à l’hérésie, il avait déjà ressenti l’atteinte de la maladie dont il est mort… Et il dit en scellant la révocation du fameux édit de Nantes, qu’après ce triomphe de la foi et un si beau monument de la piété du roi, il ne se souciait plus de finir ses jours… » Page mémorable, chef-d’œuvre du langage dévot, monument de rhétorique stupéfiante !
L’état bestial finit avec leurs courses vagabondes ; ils s’assurent d’un asile régulier, ils y retiennent une compagne par la force, et la famille a commencé.
Si l’on plonge une amibe dans une infusion, quand elle y rencontre un corps étranger qui peut servir à sa nutrition, par exemple une particule végétale, on voit les prolongements de l’amibe s’étendre peu à peu autour du grain, et finir, en se soudant, par l’entourer complètement, de telle sorte qu’il se trouve engagé dans la masse même de l’amibe. […] Il est impossible de dire où l’une finit, où l’autre commence.