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1415. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (1re partie) » pp. 81-159

Schœlcher et au gouvernement rallié à mes vues, finit par l’abolir ; elle eut seulement le tort de trop économiser sur l’indemnité, mais, malgré cette parcimonie de vertu, elle n’eut qu’à se féliciter de son courage. […] Prêtez-la-moi, je vous prie. » Je détachai la chaîne d’or qui suspendait la montre à mon col ; elle prit la montre, la tourna, la retourna, l’examina dans tous les sens, et finit par passer la chaîne d’or à son col. […] Pourtant il finit encore par s’en approcher, mais petit à petit, le prit délicatement, l’enleva, et l’hameçon, à son tour, fut rejeté hors du nid !

1416. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Le maître est dans l’embarras ; son travers gâte à chaque instant ses affaires ; qui réparera le mal et renouera la pièce qui va finir ? […] Sganarelle, Arnolphe, donnaient même à Molière le droit de faire finir leurs pupilles malhonnêtement ; car c’est l’effet ordinaire d’une absurde contrainte d’engendrer le désordre. […] La tragédie finit par avoir contre elle l’érudition et la mode.

1417. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 juillet 1885. »

Et, par la Compassion sur le Monde, — sur lui-même, — il donnera, pleinement, à sa Création l’harmonie qui finira la Souffrance volontaire. […] Eh bien, tout le monde sait qu’après un long développement purement intellectuel, pendant lequel l’homme a travaillé sans relâche à se construire un monde artificiel, il a fini par en sentir la sécheresse et la fausseté. […]finir) Complément au Mois wagnérien de mai CARLSRUHE Festival de musique sous la présidence de F.

1418. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Bourget finit son Crime d’amour, par cette phrase : « La religion de la souffrance humaine », c’est avec une petite différence dans la construction de la phrase, la fin de la préface de Germinie Lacerteux. […] Le banquier qui était le dépositaire des fonds a pris la fuite, et Rodin ne sait pas s’il pourra être payé, et cependant l’ouvrage est si avancé qu’il faut l’achever, et pour le finir, ça va lui coûter 4 500 francs de modèles, d’atelier. […] Il n’aime plus autant le joli, le fini des objets japonais, il est séduit par la barbarie de quelques-uns de ses produits d’art industriel, notamment par le fruste, la brutalité, la coloration crûment puissante.

1419. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

L’acte était fini ; des chœurs mélodieux remplirent l’entracte ; mais les chœurs, il faut en convenir, bien qu’immensément loués par les rhéteurs sur parole, n’étaient ni à la hauteur du temple de Sion, ni à la hauteur des grands lyriques sacrés ou profanes. […] L’acte finit au milieu du chant des chœurs agités de terreur et d’espérance. […] Tout finit au milieu des larmes des femmes, des frissons des enfants, des acclamations des lévites.

1420. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370

Cela est bon pour des hommes qui ont fini leur carrière, ou qui veulent faire des livres. […] C’est là que le premier consul a montré cette puissance d’attention et cette sagacité d’analyse qu’il peut porter vingt heures de suite sur une même affaire, si sa complication l’exige, ou sur divers objets, sans en mêler aucun, sans que le souvenir de la discussion qui vient de finir, la préoccupation de celle qui va suivre le distraient le moins du monde de la chose à laquelle il est actuellement occupé.

1421. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80

Chamillart, dans une lettre à Catinat du 22 juillet, en demandant pardon « de s’expliquer sur une matière aussi délicate, sur laquelle il ne raisonne, dit-il, que par le bon sens que Dieu lui a donné, et sans aucune expérience », se prodigue en exhortations des plus vives : Il me semble que des troupes aussi bonnes que celles que vous avez, et en aussi grand nombre, ne doivent point appréhender l’armée de l’empereur, pourvu que vous les puissiez rassembler avant que le siège de Landau soit fini. […] Chamillart lui avait écrit un peu à la légère au commencement de la campagne : « Ce n’est pas assez pour vous d’avoir fini glorieusement la dernière, il faut mériter pendant celle-ci d’être connétable. » Villars n’a pas laissé tomber le propos, et il s’est dit : Pourquoi pas ?

1422. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « M. Boissonade. »

Il finit en disant : « Eh bien ! […] Un Bentley commencerait là où Boissonade finit.

1423. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure »

Ce sont des lettres à sa fille, où il y a plus d’amour que les amants n’en ont dit depuis que l’on a commencé d’aimer ; enfin j’en suis enchanté et je ne finirais point mes louanges, si je les louais comme il faut. […] Fleury avait fini par où il aurait dû commencer : il avait lu ces Lettres persanes tant incriminées, et il avait souri.

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