Dans cette œuvre d’art, la représentation est à elle-même sa propre fin. […] Labiche, il y a tantôt de l’esprit, et du plus fin, tantôt de la fantaisie, et de la plus originale. […] La mise en scène n’a pas sa fin en elle-même ; la cause finale du drame est la cause formelle de la mise en scène. […] Mais à la fin du premier acte, combien change la situation ! […] Mais ce sera en même temps la fin du théâtre parlé et le retour aux drames mimés.
Avec une entière bonhomie il saisissait les nuances les plus fines. […] Voulez-vous l’amener à vos fins ? […] Il commence l’office par la fin et continue tout à rebours pour terminer juste à minuit. […] Il a l’esprit le plus riche et le plus fin. […] C’était la fin d’un univers, rejeté par son créateur.
À partir de là on n’a que des esquisses rapides, inachevées, qu’ont tracées des plumes élégantes et fines, mais un peu paresseuses, Choisy, Mme de La Fayette, La Fare, Mme de Caylus. […] À la fin, l’âge, le tempérament, la conformation le trahirent… Est-ce que vous croyez que M. de Luxembourg ainsi présenté dans son brillant de héros et dans ses vices est calomnié ? […] Quoiqu’il faille prendre garde de trop raisonner sur les portraits, et que l’air de jeunesse du nouvel époux jure un peu avec l’idée que donnent ses Mémoires, on remarque pourtant que sa figure et sa physionomie sont assez bien celles de son œuvre ; la figure est fine ; l’œil assez doux peut se courroucer et devenir terrible. […] Il y en a très peu sur la fin du règne de Louis XIV. […] Voltaire sur sa fin avait, dit-on, formé le projet « de réfuter tout ce que le duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires encore secrets, avait accordé à la prévention et à la haine. » Voltaire, en cela, voyait où était le défaut de ces redoutables Mémoires, et aussi, en les voulant infirmer à l’avance, il semblait pressentir où était le danger pour lui, pour son Siècle de Louis XIV, de la part de ce grand rival, et que, lorsque de tels tableaux paraîtraient ; ils éteindraient les esquisses les plus brillantes qui n’auraient été que provisoires.
Mais pendant toute cette durée le loisir a manqué pour la fine et haute culture ; il a fallu vivre et se défendre, piocher la terre, tisser la laine, s’exercer à l’arc, aller aux assemblées, au jury, payer et raisonner pour les affaires communes ; l’homme important et estimé est celui qui sait bien se battre et faire de gros profits. […] Il n’y a rien de plus doux au monde, ni de plus délicat que ces teintes ; on s’arrêterait pendant des heures entières à regarder ces nuages de satin, ce fin duvet aérien, cette molle gaze transparente qui emprisonne les rayons du soleil, les émousse, et ne les laisse arriver sur la terre que souriants et caressants. […] L’on comprend vite pourquoi, sous cette obligation de lutter et de s’endurcir, les sensations fines disparaissent, pourquoi le goût s’émousse, comment l’homme devient disgracieux et roide, comment les dissonances, les exagérations viennent gâter le costume et les façons, pourquoi les mouvements et les formes finissent par être énergiques et discordants à la façon du branle d’une machine. […] Mais un sentiment plus fin et plus haut n’a rien à goûter là. […] Voyez le voyage de Mme d’Aulnay en Espagne, à la fin du dix-septième siècle.
elle était originale cette famille Cros… Un soir, à la fin d’un dîner, un fils ayant annoncé qu’il s’occupait de recherches pour ressusciter les morts, le père lui déclare qu’il s’opposait absolument à cette découverte, devant troubler les héritages. […] Un fin dîner, composé d’un potage au blé vert, de langues de rennes de Laponie, de surmulets à la provençale, d’une pintade truffée. […] À dîner, il y a Coquelin, le ménage Charcot, Gambetta, toujours en retard, et dont le retard fait sabrer la fin du dîner, dans l’impatience des invités pour la soirée. […] » À la fin, impatienté, Augier ne put se tenir de lui dire : « Je ne vous le conseille pas ! […] Cette parole impressionnait si vivement Villemain, qu’à la fin de la séance, lui prenant les mains, il lui disait : « Soyez bon pour moi !
Il aimait à raconter qu’à la seconde année de ce séjour, se promenant avec Ducis, ils rencontrèrent Jean-Jacques, bien près alors de sa fin. […] Quatre milles têtes sont encore dévouées au même supplice ; elles doivent être abattues avant la fin de frimaire. […] Mais peut-être espériez-vous alors que la fin de sa carrière amènerait plus vite le dénoûment préparé par vos exploits et votre politique. […] Il s’échauffa si fort à son monologue, qu’il tomba à la fin en une espèce d’étourdissement. […] Il dit qu’il ne prend rien, et la manière dont il le dit devient à l’instant cette fine perle qu’il a l’air de ne plus chercher.
Il assiste à une représentation du Portrait du peintre ; fin de leur querelle. […] Cette brouille met fin aux réunions d’Auteuil et de la rue du Vieux-Colombier. — 1666. […] Il prit à la fin le parti de le confier à mademoiselle De Brie, dont la tendre amitié essaya de l’en consoler. […] Pour être admis à ces cercles, il fallait avoir prouvé qu’on connaissait, comme le dit Madelon, « le fin des choses », « le grand fin », « le fin du fin », et y être présenté par un des hommes qui y donnaient le ton. […] Le prince donna des ordres pour mettre fin à cet abus.
À la fin du roman, le papillon a des ailes. […] Gérard de Nerval, qui eut la triste fin que vous savez, à M. […] À la fin justifiant les moyens, à la souveraineté du but. […] J’ai voté la fin du tyran. C’est-à-dire la fin de la prostitution pour la femme, la fin de l’esclavage pour l’homme, la fin de l’ignorance pour l’enfant.
Et, vous venez de le voir, cet élément comique, cher à Molière, au début et à la fin de son théâtre, se traduit par des images également sinistres. […] Il y a bien des manières d’observer ; Molière ne cherche pas l’observation fine et subtile ; il n’essaye pas de fouiller les replis perdus du cœur humain : non, il suit une voie large, une grande voie. […] Eh bien, prenez le langage de l’homme de cour dans Dom Juan, et vous trouverez des phrases hachées fin et menu comme celles de Voltaire, dans la scène où Dom Juan veut séduire Charlotte et Mathurine. […] Elle en sait déjà presque plus long qu’Agnès qui, à seize ans, sait à peine lire, et a été élevée au village ; cependant, il serait infiniment plus facile de jouer au plus fin avec Célimène qu’avec Agnès. […] La nature, très prévoyante en cela, n’a pas voulu, ce semble, que les hommes songeassent trop à la fin fatale de leur vie.