Nous la comparerons plutôt à l’une de ces représentations classiques qui avaient lieu à la fin du dernier siècle sur les théâtres de Russie et de Pologne. […] Vainement les maréchaux de Ségur et de Castries voulaient mettre fin à l’épisode.
Ainsi qu’Émile Deschamps semblait le pacificateur des classiques et des romantiques, Henri de Bornier me semble un intermédiaire original entre l’École de 1840 et les nouveaux venus de la fin du second Empire, un médiateur entre les derniers romantiques et les Parnassiens. — Saluons encore ses chants patriotiques : Paris et la guerre. […] Il faut même dire que, jusqu’à la fin, Mahomet est comme partagé entre ses trois rôles sans réussir à s’y reconnaître lui-même très distinctement.
Mais ceci un fait généralement reconnu que la fin de la campagne le ramena dans les bras de madame de Montespan. […] La rupture et la lettre qui l’annonce paraissent donc être de la fin d’avril ou du commencement de mai 1671.
Ses expressions sont vives, justes, pittoresques, pleines d’imagination, de délicatesse ; ses pensées, fines, ingénieuses, profondes ; ses réflexions, lumineuses, & le plus souvent vraies. […] Qu’on en cite les morceaux les mieux pensés, le plus exactement écrits, & qu’on les compare avec ceux que nous allons prendre au hasard dans les Œuvres de Saint-Evremont : on verra, d’un côté, des pensées communes, énoncées avec une prétention froide & géométrique ; de l’autre, des idées fines & profondes, développées avec délicatesse & vivacité.
En face du grand ouvrier de la morale de Jésus-Christ, de ce sombre fouilleur du cœur humain, Nicole, avec ses petits traités de morale, ne fait plus l’effet que d’un de ces patients tourneurs en ivoire qui cisèlent des cathédrales à mettre sous le pouce dans un dé de verre, et encore la cathédrale a un détail de fines nervures et de ténuité délicate que n’avait pas Nicole. […] Fénelon, qui s’efforce de mettre dans ses œuvres spirituelles ce qu’il n’avait pas, ce fin courtisan : le détachement du monde et l’amour du petit, comme dit Sacy, a plus de quiétude que d’élan.
Aux peaux plus fines, l’air mauvais est plus irritant ; et si l’on n’y prend garde, il s’ensuit des maladies singulières. […] Qu’il est bien, par exemple, de nous montrer, à la fin d’une scène joyeuse, Virginie à qui ces jeux de Paul (d’aller au-devant des lames sur les récifs et de se sauver devant leurs grandes volutes écumeuses et mugissantes jusque sur la grève) font pousser des cris de peur ! […] Dans tout le discours du colon : « Je passe donc mes jours loin des hommes, etc. », il a tracé son portrait idéal et son rêve de fin de vie heureuse. […] Ce sont deux vrais modèles d’une causticité fine et décente, compatible avec l’imagination et avec l’idéal. […] Bernardin n’a pas non plus médiocrement agi sur d’autres écrivains formés vers cette fin du siècle, et moins connus comme peintres qu’ils ne mériteraient, sur Ramond, sur Sénancour.
Le malheur des esprits fins, c’est qu’on leur prête encore plus de finesse qu’ils n’en ont. Fontenelle, en réduisant toute poésie au fin, espérait-il être assez poète, s’il faisait accepter au public son paradoxe ? […] On n’a que faire, d’ailleurs, d’être un savant pour goûter, dans le recueil de Fontenelle, les fins portraits qu’il a tracés. […] De toutes les qualités, celle qu’on attend le moins d’un jeune homme, la finesse, il l’eut tout d’abord, et il la garda jusqu’à la fin. […] Il a gardé les réticences calculées, l’obscurité ambitieuse, les minauderies, le fin poussé jusqu’à l’énigme, le pensé, comme on disait alors, la pointe, où vise quiconque préfère aux vérités les vues.
On sut gré de cette victoire, sans doute, avant tout à la grâce féminine qui avait réussi, en entourant de caresses le vieillard, à lui faire rétracter tout son passé révolutionnaire, mais aussi au jeune ecclésiastique qui avait su, quoi qu’on en dise, avec une habileté supérieure, amener à bonne fin une négociation où il était si facile d’échouer. […] Ce n’était ni la belle imagination qui assure une valeur durable à certaines œuvres de Lacordaire et de Montalembert, ni la profonde passion de Lamennais ; l’humanisme, la bonne éducation, étaient ici le but, la fin, le terme de toute chose ; la faveur des gens du monde bien élevés devenait le suprême critérium du bien. […] La mort de Louis XIV ne fut plus pour moi la fin du monde. […] Dans nos promenades à Gentilly, aux récréations du soir, nos discussions étaient sans fin. […] Qui a passé des années au port d’armes à la façon allemande est mort pour les œuvres fines ; aussi l’Allemagne, depuis qu’elle s’est donnée tout entière à la vie militaire, n’aurait plus de talent si elle n’avait les juifs, envers qui elle est si ingrate.
Il établit, comme base de son système, que l’homme est en proie à un mouvement sans fin : « L’Art de la danse, dit-il, est le plus réaliste de tous les arts. […] Les verticales sont représentées par les colonnades et par l’axe de la pyramide que formeront à la fin de l’acte le cercle des chevaliers prosternés à la base, les servants et porteurs au pied de la table, et, au sommet, Amfortas élevant verticalement la coupe, le tout éclairé par le cône lumineux dont le sommet est au-delà de la coupole. […] L’arrivée de Parsifal et de Gurnemanz, suivis de Kundry, marque la fin de la malédiction qui pèse sur le Gral. […] Jullien rapporte effectivement que Wagner refusa de poursuivre sa collaboration avec Melle Brandt à la fin des fêtes de 1882. […] Fin 1886, les collaborateurs furent de plus en plus nombreux et l’hebdomadaire devint un périodique international (Revue internationale de la musique et des théâtres, vers 1905).