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313. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Il s’incline, ô fils d’Alpin, sous le bruyant tourbillon. […] donne-moi la harpe, fils d’Alpin. […] La mort de son fils unique l’a profondément affecté, et l’a enlevé totalement aux Muses. […] Jean fut encore le seul des apôtres qui accompagna le fils de l’homme jusqu’à la croix. […] « Les deux fils de M. 

314. (1891) Impressions de théâtre. Cinquième série

Elle lui laisse trois fils. […] Que cette pécore au cœur sec épouse ce mauvais fils ! […] Alexandre Dumas fils. […] Alexandre Dumas fils. […] dit le fils. — Cinq cents francs, dit le père.

315. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Il ne voulait plus connaître le meurtrier de son fils. […] Saigne-nous, moi et mon fils. […] — Bonsoir, mon fils. […] — Nous baptisons le fils de Dieu. […] J’ai approché quelques-uns de ces fils de Dominique et de Lacordaire.

316. (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80

Sa jeune amie, devenue lady Élisabeth Forster, vivait en tiers avec elle dans le palais du duc ; l’épouse complaisante favorisa les amours de son mari et de son amie ; elle feignit d’accoucher d’un fils ; ce fils supposé passait pour être le fruit du commerce concerté d’Élisabeth Forster avec le duc de Devonshire. La première duchesse mourut sans révéler le secret ; le vieux duc épousa la mère de son fils, en sorte que l’enfant supposé était en réalité le fils du vieux duc et de la nouvelle duchesse de Devonshire ; seulement cette naissance était anticipée et illégitime. Les bruits de cette illégitimité parvinrent aux oreilles des véritables héritiers du nom et de la fortune de Devonshire ; on menaça le père, la mère et le fils d’un procès ; les témoignages domestiques abondaient ; des scandales si compliqués auraient fait une explosion déplorable dans l’aristocratie anglaise. Le vieux duc mourut en se taisant encore ; le jeune duc, fils présumé de la belle Élisabeth, avait une délicatesse de conscience et d’honneur qui ne lui permettait pas de se substituer sciemment aux droits des héritiers légitimes. […] Autour de ce trône ressuscité des fils de Louis XIV les salons politiques et littéraires avaient pullulé ; il y en avait dans tous les quartiers patriciens de Paris et pour toutes les nuances de l’opinion.

317. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176

Souvenez-vous, mon fils, de ces paroles ! […] Plusieurs sont enlevés par une mort soudaine et imprévue : car le Fils de l’homme viendra à l’heure qu’on n’y pense pas. […] Mon fils, marchez devant moi dans la vérité, et cherchez-moi toujours dans la simplicité de votre cœur. […] Le fils. […] Pour vous, mon fils, ne suivez pas vos convoitises, et détachez-vous de votre volonté.

318. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256

Indépendamment du comte de Virieu, du marquis de Barral, du marquis Alfieri et de son fils, avec lequel j’avais été élevé, je connaissais d’enfance presque toutes les illustres familles du Piémont : les Sambuy, les Ghilini, les Costa, pour avoir reçu avec eux une éducation commune chez les jésuites de Belley, dans ce collège soutenu par eux. […] Le vieux roi Ferdinand, pilote expérimenté et railleur, avait pris le parti d’abdiquer et de remettre le gouvernement à son fils, le prince héréditaire, plus propre que lui à se compromettre, soit avec les révolutionnaires, soit contre les puissances étrangères. […] Il écrivait à son fils, le régent de Naples, pour être communiquées au parlement, des dépêches pleines de l’éloge des chiens de chasse qu’il ramenait pour chasser le sanglier en Calabre. Il s’arrêta quelques mois à Rome avant de rentrer dans son royaume, pour laisser aux Autrichiens et à son fils, son lieutenant général, l’odieux et les embarras de sa restauration. […] « Et toi qui m’as vu naître, Albion, cher pays Qui ne recueilleras que les os de ton fils, Adieu !

319. (1739) Vie de Molière

Au lieu même de donner à son fils naturel un précepteur ordinaire et pris au hasard, comme tant de pères en usent avec un fils légitime qui doit porter leur nom, il engagea le célèbre Gassendi à se charger de l’instruire. […] Le crédit qu’il avait auprès du roi, paraît assez par le canonicat qu’il obtint pour le fils de son médecin. […] Molière en prit soin comme de son propre fils. […] Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la main de Molière, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de l’auteur. […] Molière aurait pu donner moins de prise à la critique, en supposant quelque autre homme que le fils du Grand Turc.

320. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Des épreuves bien douloureuses du dehors achevèrent de la pousser vers ces deux asiles, où elle allait être si ardente à se consumer : la perte d’abord de sa belle-sœur, la princesse de Conti, l’imbécillité et la mauvaise conduite de son fils aîné, le comte de Dunois, la mort surtout de son fils chéri, le comte de Saint-Paul. […] et mon fils ?  […] mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort ?  […] mon cher fils ! […] Pour moi, je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une pareille perte. » Et sept jours après cette lettre (27 juin) : « J’ai vu enfin Mme de Longueville ; le hasard me plaça près de son lit : elle m’en fit approcher encore davantage, et me parla la première, car pour moi, je ne sais point de paroles dans une telle occasion ; elle me dit qu’elle ne doutoit pas qu’elle ne m’eût fait pitié ; que rien ne manquoit à son malheur ; elle me parla de Mme de La Fayette, de M. d’Hacqueville, comme de ceux qui la plaindroient le plus ; elle me parla de mon fils, et de l’amitié que son fils avoit pour lui : je ne vous dis point mes réponses ; elles furent comme elles devoient être, et, de bonne foi, j’étois si touchée que je ne pouvois pas mal dire : la foule me chassa.

321. (1869) Cours familier de littérature. XXVII « CLVIIe Entretien. Marie Stuart, (Reine d’Écosse). (Suite et fin.) »

Quelques jours après, le 24 avril, comme elle revenait de Stirling, où elle avait été visiter son fils élevé loin d’elle, Bothwell, avec un groupe de ses amis en armes, l’attendit au pont d’Almondbridge. […] Elle ne refusait à Bothwell qu’une chose : la tutelle et la garde de son fils enfermé à Stirling. […] Le fils de Marie, Jacques II, avait été nourri par lui dans l’horreur de la religion de sa mère et dans le mépris de sa mère elle-même. […] Marie Stuart ne cessait pas de nouer et de renouer les fils des trames innombrables qui se rattachaient en elle à la cause catholique. […] Dis à mon fils qu’il se souvienne de sa mère. » « Pendant que la reine parlait, Melvil à genoux versait des torrents de larmes.

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