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417. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugues, Clovis (1851-1907) »

Clovis Hugues est bien frappé, vigoureux, facile, richement rimé ; la pensée qui l’anime est généralement élevée, et nul n’a plus de grâce quand il s’agit de peindre le charme de la nature.

418. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lemaître, Jules (1853-1914) »

Il y avait en effet dans les Médaillons, au milieu de pièces de premier ordre, des inégalités et des hasards (qui, d’ailleurs, donnaient au livre un air de jeunesse, et n’étaient pas déplaisants), trop d’habiletés faciles, de « belles chevilles » et de bric-à-brac parnassien.

419. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 7-11

Mais s’il n’est pas possible de tirer ces deux Pieces, d’ailleurs excellentes, d’une classe proscrite, il est du moins très facile d’adoucir la rigueur de leur condamnation.

420. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 343-347

Le peu d’ordre & de liaison qui y regnent, les contradictions qui y fourmillent, les saillies d’une imagination vive qui ne s’assujettit à rien, un cynisme qui brave tout & s’égaye aux dépens de tout, une licence qu’aucun objet n’arrête, & dont la Religion, la Morale & les Bienséances n’ont pu ralentir l’intrépidité, ont contribué, plus que tout le reste, à son mérite littéraire, parce qu’il est facile d’être neuf & piquant, quand on est hardi & caustique.

421. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 364-367

Son dessein est régulier, ses caracteres sont vrais, ses ornemens sont dispensés à propos, sa versification est douce & facile, mais elle manque de vigueur & de coloris.

422. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 45-49

Les trois Abbés qui gouvernerent son Ordre pendant sa vie, furent nommés d’après son choix ; & s’il eût eu envie de reprendre le gouvernement du Cloître, rien ne lui étoit plus facile que d’obtenir pour lui-même ce qu’il n’avoit jamais sollicité que pour les autres.

423. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Brenet » p. 257

haud facile emergunt, … etc. maxime vraie par toute la terre.

424. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Delille »

Voltaire dut accueillir aussi un disciple de cette poésie facile, spirituelle et brillante, qu’il ne concevait guère, pour son compte, plus profonde et plus sévère. […] Delille est élégant, facile, spirituel aux endroits difficiles, correct en général, et d’une grâce flatteuse à l’oreille ; mais la belle peinture de Virgile, les grands traits fréquents, cette majesté de la nature romaine : … Magna parens frugum, Saturnia tellus, Magna virum ; les vieux Sabins, les Umbriens laboureurs menant les bœufs du Clitumne ; cette antiquité sacrée du sujet (res antiquae laudis et artis)  ; cette nouveauté et cette invention perpétuelle de l’expression, ce mouvement libre, varié, d’une pensée toujours vive et toujours présente, ont disparu, et ne sont pas même soupçonnés chez le traducteur. […] « Son âme a quinze ans, aussi est-elle facile à connaître ; elle est caressante, elle a vingt mouvements à la fois, et cependant elle n’est point inquiète. […] Dans les châteaux, dans les familles, en province, partout, abondaient les poèmes de Delille ; on y trouvait, sous une forme facile et jolie, toutes choses qu’on aimait à apprendre ou à se rappeler, des souvenirs classiques, des allusions de collège à la portée de chacun, des épisodes d’un romanesque touchant, des noms historiques, des infortunes ou des gloires aisément populaires, des descriptions de jeux de société ou d’expériences de physique, des notes anecdotiques ou savantes, qui formaient comme une petite encyclopédie autour du poëme, et vous donnaient un vernis d’instruction universelle. […] Ce sont d’agréables madrigaux, de faciles et ingénieuses bagatelles, mais qui n’approchent pas du tour vif et galant des chefs-d’œuvre de Voltaire en ce genre.

425. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

Avec cela, une parole facile et brillante, un geste heureux, une voix d’un joli timbre, relevée d’un très léger accent méridional. […] Mais ce n’est pas très facile. […] Et cela est très facile comprendre. […] C’est une pièce d’été, facile à entendre et à suivre, sans duretés ni surprises, unie, aimable, douce, et même doucette. […] Car, lorsqu’on te laisse à toi-même, tu es un grand enfant sans fiel, facile à émerveiller, facile à attendrir, prompt au respect et à l’amour.

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