Une œuvre littéraire peut être comparée à une fleur ; la fleur dépend du rameau ; le rameau se rattache à une branche ; la branche se relie à un tronc ; nous sommes contraints, pour nous expliquer la fleur, de considérer l’arbre tout entier et le sol même où il a grandi.
Traduisons tout cela en langage plus simple : Par la complexité, par la solidarité, par la mobilité du vaste ensemble que l’historien d’une littérature embrasse, il est obligé : D’abord de distinguer, dans la suite ininterrompue des âges, des époques enfermées entre des dates aussi précises que faire se peut ; Ensuite de trouver la formule générale de la littérature pendant chacune de ces époques ; Puis d’indiquer, ses attaches, lors de ces mêmes époques, avec tous les phénomènes d’ordre divers au milieu desquels elle évolue ; Enfin, d’expliquer par quelles transitions et, si possible, par quelles causes et suivant quelles lois elle a passé de l’une à l’autre.
D’ailleurs, on ne manquait pas de modèles, puisqu’on avait entre les mains les chefs-d’œuvre du forum antique, et ceux de ce forum sacré, où l’orateur chrétien explique la loi éternelle.
Je me bornerai donc, dans cet avertissement, à déclarer que j’emploie le mot philosophie dans l’acception que lui donnaient les anciens, et particulièrement Aristote, comme désignant le système général des conceptions humaines ; et, en ajoutant le mot positive, j’annonce que je considère cette manière spéciale de philosopher qui consiste à envisager les théories, dans quelque ordre d’idées que ce soit, comme ayant pour objet la coordination des faits observés, ce qui constitue le troisième et dernier état de la philosophie générale, primitivement théologique et ensuite métaphysique, ainsi que je l’explique dès la première leçon.
Il seroit inutile d’expliquer ici que ceux qui, comme Polyeucte, parlent contre une religion l’ouvrage des hommes, parce qu’ils connoissent la verité, ne sont pas de ces impies que je proscris.
Chez lui, le chrétien double les forces du penseur, et sur la notion du pouvoir telle qu’il la conçoit et l’explique resplendit toujours cette main divine qui jette la lumière à tout, comme la main de l’homme y jette l’ombre.
La peinture n’était pas encore trouvée, ce qui s’explique naturellement : l’art du fondeur abstrait les superficies, mais il en conserve une partie par le relief ; l’art du graveur ou ciseleur en fait autant dans un sens opposé ; mais la peinture abstrait les superficies d’une manière absolue ; c’est, dans les arts du dessin, le dernier effort de l’invention.
Il explique que M. […] Taine a voulu définir certaines influences qui expliquent en partie l’œuvre d’un écrivain. […] Peut-être ses origines normandes expliquent-elles ses instincts nomades. […] Il a expliqué des mythes, comme celui d’Apollon hyperboréen, qui avaient dérouté avant lui les mythologues professionnels. […] Mon père, répliqua le jeune homme, je t’obéirai, mais daigne m’expliquer pourquoi nous devons taire notre malheur.
Lui-même explique l’équivoque qu’il a cru pouvoir employer. […] Il me paraît donc indispensable de raconter cette bataille, d’en expliquer les divers incidents. […] … » Un A qui lit, il faut expliquer ce mot. […] Plus tard, dans l’Examen du Menteur, il s’en expliquera un peu plus franchement. […] Dans la pièce espagnole, qui se déploie à l’aise, tout s’explique beaucoup mieux.