Et je regarde cette espèce d’ignorance, soit dans le corps de l’État, soit dans chaque citoyen, comme la plus funeste. […] … Ne jugez-vous pas que toute espèce de chant sur la lyre et toute composition dithyrambique ont été inventées en vue du plaisir ? […] Or ne vouloir qu’arriver au pouvoir par quelques moyens que ce soit et, parvenu là, ne savoir pas pour quoi faire, c’est une puérilité et une espèce de sauvagerie. […] C’est donc une espèce de blasphème que de dire que Dieu est cause de tout. […] La chose est d’observation et d’expérience ; et l’on peut ajouter, du reste, que le bien de l’espèce le veut ainsi.
Tel est son Dictionnaire des Hérésies, qui, par la maniere dont il est écrit, mérite d’être distingué de la foule des Compilations de cette espece.
Ses Pastorales sont très-variées, & offrent un agréable tissu de pensées naturelles, naïves, délicates, embellies par une versification douce, simple, facile, & qui forme le vrai caractere de cette espece de Production, dont la tendresse est l’ame, & l’aménité le coloris.
Son Livre des Loix civiles dans leur ordre naturel, excellent dans son espece, très-estimé de ceux qui étudient le Droit & la Morale, n’est point dépourvu du mérite littéraire, par la maniere pure & lumineuse dont il est écrit, & sur-tout par l’Introduction qui est à la tête de l’Ouvrage.
» Un cri poussé sur une note étrange et qu’on dirait un memento funèbre, une espèce d’avis discrètement formulé, mais voulant dire : « Messieurs les militaires, si on songeait un peu à son testament ? […] Ce soir, en descendant du chemin de fer, tous les voyageurs d’Auteuil regardent, avec un certain sérieux, l’espèce d’armoire blindée, dans laquelle se tiennent à partir d’aujourd’hui les chauffeurs. […] Plus d’eau cascadante, et dans l’espèce de boue restée dans le bassin, des soldats, encastrés dans les anfractuosités du rocher, lavent leurs chemises sales. […] La lecture de ses articles donne à ses lecteurs une espèce d’alacrité. […] que d’hommes de guerre de toutes les espèces et de toutes les façons !
Le plus supportable de ses Ouvrages est une espece d’Histoire en Vers, ou plutôt en rimes, divisée en sept Livres, que l’Auteur appelle honnêtes Loisirs.
« La science moderne, en fouillant cette terre, a découvert les restes informes de races d’hommes, d’espèces informes aussi, immenses ; … d’autres mondes, d’autres globes existent, auprès desquels celui-ci n’est rien… Les royaumes se succèdent et se détruisent ; une civilisation est remplacée par une civilisation. […] Cousin a vu toutes les destinées de l’humanité accomplies dans l’éclectisme réalisé socialement par la Charte, en dehors de laquelle il ne pouvait rien concevoir pour l’espèce humaine.
Et puis, il y avait bien des femmes du monde, charmantes, spirituelles, bonnes au fond et même très indulgentes quelquefois, mais railleuses au dehors et très prononcées contre tout scandale de la scène ; elles n’eussent pas été si fâchées d’en voir un, et elles espéraient bien en faire justice à coup d’épigrammes, avec cette espèce de cant si naturel et si facile au beau monde de tous les pays. […] Ordonio, édition vénitienne de Raymond de Ramière, est un égoïste, un fat un peu cru, comme sont les trois quarts des hommes de cette espèce dans leurs relations avec les femmes sensibles.
Sous la Restauration, cette littérature était encore contenue par des doctrines et des espèces de principes ; sous le régime des dix-huit années, elle n’a plus rien eu qui la contînt, et le désir du gain, joint au besoin de faire du bruit, a produit beaucoup d’œuvres qui ont contribué à la dissolution des pouvoirs publics et des idées. […] Poussée à ce degré, l’espèce (qu’on me passe ce mot scientifique) n’est-elle pas aussi un inconvénient, — Dieu me garde de dire un danger ?