Mais ne voulant plus rien laisser de vague dans la doctrine littéraire, je dois prévenir attentivement jusqu’aux moindres objections à ma méthode analytique, et entrer avec scrupule dans tous les détails sans crainte d’être minutieux. […] Mais quel est ce vieillard malheureux « Qui, dans l’ombre, ose entrer sous la tente d’Achille ? […] Le choix en est irréprochable : l’action de la Henriade peut entrer en concurrence avec celle de la Pharsale : leur importance est pareillement universelle et particulière. […] Entrons dans son labyrinthe d’actions, et tirons-nous-en le mieux possible. […] Il y est entré plus avant que l’Arioste qui retient son Astolphe à la porte de ce noir séjour, comme le héros de l’Odyssée.
Je n’entrerai pas dans le détail de son livre et ne ferai pas la critique de sa critique. […] — Entrez, entrez, monsieur, Nous en logeons bien d’autres. […] On entrait au monastère par deux portes qui se faisaient face, et dont l’une a été murée depuis. […] Mais, quand il entra, il ne vit que Schnoudi. […] Jacolliot avait assez à faire d’éviter que la pointe lui entrât dans les yeux.
Ceux qui entraient dans sa tente apercevaient une grande belle fille sans nom, sans histoire, favorite muette, dit M. […] Mais il suffit d’avoir lu Ronsard pour savoir comment l’hiatus peut entrer dans la mélodie poétique. […] Nous sommes ici en présence d’un conte populaire entré probablement sans beaucoup de retouches dans l’épopée. […] Chez Pascal, la raison, qui était formidable, eût, d’un seul coup, tout détruit dans le sanctuaire ; mais elle n’y entra jamais. […] Mais il avait de la prudence, et sa grande appréhension était que la raison n’entrât par surprise dans les choses de la foi.
Vers 1663, il entra dans la politique de Louis XIV de secourir le Portugal contre l’Espagne, mais de le secourir indirectement ; on fournit sous main des subsides, on favorisa des levées, une foule de volontaires y coururent. […] Ses parents eurent neuf enfants et peu de biens ; trois filles entrèrent au couvent, trois cadets suivirent l’état ecclésiastique. […] Peu nous importe ici : elle était bonne, elle était indulgente ; elle entra vivement dans les tourments de la pauvre Aïssé et n’épargna rien pour pourvoir à ses embarras. […] Je suis remplie de défauts, mais je respecte et j’aime la vertu… » Cette idée de vertu entra donc distinctement pour la première fois dans ce cœur qui était fait pour elle, qui y aspirait d’instinct, qui était malade de son absence, mais qui n’en avait encore rencontré jusque-là aucun vrai modèle. […] La fidèle Sophie, qui est aussi essentielle dans l’histoire de sa maîtresse que l’est la bonne Rondel dans celle de Mlle De Launay, ne tarda pas, pour la mieux pleurer, à entrer dans un couvent.
J’entrerai résolument dans l’action, et je consacrerai les années de ma maturité à la guerre, véritable vocation de ma nature, qui aime à jouer, avec la mort et la gloire, ces grandes parties dont les vaincus sont des victimes, dont les vainqueurs sont des héros. […] Le duc d’Orléans entra. « Tiens, dit le roi à son fils, voilà une lettre et une démission honorablement offertes ; lis cela. » Puis, se tournant vers M. […] Dites au roi que je ne puis pas compromettre mon honneur de royaliste en allant au Palais-Royal ou aux Tuileries ; je n’irais que pour lui confirmer de vive voix mon refus de ses faveurs, et le public, en m’y voyant entrer, croirait que j’y vais pour solliciter ces mêmes faveurs. […] J’entrai à la chambre, libre comme l’air de cette mer du Nord qui souffle où il veut, sans craindre les écueils, mais sans y pousser. […] J’entrai résolument dans la lice, j’y combattis corps à corps les deux habiles et éloquents ministres défectionnaires de la couronne ; la victoire me resta toujours, sinon dans le scrutin, du moins dans l’opinion.
Les Mysiens, satisfaits, allaient se retirer ; mais Atys, qui avait entendu leur demande, apprenant que son père s’y était refusé, entra et parla en ces termes : « Ô mon père, c’était autrefois mon plus beau droit et mon plus noble privilége d’aller chercher la gloire à la guerre ou dans les chasses périlleuses. […] Les Perses entrèrent dans Sardes ; un soldat perse s’élança pour tuer le roi. […] Il le voyait déjà dans un âge convenable, et se flattait de le faire aisément entrer dans ses vues, en confondant leurs communes injures. […] Il entra ensuite avec eux dans le détail de ce qu’il avait pratiqué pour donner la facilité de retirer une des pierres de la muraille. […] Les voleurs revinrent comme de coutume, et celui des deux qui entra le premier, s’étant approché d’un de ces vases, fut saisi subitement par le piége.
Or, avant d’entrer dans le détail des Œuvres de Gœthe, posons carrément qu’il n’a pas ce signe du génie, qui est mieux qu’un signe, car sans cela le génie n’est pas. […] Dans les lieux bas, les lumières s’éteignent quand elles y entrent… Phénomène que le monde intellectuel répète, le monde matériel et le monde moral n’étant que des répétitions de l’un dans l’autre, — des répercussions. […] Mais lorsque, pour son propre compte, il n’a plus fallu entrer dans des bonshommes connus mais être son bonhomme à soi-même, quand il a fallu sortir quelque chose du fond de soi et le planter dans l’âme d’autrui comme une flèche de feu, quand il a fallu être lyrique enfin, élégiaque, épique, grandiose, idéal en son propre nom, Gœthe est toujours demeuré court, et, qu’on me passe l’insolence de l’expression ! […] Ce fut dans son Voyage de Rome que le sentiment de l’art commença d’entrer dans cette âme septentrionale d’Allemand, glacée et brumeuse. […] Ici on sort de l’impuissance de l’esprit pour entrer dans toute la folie de l’orgueil. « J’ai beau faire pour être modeste, — disait Voltaire, — il m’est impossible de croire que je suis un sot. » Gœthe écrit moins gaîment : « Pour faire époque dans le monde, il faut une bonne tête et un grand héritage.
Le ciel l’emporta sur l’enfer, et il sortit de cette bibliothèque plus religieux qu’il n’y était entré. […] En 1811, M. de La Mennais prit la tonsure et entra au séminaire de Saint-Malo. […] À quatorze ans, Pierre-Jean entra en apprentissage chez M. […] Arnault, il entra, comme expéditionnaire, au secrétariat de l’Université, avec douze cents francs d’appointements. […] C’est donc par la poésie que nous entrerons dans l’étude de la littérature de la restauration.
Je voyais avec peine un jeune poète, dont je pressentais le magnifique avenir, entrer dans cette voie où la première place était prise, et je me disais tout bas qu’il serait dur de ne s’appeler que Thomas Ponsard.