Le rôle de Brutus très-grand (tellement, que c’est Brutus autant que Lucrèce qu’il faudrait intituler la pièce), conçu un peu en comique et même en bouffon, comme on se figure que l’aurait pris Shakspeare : d’ailleurs l’ensemble assez classique.
Il y a des détails spirituels, mais un ensemble désagréable, odieux.
Elles se perdent et disparaissent aujourd’hui dans l’ensemble du mouvement ; elles sont déjà oubliées de ceux même qui y assistèrent, et il faut, pour les y ramener avec précision, qu’une page d’une lettre toute jaunie, retrouvée entre deux feuillets d’un livre, vienne avertir et réveiller du plus loin leur mémoire.
Le drame, pour donner d’abord mon impression d’ensemble, me paraît valoir, surtout par la facture des vers, qui sont souvent fort beaux ; la faiblesse, à mes yeux, c’est que M.
Voici comme il décrit le Colosse de Rhodes : Que l’Isle où le Soleil chaque jour se récrée, Ne vante plus l’image à ce Dieu consacrée, Ce superbe Colosse en qui l’art des humains Consomma tant de jours, & lassa tant de mains, Dont la tête élevée au delà du tonnerre, Et les pieds embrassant & la mer & la terre, Sembloient, en leur stature épouvantable aux yeux, Joindre ensemble la mer, & la terre & les cieux.
Les anciens ont peu connu cette inquiétude secrète, cette aigreur des passions étouffées qui fermentent toutes ensemble : une grande existence politique, les jeux du Gymnase et du Champ-de-Mars, les affaires du Forum et de la place publique, remplissaient leurs moments, et ne laissaient aucune place aux ennuis du cœur.
Deux conceptions différentes de la relativité, l’une abstraite et l’autre imagée, l’une incomplète et l’autre achevée, coexistaient dans leur esprit et interféraient ensemble.
Dieu est comme l’âme du monde ; l’âme, qui est le plus ancien de tous les êtres, et qui est pour le vaste ensemble de l’univers le principe du mouvement, ainsi qu’elle l’est pour les êtres particuliers, animant la matière inerte à laquelle elle est jointe. […] Quant à l’esprit humain, il n’a point de ces lacunes dans le vaste ensemble de son histoire, et la science du mouvement en particulier ne présente pas d’interruptions ni de solutions de continuité. […] Deux personnes vont ensemble : l’une se montre et chante ou joue de la flûte ; l’autre se tient en arrière et tire la flèche au signal que le premier lui donne. […] « Tel est à peu près l’ensemble de la science morale et des questions qu’elle doit étudier dans tous leurs détails, sous toutes leurs faces. […] On peut bien combattre quelques-uns des enseignements qu’on a entendus, comme Aristote a combattu le système des Idées, avec plus de sévérité souvent que de justesse ; mais, tout en se faisant un adversaire, on ne reste bien des fois qu’un écho, et, en désapprouvant l’ensemble de la doctrine, on reproduit, à son insu, une foule de détails qu’on en tire, sans même les reconnaître.
Unité de l’oeuvre de Rousseau Maintenant regardons l’œuvre : Rousseau va nous en donner lui-même une vue d’ensemble ; voici comment le Français des Dialogues résume les écrits de Jean-Jacques, et en manifeste l’unité. […] De Condillac, et du temps où ils dînaient ensemble au cabaret, Rousseau a pu retenir le point de départ de l’Émile, le principe de la méthode : partir toujours de faits sensibles, aller du concret à l’abstrait, faire découvrir à l’enfant toutes les idées au lieu de les lui enseigner. […] Et si Rousseau a été dans l’ensemble un éloquent défenseur de la morale, on peut trouver que, dans la Nouvelle Héloïse, et dans les Confessions, il décerne parfois bien singulièrement des brevets de vertu, ou qu’il appelle de ce nom des actes que nous appellerions de noms contraires. […] Nous devrons y revenir, toutes les fois que nous voudrons organiser l’ensemble ou réformer une partie de l’éducation. […] Cependant, dans l’ensemble, son éloquence est sincère et chaude ; son style est d’une matière solide et d’un beau timbre.