Chaque famille avait son tombeau, où ses morts venaient reposer l’un après l’autre, toujours ensemble. […] La religion domestique défendait à deux familles de se mêler et de se fondre ensemble. […] Au temps de Démosthène, les parasites avaient disparu, mais les prytanes étaient encore astreints à manger ensemble au Prytanée. […] Cette religion était un ensemble mal lié de petites croyances, de petites pratiques, de rites minutieux. […] Tout cet ensemble était compris dans le titre de citoyen et se perdait avec lui.
« Oui, Romains, vous que j’honore et que je révère à l’égal des dieux immortels, oui, mon vœu le plus ardent, le premier besoin de mon cœur sera toujours de paraître à vos yeux, aux yeux de votre postérité et de toutes les nations, digne d’une cité qui, par ses unanimes suffrages, a déclaré qu’elle ne se croirait rétablie dans sa majesté que lorsqu’elle m’aurait rétabli moi-même dans tous mes droits. » XVI Dix volumes contiendraient à peine ces plaidoyers et ces harangues politiques, autant de chefs-d’œuvre de pensée, de sentiment et d’élocution, que nous parcourrons bientôt ensemble quand nous traiterons spécialement de l’éloquence. […] « Je suis loin de regretter, dit alors Lucullus, les heures employées à ces entretiens ; quand nous nous trouverons réunis, surtout dans nos jardins de Tusculum, nous pourrons souvent débattre ensemble ces belles questions, etc. » Et ils s’embarquent à la fin du jour dans un silence plein de pensées. […] — C’est à quoi il faut que nous travaillions ensemble, et de quoi nous nous entretiendrons plus d’une fois. […] Cicéron, mon cousin germain, que j’aime comme s’il eût été mon frère, nous fîmes dessein de nous aller promener ensemble l’après-midi à l’Académie, parce que, dans ce temps-là, il ne s’y trouvait d’ordinaire presque personne.
L’esprit de la France était très troublé, très peu propre par conséquent à jeter un regard d’ensemble et surtout un regard impartial sur la Révolution française, très peu propre aussi à porter un jugement sain et définitif sur les hommes qui avaient été, en bien ou en mal, les grands acteurs de cette révolution. […] Dupont (de l’Eure), type d’honneur démocratique, qui était ministre à cette époque, m’a bien souvent rappelé cette lettre et cette démission, qui l’avaient frappé, pendant que nous étions ensemble, et dans un même esprit de résistance aux excès populaires, à la tête de la république, en 1848. […] Sauvons ensemble la constitution parlementaire, et restons ensuite, vous ce que vous êtes, et moi ce que je suis. » Ce discours existe ; on peut le relire à sa date. […] Ils avaient renversé ensemble ; à quel titre le démolisseur de la veille se présentait-il comme le conservateur du lendemain ?
Dès lors, vous pouvez causer ensemble. […] Encore faut-il qu’elle porte sur d’assez vastes ensembles pour que nous y puissions saisir les justes relations que soutiennent entre elles les œuvres particulières. […] — Mais j’irai plus loin : pendant que j’y suis, je songe à ces pasteurs « esprits forts », qui ne croient que bien juste en Dieu ; et, comme tout à l’heure je conciliais mal le sacerdoce avec le ménage, voilà maintenant que j’ai peine à concevoir le sacerdoce lui-même dans une religion rationaliste (si ces mots peuvent aller ensemble) ou qui tend au rationalisme. […] Mais Malartot, tenancier de beuglant, et ses pensionnaires ; Mme Anaïs, mère de Zaza, une Mme Cardinal, sans aucune tenue et adonnée à la boisson ; le bon Cascart, si soucieux de l’avenir de Zaza et qui conspire si cordialement avec la mère pour sauver la fille en la livrant au bon gâteux Dubuisson ; tous ces gens-là, — dont chacun, pris à part, ne serait peut-être que comique et pourrait même exciter en nous une sorte de sympathie veule et amusée, — ne laissent pas de former, tous ensemble, une société par trop uniformément crapuleuse et autour de qui flotte pesamment une atmosphère par trop épaisse de vice tranquille.
Ses romans forment, dans leur ensemble, une sorte de traité de physiologie, qui est pourtant une œuvre d’art. […] Ces souvenirs lui revinrent, et il fut bientôt persuadé que les phénomènes d’hérédité fournissaient une liaison suffisante à une série de romans dont chaque volume serait un tout, et qui pourtant ne pourrait être comprise et jugée que dans son ensemble. […] Le lendemain, ils partirent ensemble, mais pour faire marronner sa femme, il remit devant elle vingt francs à la prostituée7 » Et maintenant, dites que L’Assommoir est un tissu de mensonges et d’exagérations. […] Il n’a pas faim : il boit Et tous deux arrivent ensemble à croupir dans la fange, végéter dans le vice sans en sentir la puanteur.
Dans cet ensemble de leçons, il aborde successivement les différents genres de poésie, l’épopée, l’ode, la tragédie, la satire, le poème didactique, l’églogue, la fable.
De graves négligences dans l’ordonnance de ce poème, l’incohérence des détails, l’obscurité de l’ensemble, les singularités d’un système de versification qui a bien sa grâce et sa douceur, mais qui a aussi ses défauts particuliers, toutes ces taches que des critiques, à la vérité bien sévères, avaient remarquées dans la première publication de M. de Vigny, ne peuvent être reprochées à la seconde.
Quoique l’ensemble de ses arguments ne paraisse pas de nature à produire la conviction, il faut reconnaître qu’il a produit des faits difficiles à expliquer dans l’opinion contraire à la sienne.
En 1620, il avait dix-neuf ans, et la reine dix-huit ; leur jeunesse ne les empêchait pas de vivre ensemble très froidement.