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990. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Alphonse Daudet »

Malgré les changements politiques survenus, malgré des malheurs qui auraient dû être des leçons, le Paris actuel est, de mœurs, à peu près celui de l’Empire, et le Paris de l’Empire ne différait pas beaucoup du Paris observé et peint par Balzac. […] Faisant un roman dont le sujet était les mœurs de l’Empire, dans lequel cette personne tenait tant de place, le romancier ne pouvait pas l’oublier.

991. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

Après les générations de l’Empire qui avaient servi, administré, combattu, il en vint d’autres qui étudièrent, qui discutèrent, qui rêvèrent.

992. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Appendice. »

Mérimée, la vue plus réfléchie des choses envisagées à distance, un principe de patriotisme et de générosité aussi, qu’il ne faudrait point méconnaître et qui avait trouvé jusqu’à un certain point sa satisfaction dans les événements d’Italie, l’avaient amené à des sentiments favorables à la politique de l’Empire et de son chef illustre.

993. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET (La Confession d’un Enfant du siècle.) » pp. 202-217

Le sujet de cette confession est celui-ci : Un jeune homme qui a dix-neuf ans au commencement du récit et vingt et un ans à la fin, Octave, né vers 1810, de cette génération venue trop tard pour l’Empire, trop tard (malgré sa précocité) pour la Restauration, et qui achève, en ce moment, son apprentissage dans le conflit de toutes les idées et sur les débris de toutes les croyances, Octave est amoureux ; il l’est avec naïveté, confiance, adoration, et, jusque-là, il ressemble aux amoureux de tous les temps ; mais au plus beau de son rêve, un soir à souper, étant en face de sa maîtresse, sa fourchette tombe par hasard, il se baisse pour la ramasser, et voit… quoi ?

994. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre VII. Du style des écrivains et de celui des magistrats » pp. 543-562

Sans doute les plus grands hommes connus n’ont pas tous été distingués comme écrivains ; mais il en est très peu qui n’aient exercé l’empire de la parole.

995. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »

Mais les hémistiches distincts, les rimes régulières, le ton soutenu, la friperie mythologique ou galante, Vénus et l’Amour, les pleurs et les ardeurs, reprennent bientôt leur empire.

996. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre II. Signes de la prochaine transformation »

Il refusa sous le Consulat une place de sénateur, et sous l’empire la Lésion d’honneur, « Je suis catholique, poète, républicain et solitaire, disait-il : voilà les éléments qui me composent et qui ne peuvent s’arranger avec les hommes en société et avec les places. » — OEuvres, Paris, 1827, 6 vol. in-18.

997. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Baudelaire, Charles (1821-1867) »

Nous rêvons un empire et nous le conquerrons ; Mais ton Ombre égarée aux bois expiatoires Nous conduit au chant clair de ses pâles clairons.

998. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « De la question des théâtres et du Théâtre-Français en particulier. » pp. 35-48

Cet esprit qu’on croyait inhérent à l’ancienne société a triomphé de tout ce qui l’a modifiée successivement et détruite ; il a triomphé de 89, de 93, de l’Empire, du régime constitutionnel des deux Chambres.

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