Brigitte si douce et parfaite, il ne saurait la comprendre. […] Le doux amour est cruel. […] Le doux et tendre Célio ? […] Votre lettre est une douce et généreuse joie ; je m’en pénètre. […] douce est l’herbe du Sahel ; et tes fleurs d’orangers !
Et je le revois, son doux et triste visage, avec les changements de physionomie, que ne donne pas un portrait, dans trois ou quatre circonstances, laissant en vous, on ne sait comment, un cliché de l’être aimé, en son milieu de ce jour-là. […] voici la pauvre bête, dans sa souffrance ayant besoin qu’on soit près d’elle, et elle vous suit de ses deux grands yeux tristes, quand on s’éloigne, et elle vous salue d’un petit miaulement, quand on revient, et elle vous remercie de votre caresse, par un petit ronronnement tout doux. […] la grande jouissance, après ces temps, si implacablement beaux, de passer la soirée à entendre la pluie tomber, goutter, avec son doux bruit, sur les feuilles. […] Un charmant trio, que la réunion de ces trois femmes : ma tante avec sa figure brune, pleine d’une beauté spirituelle ; sa belle-sœur, une créole blonde, avec ses yeux d’azur, sa peau blanchement rosée, et la paresse molle de sa taille ; ma mère avec sa douce figure et son petit pied. […] Une danse qui est une douce oscillation des torses, s’enfiévrant peu à peu, et d’où se détache et jaillit de temps en temps, une femme devant son fiancé, devant l’homme aimé, et qui se torsionne debout, comme sous une étreinte passionnée, et passant sa main entre ses cuisses, la retire, et la montre tout humide de la jouissance amoureuse.
Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre.
Mais ce petit livre est aussi écrit, et surtout, nous dit le poète, pour prendre congé des douces choses, Des choses sans pitié, des choses sans retour, pour dire le chant vespéral de l’angélus, irrévocable clôture de la bonne ou mauvaise journée.
L’air de ce soir, amie, est étrangement doux.
Voici de beaux vers : Jette cet or de deuil où tes lèvres touchèrent, dans le miroir du sang, le reflet de leur fleur mélodieuse et douce à blesser !
Il y a dans la grâce souriante et apaisée de sa poésie comme un ressouvenir très doux d’André Chénier.
Une raison prématurée lui ayant fait connoître de bonne heure, que rien ne contribuoit plus que les Belles-Lettres & les Sciences à rendre la vie douce & agréable, il a consacré à l’étude un temps que les personnes de son âge & de son rang donnent ordinairement aux plaisirs & à la dissipation.
Quant à ses petites Poésies, elles seroient plus piquantes, si les apostrophes & les exclamations n’y étoient pas trop répétées, si le style en étoit aussi doux & aussi moëlleux, que la versification en est vive & serrée.