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511. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre I. Objet de ce livre. — Retour de l’âge divin » pp. 357-361

Lorsqu’il eut par des voies surnaturelles éclairé et affermi la vérité du christianisme, contre la puissance romaine par la vertu des martyrs, contre la vaine sagesse des Grecs par la doctrine des Pères et par les miracles des Saints, alors s’élevèrent des nations armées, au nord les barbares Ariens, au midi les Sarrasins mahométans, qui attaquaient de toutes parts la divinité de Jésus-Christ.

512. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Mais encore, et telle quelle, leur doctrine était bonne et nécessaire. […] En doctrine religieuse et philosophique bien peu de ces jeunes gens ont des informations précises. […] Son nom indique le sens qu’elle a voulu, qu’elle a réalisé : non pas la vulgarisation mais la précision des doctrines esthétiques de Wagner. […] Le principe ancien d’un assemblage étranger à toute pré-entente de doctrines y présidait. […] Nulle doctrine, d’ailleurs ; d’abord le nom de M. 

513. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Cet étourdi, qui ne laissa pas, à ses heures, d’être un homme prudent, n’a pas toujours, tant par étourderie que par prudence, proclamé formellement ni soutenu énergiquement ces trois doctrines. […] Les dispositions de la loi pénale suffiraient pour les réprimer. » Voilà la pure doctrine libérale en cette matière, la doctrine libérale intégrale et absolue. Mais de cette doctrine les républicains despotistes, les républicains autoritaires et même beaucoup de républicains modérés étaient aussi éloignés que possible, comme on peut croire, et tenaient la doctrine de M. Goblet pour une doctrine ultra-cléricale. […] Cette loi, comme nous l’avons vu, s’est placée entre les deux doctrines exposées ci-dessus.

514. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Et, donc, les principales doctrines de la philosophie moderne proviennent de Descartes. […] En somme, voici deux doctrines. […] Ce qu’il va chercher dans Montaigne, c’est la doctrine et c’est le moi. […] Cependant il a, sinon sa doctrine, au moins ses prédilections. […] Ainsi tournent les doctrines ; et elles tournent mal.

515. (1927) André Gide pp. 8-126

Le fils aîné du pasteur, Jacques, étudiant en théologie, s’éprend de Gertrude, et le drame se complique d’un conflit de doctrine. […] On sait d’ailleurs que Claudel est aussi libéral dans la conduite de sa vie qu’absolu dans sa doctrine. […] Massis est digne des plus saines doctrines de l’Église et des meilleures traditions du moyen âge. […] On avouera que le dadaïsme réalise l’aboutissement logique des doctrines de M. l’abbé Bremond. […] Que les ennemis des doctrines d’Hugo et de Flaubert les combattent, c’est bien leur droit, mais ne pourraient- ils y mettre quelque impartialité ?

516. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Ponsard » pp. 301-305

Et d’abord, il s’est présenté lui-même, tel qu’il est, avec son propre accent, avec ses sentiments et ses doctrines ; il n’a pas emprunté aux traditions académiques les exordes tant de fois renouvelés : il a parlé à sa manière, modestement, honnêtement, traçant de l’homme de lettres et du poète le caractère et le rôle qu’il conçoit, et s’y peignant lui-même avec cette sincérité élevée qui vient du cœur : on a senti dès ses premières paroles quelqu’un qui ne se mettait ni au-dessus ni au-dessous de ce qu’il devait être.

517. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVI » pp. 301-305

Victor Hugo, qui dit que les doctrines de Port-Royal sont encore aujourd’hui la lumière intérieure de quelques grands esprits, a dû achever de bien disposer le vieux maître.

518. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »

Et, disons-le en passant, dans cette mêlée d’hommes, de doctrines et d’intérêts qui se ruent si violemment tous les jours sur chacune des œuvres qu’il est donné à ce siècle de faire, le poète a une fonction sérieuse.

519. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IV. Si les divinités du paganisme ont poétiquement la supériorité sur les divinités chrétiennes. »

Notre système théologique nous paraît plus beau, plus régulier, plus savant que la doctrine fabuleuse qui confondait hommes, dieux et démons.

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