Sans doute il déplore la Révolution ; il demande le rétablissement des substitutions ; il veut que l’on rende au clergé ses biens. […] Mais elle faisait la part de la royauté beaucoup moindre, elle était contraire à l’hérédité de la chambre haute, et demandait l’extension du droit électoral. […] Il nous apprend « que toutes choses ne sont pas dans le monde comme elles devraient l’être. » Il nous assure que lorsque le peuple aura le suffrage universel, « les enfants ne demanderont plus à leurs pères le pain qui leur manque et que le vieillard rassasié de jours se réjouira dans le pressentiment intime et mystérieux d’un nouveau printemps et d’une nature nouvelle. » Les seules idées qui aient un peu de corps dans ces écrits sont celles qu’il emprunte à l’école socialiste, école plus riche en penseurs que l’école démocratique, et qui précisément à cette époque commençait à s’allier à elle.
Cet écrivain n’a pas prévu qu’on lui demanderait pourquoi Hercule étouffant le lion de Némée serait beau en peinture, et Samson fesant la même action déplairait ? […] Notre abbé Galiani que j’aime autant écouter quand il soutient un paradoxe que quand il prouve une vérité, pense comme Webb ; et il ajoute que Michel-Ange l’avait bien senti ; qu’il avait réprouvé les cheveux plats, les barbes à la juive, les physionomies pâles, maigres, mesquines, communes et traditionnelles des apôtres, qu’il leur avait substitué le caractère de l’antique, et qu’il avait envoyé à des religieux qui lui avaient demandé une statue de Jésus-Christ, l’Hercule Farnèse la croix à la main ; que dans d’autres morceaux, notre bon sauveur est Jupiter foudroyant ; st Jean, Ganymède ; les apôtres Bacchus, Mars, Mercure, Apollon, etc. Je demanderai d’abord : le fait est-il vrai ?
Ils demandent toujours à celui qui s’avance hors des rangs : Où est ta mission ? […] Les autres, n’étant point enchaînés par la parole, sont plus accessibles aux idées nouvelles ; ils ne demandent à l’homme qui s’avance hors des rangs avec une bannière d’autre mission que celle qu’ils lui donnent à l’instant même. […] Voyez ce que dit Samuel aux peuples qui demandaient un roi.
La nonciature de Mgr Pecci eut en Belgique une influence déterminante et si heureuse que, quand il fut rappelé, Léopold demanda pour lui à Grégoire XVI le cardinalat. […] Louis Teste, qui se demande pourquoi, ne répond pas à cette question. […] C’est, en effet, après ces trente-deux ans d’épiscopat dans un pays pacifié par lui et qui l’avait demandé spontanément pour évêque, se souvenant de l’autorité virile qu’il y avait exercée comme délégat, qu’il en est sorti un jour, mûr pour la papauté et Pape !
Le lecteur ne peut lui demander légitimement que d’être sincère. […] Mais à quelqu’un qui lui demandait conseil pour entreprendre un roman, qu’indiquait-il comme lecture ? […] Il ne se demande pas si vous en douterez. […] Ce politique désabusé a demandé à l’histoire religieuse un alibi et une consolation. […] » demandait M. de Bethmann-Hollweg à sir Edward Groschen.
Je demanderai à citer ici quelques-unes de ces pensées, en les isolant de manière à les mettre plus en saillie. Car, pour louer ensuite plus à mon aise M. de Latena, je veux en passant avouer une disposition de mon esprit qui est peut-être un faible, mais dont je ne puis faire tout à fait abstraction dans mes jugements : je suis (sans être Alcibiade) du goût de celui-ci, à qui Socrate disait : « Vous demandez toujours quelque chose de tout neuf ; vous n’aimez pas à entendre deux fois la même chose. » Je suis de ceux qui, dans cet ordre moral, pencheraient plus volontiers du côté du nouveau (si le nouveau est possible) que du trop connu ; en ce qui est de l’expression, le brillant du tour et la pointe (dans le sens des anciens) ne me déplaisent pas non plus autant qu’à d’autres.
Je donnerai donc ici, d’abord, une courte préface qui m’a été demandée pour une nouvelle édition d’Adolphe, et j’ajouterai à la suite quelques-unes des notes que j’avais recueillies autrefois dans les conversations de Mme Récamier. […] À défaut de fraîcheur et de charme, il y a tant de vérité dans ce roman tout psychologique que, malgré les légers déguisements dont l’auteur a enveloppé son récit, on s’est demandé tout d’abord, quand le petit livre parut, quelle était cette Ellénore, car certainement elle avait vécu, et l’on n’invente pas de semblables figures.
Il fait alors à l’évêque une demande d’habiter dans le diocèse, d’y dire la messe, d’y confesser : demande accordée.
Ne venez donc pas me demander des conseils d’habileté ; je suis peu qualifié pour cela. […] Ne demandez jamais aucun mandat ; n’en refusez aucun ; ne déclinez pas la responsabilité ; mais ne la cherchez pas.