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512. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pottecher, Maurice (1867-1960) »

Pottecher est un jeune écrivain qui s’était fait connaître naguère par des œuvres délicates et charmantes.

513. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 223-229

Un style délicat & correct, un petit ton de minauderie, une morale légere & tout-à-fait du bel air, les rendent un Code amusant pour les têtes frivoles, sans qu’il puisse prétendre au suffrage des ames sensées.

514. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 381-387

Les Etres moraux, les Personnages métaphysiques qui y figurent, révoltent un Lecteur délicat, & font tort à quelques-unes, qui ne sont jugées sans examen, que parce que les autres sont justement méprisées.

515. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre XII. Suite du Guerrier. »

Le chevalier était tendre et délicat.

516. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205

Tous méritent les plus grands éloges par leur précieux dessin et le style délicat dans lequel vous les avez traités.

517. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 49, qu’il est inutile de disputer si la partie du dessein et de l’expression, est préferable à celle du coloris » pp. 486-491

Tous les hommes n’ont pas le même sens également délicat.

518. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375

La religion nous fait un devoir de la charité envers tout le genre humain ; elle admet à la seconder dans l’enseignement de ses préceptes sublimes les plus doctes philosophies de l’antiquité païenne ; elle a adopté, elle cultive trois langues, la plus ancienne, la plus délicate et la plus noble, l’hébreu, le grec, et le latin.

519. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Ce point d’honneur, qui ne permet pas à une femme de partager la couche du meurtrier de sa famille, a quelque chose de si délicat, de si généreux, que toutes les réflexions doivent se taire. […] On charge d’un ministère si délicat un jeune homme décrié, diffamé pour ses crimes, objet du courroux céleste, et sous la verge des furies. […] Les gens de goût, les connaisseurs délicats n’aiment point qu’on les bourre de préceptes tout crus ; ils n’admettent que les leçons qu’ils savent tirer eux-mêmes de la peinture des mœurs de la société. […] On ne peut se figurer l’abondance de bons mots, de quolibets, de plaisanteries que ce sujet a fournis à Montfleury, peu scrupuleux et peu délicat de son naturel. […] Des combinaisons de mots, voilà l’esprit du jour : aussi Dieu sait à quel point nous sommes délicats sur les mots !

520. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Or voici ce que Farcy venait d’écrire à Sainte-Beuve, quelques semaines auparavant, sur les Consolations : « Dans le premier ouvrage (dans Joseph Delorme), c’était une âme flétrie par des études trop positives et par les habitudes des sens qui emportent un jeune homme timide, pauvre, et en même temps délicat et instruit ; car ces hommes ne pouvant se plaire à une liaison continuée où on ne leur rapporte en échange qu’un esprit vulgaire et une âme façonnée à l’image de cet esprit, ennuyés et ennuyeux auprès de telles femmes, et d’ailleurs ne pouvant plaire plus haut ni par leur audace ni par des talents encore cachés, cherchent le plaisir d’une heure qui amène le dégoût de soi-même. […] Sa constitution délicate et les maux de poitrine dont il était affecté le déterminèrent, vers l’année 714 ou 715, vers l’âge de trente ans, à chercher un ciel plus chaud…” « Mais ceci tombe dans la conjecture. — Le plus voyageur des critiques, M.  […] « Ayant renoncé, non pas de cœur, à son pays de Mantoue, Virgile, comblé des faveurs d’Auguste, passa les années suivantes et le reste de sa vie, tantôt à Rome, plus souvent à Naples et dans la Campanie Heureuse, occupé à la composition des Géorgiques, et, plus tard, de l’Énéide ; délicat de santé, ayant besoin de recueillement pour ses longs travaux ; peu homme du monde, mais homme de solitude, d’intimité, d’amitié, de tendresse ; cultivant le loisir obscur et enchanté, au sein duquel il se consumait sans cesse à perfectionner et à accomplir ses œuvres de gloire, à édifier son temple de marbre, comme il l’a dit allégoriquement. […] « Tout cela est deviné à ravir et de poète à poète : mais l’amour-propre en souffrance et les passions non satisfaites me semblent des conjectures très hasardées : parlons seulement de l’âme délicate et sensible de Virgile et de ses malheurs de jeunesse. […] Combattant sans beaucoup de difficulté l’opinion exagérée qu’on pourrait se faire de la chasteté de Virgile, il ajoute : “Plus délicat de tempérament qu’Horace, Virgile s’abandonna avec moins d’emportement que son ami, mais avec aussi peu de scrupule, aux plaisirs de Vénus.

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