Lafenestre, un écrivain tout nouveau ; son volume : Les Espérances, contient un sonnet sans défaut et un long poème, et le poème vaut le sonnet.
L’esprit ne plaît que quand il brille dans son vrai genre, & la chaleur fantastique de quelques-uns de nos Poëtes ne supplée point au défaut de naturel & de fécondité qu’on a raison de leur reprocher.
Si l’on fait attention que ce Sonnet fut composé vers l’an 1640, on sera plus porté à excuser ses défauts.
Avec tous ces défauts, c’est un grand et beau tableau.
Ce factum était intitulé : Avis à la branche espagnole sur ses droits à la couronne de France à défaut d’héritiers. […] De là les deux défauts extrêmes de la poésie de Catulle : la grossièreté latine et le raffinement alexandrin. […] Eugène Manuel, Edouard Grenier, Alphonse Daudet, Lucien Pâté, Louis Ménard n’ont rien de ce défaut ou de cette qualité. […] L’indépendance d’un sage, d’un prophète, d’un homme de Dieu, devant tous les partis et tous les combattants, voilà ce qui lui a fait défaut. […] Il a outré tous ses défauts.
De l’homme, le positivisme ne nous montre que le squelette : tibias, fémurs, bassin, cage thoracique, tout s’y agence parfaitement, mais ce squelette a le défaut de ne pas marcher ; M. […] J’ai vu représenter La Nave à Venise même ; malgré les graves défauts de cette « tragédie », et bien que les prophéties après coup soient un truc un peu facile, j’avoue que cette évocation, toute lyrique, fit vibrer tout mon être du frisson de la beauté. […] Et tout se tient : l’artiste qui réalise une œuvre de beauté, atteint par là même au Bien, sans y avoir visé ; et inversement : une œuvre qui contredit aux notions les plus élémentaires de la morale ne saurait être une œuvre de beauté sincère ; elle peut s’imposer un temps, par la réclame, par ses défauts autant que par ses qualités ; elle ne durera pas. […] Le défaut que M. […] La plupart semblent croire que, depuis Eschyle jusqu’à Ponsard, la tragédie soit une forme immuable et douée de certaines vertus (ou défauts) intrinsèques ; pour les uns elle est la forme suprême, la seule bonne, du théâtre sérieux ; pour les autres, elle est la prison où les talents s’étiolent.
Qu’on la presse de questions, qu’on la pousse sur les moyens, sur le but, sur la tradition légitime et le symbole, la voilà qui s’arrête ; son abondance de cœur lui fait défaut, et elle se retourne, en l’interrogeant, vers M. […] Le second volume offre quelques défauts qui tiennent au romanesque : je crois sentir que l’invention y commence. […] Comme on retrouve là cette frêle et tendre adolescence jetée au bord de l’abîme, cette nature d’âme aimable, mystique, ossianesque, parente de Swedenbourg, amante du sacrifice, ce jeune homme qui, comme René, a dépassé son âge, qui n’en a su avoir ni l’esprit, ni le bonheur, ni les défauts, mais que le Comte, d’une voix moins austère que le Père Aubry pour Chactas, conviait seulement à ces douces affections qui sont les grâces de la vie, et qui fondent ensemble notre sensibilité et nos vertus ! […] Mais ces défauts de goût y sont rares, aussi bien que quelques locutions vicieuses (en imposer pour imposer), qu’un trait de plume corrigerait.
Si c’est un défaut, j’en conviens ; mais j’en conviens sans m’en accuser et sans m’en repentir. […] C’est possible ; mais j’ai toujours cru que la peinture n’était pas un défaut dans ces tableaux écrits qu’on appelle la grande histoire. […] Encore une fois, mon livre est plein de défauts ; mais, malgré ces défauts, c’est de tous les livres historiques publiés en Europe depuis Jean-Jacques Rousseau, dans la fièvre d’engouement qui saisit l’Europe à l’apparition de la Nouvelle Héloïse, c’est celui de tous les livres sérieux qui a été le plus vite et le plus persévéramment dévoré par la curiosité publique depuis son apparition ; c’est celui qu’on a accusé bien à tort d’avoir assez ébranlé les esprits en France et en Europe pour avoir fait une révolution en France et huit ou dix révolutions en Europe.
III Je l’affirme donc avec sécurité, voilà le défaut de cette cuirasse d’or : l’imagination dans les choses ne s’équilibrant pas avec l’imagination dans les mots. […] On signala, dans le nouveau livre de Victor Hugo, alors qu’il parut, comme des modèles de ridicule inattendu, des défauts qui n’avaient de nouveau que la critique qu’on en faisait. […] Tout l’est en lui : le talent, les qualités et les défauts, les élans, les défaillances, le succès, les chutes, les opinions, la niaiserie comme le génie, les maladresses, les ridicules, tout, — même les chansons, même les caprices, ces choses charmantes ordinairement petites ! […] Toutes les qualités en sont parties, mais tous les défauts y sont restés.