Elle était moins bonne que sensible, et avait conservé, à un âge mûr, les défauts d’une pensionnaire ; elle avait le caractère d’un enfant gâté, était irascible et pleurait même quand on troublait ses habitudes ; par contre, elle était aimable et gracieuse lorsqu’on remplissait ses désirs et qu’on ne la contredisait point.
Enfin, il y a une chose qui m’embête chez le plus grand homme de lettres incontestablement du passé : c’est le défaut d’imagination.
Il tend à une perfection toute plastique, et c’est là le plus grand de ses défauts ; on peut lui reprocher je ne sais quoi de trop rigide, de contraint, d’étriqué parfois.
Certes, le défaut est moins accusé chez nous que chez d’autres. […] Ne trouverait-on pas des défauts du même genre à notre enseignement littéraire (si supérieur pourtant à celui qui se donne dans d’autres pays) ?
Tout ce que nous appelons proportion et commodité fait défaut ; ils ne s’en embarrassent pas, ils n’en ont pas besoin.
Clément Rochel a essayé de suppléer à ce défaut fatal d’information en écrivant, au seuil du volume, une longue préface, toute remplie de ces faits, de ces propos, de ces anecdotes qui nous ont été révélés ces dernières années et qui manquent précisément dans le texte de Proudhon.
Alfred Vallette y figure, naturellement, ainsi que Louis Dumur, qui, non seulement collabore à la Revue, mais s’en occupe avec un zèle, une compétence, un dévouement jamais en défaut, une activité sans défaillance.
Elle nous donnera, à défaut d’une analyse réelle de l’objet, une traduction de cet objet en termes d’intelligence.
Du reste, dans un pays gouverné par un roi si vertueux, dans un pays si hospitalier aux Sade et aux Nerciat, dont les textes s’illustrent d’images si plastiquement suggestives ; dans ce pays, refuge classique de toutes les pornographies du monde, il est juste qu’on persécute une œuvre qui n’avait qu’une prétention — à défaut d’un art qu’elle eût voulu plus grand et encore plus sévère — celle d’évoquer des formes de la douleur et de la pitié. […] La volonté, d’ailleurs, ne fait pas défaut à Marguerite Audoux, et, quant à l’expérience, ce qui lui en tient lieu, c’est ce sens inné de la langue qui lui permet, non pas d’écrire comme une somnambule, mais de travailler sa phrase, de l’équilibrer, de la simplifier, en vue d’un rythme dont elle n’a pas appris à connaître les lois, mais dont elle a, dans son sûr génie, une merveilleuse et mystérieuse conscience.