« J’apprends chaque matin en me réveillant, dit-il, qu’on vient de découvrir une certaine loi générale et éternelle dont je n’avais jamais ouï parler jusque-là. Il n’est pas de si médiocre écrivain auquel il suffise, pour son coup d’essai, de découvrir des vérités applicables àun grand royaume, et qui ne reste mécontent de lui-même, s’il n’a pu renfermer le genre humain dans le sujet de son discours. » Le point de départ des études de M. de Tocqueville semble avoir été ce mot célèbre de M. de Serres : « La démocratie coule à pleins bords. » Il a cru que la révolution démocratique était inévitable, ou plutôt qu’elle était faite, et au lieu de raisonner à priori sur la justice ou l’injustice de ce grand fait, il a pensé qu’il valait mieux l’observer, et, laissant à d’autres le soin de l’exalter et de la flétrir, il s’est réservé de la connaître et de la comprendre.
Rousseau nous a découvert la Suisse, et a eu le premier l’idée des grandes beautés sauvages et naturelles. […] Le génie est essentiellement créateur : il consiste à découvrir une part de vérité non encore aperçue et à l’exprimer dans une forme non encore essayée.
Le sentiment intense et profondément juste qu’un art vivant et large, large comme la nature, et comme l’homme, ne peut avoir sa source que dans une sympathie universelle, dans cette disposition qui est comme le génie d’aimer, de nous intéresser à tout, de découvrir à force de nous oublier, la beauté et le côté frappant de chaque chose ». […] L’univers entier est pour lui un motif de joie, d’amour et d’étude. « Celui qui se renferme en lui-même, ajoute la même critique, pour rêver d’après ses goûts des types de perfection idéale… n’est certainement pas l’homme qui sait le mieux… tirer des campagnes et des buissons qui entourent sa demeure le contentement et les inspirations qu’ils pourraient fournir, — et ce n’est pas lui non plus qui sera le plus grand artiste. » Ceci nous montre tout ce qui sépare la riche émotivité de Ruskin, l’homme qui « découvre le côté frappant de chaque chose », de la sèche artificialité des Préraphaélites, de Rossetti et de Burne-Jones notamment, « rêvant d’après leur goût des types de perfection idéale ».
Quelques-uns, de nos jours, pensaient y élever « soit un musée, soit un groupe scolaire, soit même un observatoire, d’où l’on découvrirait, sinon Dieu lui-même, au moins les étoiles dont il a semé l’espace67. » Je ne rêve aucune de ces destinations, si honorables fussent-elles, pour la fière colline : j’y rêve quelque chose de plus grand, de plus digne d’elle. […] Le fait d’une si forte majorité est tellement inconcevable, que je découvre l’expression d’une surprise dans ce passage d’une petite brochure de propagande consacrée au Sacré-Cœur de Montmartre : « Tous les députés qui votèrent cette loi comprirent-ils l’importance de leur acte ?
Ce serait presque inutile de lire les contemporains, si l’on n’avait l’espoir de découvrir une fois par aventure un candidat sérieux à l’immortalité. […] L’allégorie y est peut-être un peu prolongée, mais il faut être bien prévenu pour n’y découvrir que de la niaiserie et s’y ennuyer tant. […] Il découvre que le poème devra atteindre au symbole et à l’universalité : Goethe ne l’avait pas attendu pour s’orienter dans cette direction. […] La seule que découvre M. […] Il découvrit celui-ci à l’occasion des représentations d’Hamlet, où Ophélie était Henriette Smithson, qu’il devait épouser.
Mais les peuples obscènes couvrent soigneusement la gorge et les jambes de leurs danseuses, et découvrent le reste.
Un mari découvre à la fois que sa femme a un amant et qu’elle doit être mère, à une échéance très éloignée, aussi éloignée qu’elle peut l’être.
Avoir trouvé cela est, certes, aussi beau et même aussi original, aussi surprenant, que d’avoir découvert la loi de la gravitation ou d’avoir écrit le Cid.
On découvrit l’habit : Ah !