Si nous pouvons, il faut les manger crus ! […] je crois que tu aimerais mieux mourir. […] Socrate lui demande s’il croit avoir déjà assez de sagesse. […] Il est cru, trivial, et pétrit ses figures en pleine boue. […] Le magicien Dosithée se croyait le Messie.
Il est à croire qu’elle suivit en effet à ce siége ou son père ou son frère, fournisseurs peut-être à l’armée, et de là à ses exploits chevaleresques, un peu exagérés sans doute par les poëtes et les admirateurs de sa beauté, il n’y a qu’un pas. […] Mais depuis que quelcuns de mes amis ont trouvé moyen de les lire sans que j’en susse rien, et que (ainsi comme aisément nous croyons ceux qui nous louent) ils m’ont fait à croire que les devois mettre en lumière, je ne les ai osé esconduire, les menaçant cependant de leur faire boire la moitié de la honte qui en proviendroit. […] Puis quand je crois ma joye estre certaine, Et estre au haut de mon desiré heur, Il me remet en mon premier malheur. […] Je ne crois pas m’éloigner beaucoup de Louise en le traduisant ; il remplacera le morceau de Sapho, trop répandu pour être cité. […] Je le croirais d’autant plus que le reste du signalement semble indiquer la même dame au doux chant et à la belle voix αύδἠεσσϰ, comme a dit Homère de Circé.
« Ils avaient cru ainsi, ceux qui survécurent à Tibère, à Caligula, et cependant il s’en est élevé un plus invraisemblable et plus atroce. […] On croit sentir plus de loisir dans le travail ; les temps aussi sont plus dramatiques ; le passage de la république à l’empire est plus récent, la tyrannie est plus neuve, les hypocrisies, les forfaits plus effrontés, les avilissements plus bas. […] jamais je ne le croirai de mon fils ; non, il n’a pas commandé le parricide ! […] Mais que ce naufrage eût été fortuit, quel homme eût été assez crédule pour le croire ? […] Voyez le conseil convoqué à la hâte dans l’appartement de l’empereur pour aviser à l’extrémité du péril, au moment où le fils se croit menacé par la mère.
C’est la femme de la complainte du Rosier que je t’ai contée, je crois. […] Je crois, mon ami, que tu ne diras pas non. […] Me croyez-vous amante des tombeaux ? […] Je crois que je pleurerai, mais ce sera ici dans ma chambrette où se passent mes secrets. […] J’avais cru ainsi dans ma naïveté au Cayla, mais Paris m’a ôté cette illusion et bien d’autres.
S’il n’est pas né dans cette maison, comme on l’a cru longtemps, on ne saurait douter qu’il y soit venu souvent. […] Je n’en crois rien. […] Il eût cru s’amoindrir et ravaler son art, s’il en avait vécu. […] Il se croyait chrétien parce qu’il allait à la messe, et orthodoxe parce qu’il professait de croire en gros ce que croit l’Église, en méprisant comme chicanes toute cette théologie qui limite le dogme et détermine l’hérésie. […] Il ne faut pas croire que la maladie rendît Despréaux fort morose.
Homais aurait tort de le croire. […] Le pire malheur n’est pas de savoir ou de croire le monde inutile ou mauvais : c’est de pâtir dans son corps et d’être déçu brutalement dans ses passions. […] Non qu’ils aient cessé de croire à la Moïra invincible ; mais peut-être est-elle intelligente : elle leur a laissé faire de si grandes choses ! […] je crois, seigneur, en y réfléchissant, Que l’homme a toujours eu soif de son propre sang, Comme moi le désir de sa chair vive ou morte. […] Ajoutez une strophe de cinq vers dont il est, je crois, l’inventeur, et à qui la prédominance des rimes masculines donne beaucoup de force et de gravité.
Il a besoin de cent mille francs pour une nouvelle expérience : cette fois il se croit sûr du succès. […] Ne croyez point, d’ailleurs que l’amour paternel inspire le notaire. […] Nous nous croyons au lazaret, et nous entrons à l’infirmerie. […] Quelle bassesse a donc commis ce petit jeune homme pour qu’il le croie capable de tenir l’emploi d’un frère complaisant ? […] Quoi qu’il en soit, André, la lettre à la main, s’oppose au mariage, qu’il croit sacrilège.
Zola, que je crus d’abord que le succès de Victor Hugo enlèverait, comme un balai neuf ! […] Je la crus vraie. […] Ils croient tous, ces diables de poètes, qu’en jetant à la Critique le nom de Zoïle, ils s’appliquent à eux-mêmes sur l’estomac le génie d’Homère. […] Raisonnement aussi bête que celui-là qui exigerait que l’enfant devenu homme rentrât dans le ventre de sa mère… et pourtant raisonnement toujours d’un effet certain sur les bourgeois, et même sur des bourgeois qui se croient chrétiens ! […] Je ne suis point républicain et je ne crois à l’égalité pas plus en littérature qu’en politique, je n’ai donc point traité le poète, en Victor Hugo, comme j’en eusse traité un autre se permettant de parler comme lui.
L’expression n’indiquait que l’indigence des langues, et les grammairiens y ont cru voir l’effort de l’art. […] Ainsi, nous commençons à ébranler ces deux erreurs communes des grammairiens, qui regardent le langage des prosateurs comme propre, celui des poètes comme impropre ; et qui croient que l’on parla d’abord en prose, et ensuite en vers. […] Pour établir ces principes sur une base plus solide encore, nous devons attaquer l’opinion selon laquelle les hiéroglyphes auraient été inventés par les philosophes, pour y cacher les mystères d’une sagesse profonde, comme on l’a cru des Égyptiens. […] On ne peut croire que les Grecs aient tiré des Hébreux ou des Égyptiens la connaissance des lettres vulgaires. […] Ceux qui imagineront les dieux étaient des hommes, et croyaient leur nature héroïque mêlée de la divine et de l’humaine.