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624. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Et il lui portait des coups enragés. […] Soudain, tout s’est trouvé anobli et purifié, Arnolphe et Agnès se sont élevés d’un coup d’aile aux régions sereines de l’idéal. […] D’un coup, je recule ma chaise. […] Tout à coup, il se redresse, brandit son épée et, d’une voix éclatante : « Enfin, mes enfants, c’est notre tour ; en avant, là-haut !  […] Chaque coup de canon retentit dans sa poitrine comme un remords… À quoi bon poursuivre une lutte sans issue ?

625. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Il faut avouer que le coup était rude. […] Le petit goût précieux, la démarche pédante, le comme il faut, le curieux style aux petites recherches, les coups de raquette et d’éventail n’ont rien à faire en tout ceci. […] Le jeune Adraste en fait plus, en un tour de main, que Figaro avec ses sternutatoires, ses coups de lancette et ses cataplasmes sur l’œil de la mule aveugle. […] Il n’a jamais su rire, de sa vie, et toute sa vie il a été colère et fantasque ; — il avait remplacé le rire par l’emportement, la moquerie par le sarcasme, le ridicule par la satire, le coup d’épingle par le coup de poignard ; c’est bien de celui-là qu’on pourrait dire ce que madame de Sévigné disait de Bourdaloue : Le Bourdaloue frappe comme un sourd, à droite, à gauche, et sauve qui peut ! […] Tout à coup voici venir Dubois, le valet que Molière a donné à Alceste, et vous pensez si Alceste tient à ce valet que lui a donné Molière !

626. (1854) Causeries littéraires pp. 1-353

Mais Marguerite a tout deviné : sa santé, déjà fort altérée, ne peut résister à ce dernier coup ; elle meurt, pas assez vite cependant pour que Robert de la Fresnaye n’ait le temps de l’épouser in extremis. […] On dirait un chœur antique s’élevant tout à coup dans la nuit pour préparer par ses plaintes une émouvante tragédie. […] Tout à coup, voilà que s’élevait un chant ou plutôt une note douce, régulière, plaintive, mystérieuse, et, malgré vous, votre rêverie s’attachait à ce son monotone qui vous berçait de sa mélancolique uniformité. […] Eugène Sue, nous font l’effet d’un Condé ou d’un Turenne sortant de leurs tombes et apparaissant tout à coup aux combattants dégénérés d’Oudenarde et de Ramillies. […] Il n’a vu, dans les coups d’État de la Providence, qu’une combinaison nouvelle de l’échiquier, un coup imprévu qui le dérange, mais qui ne lui fera pas perdre la partie.

627. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Le pauvre Bien-Aimé n’était pas de force à sortir jamais de ce cercle de Popilius : un coup d’état ou la vertu. […] Le grand succès de son livre sur Voltaire, le porta naguère du premier coup aux frises du triomphe. […] Ils étaient nés, comme vous, pour le pourboire et le coup de botte. […] Que Rodolphe Salis, qui est un noble homme, infiniment plus haut que tout cela, se soit laissé surprendre et n’ait pas vu du premier coup l’énormité de la chose, soit. […] Tout à coup, la chrétienne mal exterminée reparaît dans la gourgandine.

628. (1882) Essais de critique et d’histoire (4e éd.)

Ces grands coups de pique et ces beaux coups d’arquebuse font plaisir à voir. […] Pendant qu’il porte ce coup, un Perse l’atteint violemment au-dessus de l’œil avec son javelot. […] Tout d’un coup, sur l’idée d’un soldat, ils apportent des pierres et élèvent un grand tertre. […] Un enfant entendrait du premier coup toutes ses expressions et tous ses tours. […] La chimie naissante, la géologie ébauchée, sont tout d’un coup devenues adultes.

629. (1892) Sur Goethe : études critiques de littérature allemande

… » Avouez que ce coup de trompette, ce sirsum corda éclatait à l’improviste dans une thèse de Sorbonne. […] Était-il plus noble de languir sans autre espoir dans la vie que le coup de poignard qui doit la terminer ? […] Friedrich eût fait le principal et même l’unique objet de son livre, il eût porté de grands coups. […] Il leur souffle l’esprit de mécontentement et de révolte ; chacune de ses paroles sangle comme un coup de fouet : c’est le serpent dans le paradis. […] Tout à coup, la porte s’ouvrit avec fracas ; en pleine furie, un homme se précipita dans la chambre, la figure bouleversée, les cheveux épars.

630. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

Je mets ici en caractère italique les coups portés par l’un, & en caractère romain les coups parés habilement par l’autre. […] A son côté droit paroissoit une cicatrice rouge comme d’un coup de lance, & souvent elle jettoit du sang. […] Le coup étoit violent ; mais il fut paré. […] Les lettres touchantes d’Arnauld d’Andilli, à la reine Marie de Medicis, suspendirent le coup. […] Qui donc retiroit le fruit de ce coup d’éclat ?

631. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

Les victimes qui respirent encore, après avoir subi ce supplice, sont achevées à coups de sabres et de mousquets. […] Encore un coup, et ils l’y feront entrer tout entier […] A coup sûr, l’orateur y remplit ses propres intentions les plus chères. […] Fontanes servit la pièce en sa place ; le coup porta. […] La tendresse de M. de Fontanes en reçut un coup d’autant plus sensible qu’il dut être plus renfermé.

632. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Je me figure quelque chose de semblable au grand inquisiteur Torquemada, environné des juges et des familiers de l’Inquisition, devant lesquels un hasard favorable au maintien des bonnes doctrines aurait fait amener tout à coup Luther ou Calvin. […] C’est au moment où elle tombe enfin sous les coups tardifs que lui porte le bon sens, que l’ancien poète court un vrai danger. […] Quant à la pauvre Académie, qui se croit obligée de persécuter d’avance la tragédie nationale en prose, c’est un corps sans vie et qui ne saurait porter des coups bien dangereux. […] Si, contre toute apparence, ce coup n’eût pas suffi pour les anéantir, l’élégant M.  […] Après un coup si fatal, ce corps qui ne peut avoir d’existence que par l’opinion, a eu la maladresse de laisser échapper toutes les occasions de la reconquérir.

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