Le poëte continue : « Pour la gloire méritée de ton nom, pour la juste vengeance de ton peuple, pour les gémissements de tant de malheureux, tourne ton bras redoutable contre celui qui s’indigne d’être homme… et, trois et quatre fois, frappe d’un châtiment rigoureux ton ennemi : et que l’injure faite à ton nom soit l’erreur fatale de sa vie !
Les uns continuèrent à chanter leurs vers & à les accompagner de la harpe ou de la vielle ; les autres se mirent à composer des espèces de scènes en Dialogues, qu’ils jouoient eux-mêmes. […] Corneille continua de parcourir en maître la carrière qu’il avoit ouverte, & de marcher à pas de Géant au temple de l’immortalité.
Cela ne l’avait pas découragé, il avait continué à acheter des vaches, mais n’y connaissant rien, il achetait des vaches appelées robinières, des vaches ayant de vilaines mœurs, et ne donnant pas de lait. […] Demailly tombe mort ou mourant, pendant que sa femme continue à danser.
Il est beau que chaque génération ait apporté, comme on dit, sa pierre à l’édifice : mais chaque génération en a plus ou moins troublé l’ordonnance première ; et les générations ont passé, elles ont perdu de leur foi, avant que l’édifice, toujours réparé, toujours continué, ait pu se parachever. […] « Je ne pousse pas mon raisonnement, comme certains positivistes, jusqu’à prédire la fin prochaine de la poésie : j’assigne simplement à la poésie un rôle d’orchestre, les poètes peuvent continuer à nous faire de la musique pendant que nous travaillerons. » On se bornera à leur demander un divertissement passager et réparateur. […] Car vous pensez bien que l’on ne met pas indifféremment des chaussures ajustées, ou les bottes fortes de Charles Bovary, « qui avaient au cou-de-pied deux plis épais obliquant vers les chevilles, tandis que le reste de l’empeigne se continuait en ligne droite, tendu comme un pied de bois ».
Voyons un peu : Le goût et la connaissance du Théâtre-Français d’abord ; — il l’aimait, le suivait, il était même sur le point de s’essayer à l’Odéon par une bluette dans le genre d’Andrieux, une petite comédie anecdotique (Racine ou la troisième représentation des Plaideurs, 1826) ; La connaissance exacte et précise de la littérature classique moderne qu’il allait combattre dans ses derniers sectateurs, et dont il eût pu continuer presque indifféremment d’accepter les traditions, sauf de légères variantes, sous un régime plus régulier et mieux établi ; Un tour d’esprit et de style judicieux et ferme, une disposition à s’assimiler toutes les idées nouvelles en matière littéraire, et une habileté à les rendre avec autant de vivacité que si de tout temps elles avaient été siennes.
À la fin le troupeau écorché découvrira ce qu’on fait de sa laine. « Tôt ou tard118, dit un Parlement dès 1764, le peuple apprendra que les débris de nos finances continuent d’être prodigués en dons si souvent peu mérités, en pensions excessives et multipliées sur les mêmes têtes, en dots et assurances de douaires, en places et appointements inutiles. » Tôt ou tard, il repoussera « ces mains avides qui toujours s’ouvrent et ne se croient jamais pleines, ces gens insatiables qui ne semblent nés que pour tout prendre et ne rien avoir, gens sans pitié comme sans pudeur ». — Et ce jour-là les écorcheurs se trouveront seuls.
Laprade, désormais fils et frère de la maison, s’assit avec nous ; et la conversation familière continua, tant que le soleil nous fit rechercher l’ombre, comme si un convive seulement de plus était venu serrer les rangs autour de la table.
Nous verrons ailleurs si nous sommes appelés à monter d’échelon en échelon dans une vie continue, jusqu’à une autre planète, la planète du bon sens.
L’Angleterre ne vous répondra pas, parce qu’il n’y a rien à répondre, et ses publicistes continueront à déclamer, selon le degré de latitude, dans leurs colonnes, incendiaires en Europe, terroristes en Asie, des encouragements au principe insurrectionnel des nationalités !