Pierre Pithou composa cet Ouvrage pendant qu’il se tenoit caché après le massacre de la S.
De retour d’Italie, il composa un Poëme Latin, dont le titre seul paroîtra singulier, autant que les préceptes en sont chimériques & peu sûrs.
De petits détails, de petits moyens, de petits sentimens, de petites peintures, de petites simagrées, sont les seuls ressorts qui en composent tout le mérite.
On trouvera donc, au cours de cet ouvrage, composé avec des mots, quelque trace de cette humeur où une volonté humaine, c’est-à-dire malléable, et sujette à changer sous l’empire de causes qu’elle ignore, se prend pour la mesure, des choses.
La cause qui a retardé la publication de cet écrit importe fort peu, et même serait assez difficile à expliquer : il suffira donc de prévenir que l’ouvrage ne vient pas d’être composé, et qu’il aurait dû être imprimé beaucoup plus tôt.
Tout ce mouvement singulier compose un spectacle aussi animé que le dialogue qui le relève. […] Mes fables sont composées non des éléments du raisonnable et du vrai, mais d’un idéal de folie et de convention. […] Simple dans les pièces de mœurs et de caractères, compliquée dans les pièces d’intrigue ; moins composée dans la comédie mixte. […] Les interlocuteurs de l’Impromptu de Versailles se parlent en ces termes du succès qu’obtiendra certaine comédie composée pour le punir. […] Les caractères accessoires sont ceux qui dérivent des premiers, comme les mots composés sortent des radicaux, ou les nuances, des couleurs primitives.
Telles étaient les différentes nuances dont se composait l’ensemble des élèves de David. […] Mais elles firent un véritable ravage dans l’imagination de quelques-uns de ceux qui, avec Huyot et Étienne, composaient alors la classe des rapins. […] D’abord les vers composés en l’honneur de David l’avaient mis en rapport immédiat avec celui-ci ; puis il était assez lié avec Alexandre, qui devait à sa câlinerie sournoise le rôle de complaisant auprès du maître. […] Dans l’espace d’une semaine, Étienne composa, mit au trait et acheva une esquisse sur le sujet donné47. […] Dans l’espace de quelques jours et de quelques nuits, il composa et peignit un petit tableau où il représenta celle dont il avait déchiré le portrait, nue, étendue sur un lit, et, nouvelle Danaé, recevant une pluie d’or qui tombait de tous les côtés.
On a parlé des Souvenirs sur l’Empire de M. de Meneval, ancien secrétaire particulier de l’empereur : il n’y a pas d’habitude de composer un livre, et ceux qui ne lisent que pour avoir un récit agréable et continu peuvent y trouver du mécompte ; mais il y a beaucoup d’anecdotes précieuses, originales, que garantissent la position et la probité de l’auteur.
Dans quelques-uns, la pensée grandit et le ton s’aggrave, et après avoir lu, l’un après l’autre, les apologues qui composent son livre, on le ferme sur le beau poème de Circé qui le termine et qui dresse parmi les bas-reliefs d’argile sa statue de marbre magique.