La partie descriptive est excellente et l’on ne pourrait guère la souhaiter plus complète. […] Pour répondre à cette question, il faudrait avoir la collection complète de tous les codes ayant jamais existé. […] Quant à la conscience individuelle, l’auteur se déclare en désaccord complet avec ceux qui la considèrent comme primitive et indépendante.
S’il est une fois tout à fait établi et ancré dans la confiance, en étroite et complète sympathie avec son public, il pourra beaucoup sans effaroucher jamais et sans paraître empiéter en rien. […] Souvestre15 est un des plus complets et des plus homogènes : c’est un auditoire déjà formé et habitué à son lecteur. […] Molière. — Je n’ai jamais lu de pièces complètes (si ce n’est Le Dépit amoureux et Les Précieuses).
Il faudra des curieux et des travailleurs comme il l’était, des espèces de Tallemant des Réaux dans l’avenir, pour pouvoir parler, en science de cause, de cet homme qui fut un très éblouissant feu follet littéraire, lequel, comme les feux follets, errait et ne se fixait pas, et qui a oublié de laisser derrière lui le livre un, profond et complet, qu’il était très capable de faire, — le livre qui eût été un fût de colonne sur sa tombe effacée, et qui en eût marqué la place aux yeux de la Postérité ! […] Mais ses principes d’esthétique et de morale, ces principes qui ne font qu’un, et sans lesquels la Critique n’est plus que l’empirisme d’une personnalité plus ou moins supérieure, ne sont pas beaucoup plus distincts que ceux de Sainte-Beuve, et je doute qu’on en pût faire sortir un seul, appuyé et déterminé, de l’universalité de ses Œuvres complètes, où le talent le plus sincère et le plus animé n’est pas capable de combler cette lacune terrible dans les œuvres d’un critique : — le manque de principes et d’autorité. […] Et voilà le vice, car c’est plus qu’un défaut On aurait dû, en effet, finir la publication des Œuvres complètes par les Mémoires.
Les Misérables, première partie : Fantine, texte établi par Gustave Simon, in Œuvres complètes de Victor Hugo.
Les Contemplations, in Œuvres complètes de Victor Hugo.
Si son style étoit toujours égal, & sa maniere de s’exprimer toujours correcte, cet Ouvrage pourroit être regardé comme le meilleur & le plus complet qu’on nous ait donné sur cette matiere.
L’Homme qui rit, texte établi par Gustave Simon, in Œuvres complètes de Victor Hugo.
Telle est la loi des êtres qui sont jetés dans le monde avec une prodigalité de nature trop disproportionnée au moule humain ; ils sont malheureux, mais sont-ils malheureux parce qu’ils sont trop complets ? […] parce qu’ils furent plus complets, parce que cette même supériorité pondérée d’intelligence, qui leur servit à créer leurs œuvres, leur servit aussi à affronter, à supporter ou à vaincre les difficultés de la vie. […] C’est dans ce costume, que sa barbe négligée et son teint hâlé par le soleil rendaient plus complet et plus vraisemblable, qu’il arriva enfin quelques jours après à la porte de sa sœur. […] « Le Tasse étant maintenant rendu à une complète sécurité », dit son confident le plus intime de cette période de sa vie, le marquis Manso, « passa le reste de l’été dans la maison de sa sœur. […] Ils assurèrent que, bien que sa guérison ne fût pas complète, on pouvait espérer que son repentir et sa raison le rendraient digne de recouvrer la faveur de ses protecteurs.
Qui oserait dire pourtant que sa résignation fût complète ? […] Les vers blancs sans rime dans lesquels il écrit ses tragédies sont une prose cadencée, qui ne donne pas même à l’oreille le plaisir de la difficulté vaincue et de la complète harmonie des mots. […] Le tableau serait bien autrement complet ; profitons du moins des pages qui nous restent. […] « Vous avez lu sans doute les Martyrs de Chateaubriand ; c’est la chute la plus brillante dont nous ayons été témoins, mais elle est complète : les amis mêmes n’osent pas le dissimuler, et, quoiqu’on sache que le gouvernement voit avec plaisir ce déchaînement, la défaveur du maître n’a rien diminué de celle du public. […] Je porte envie à votre calme, je porte envie à votre retraite dans les livres et la pensée, mais vous aussi avez connu les orages du cœur, et vous ne voudriez pas n’avoir pas eu cette intuition complète de la vie. » IX En 1810, l’empereur sachant l’arrivée de Mme d’Albany à Paris, la reçut bien, et lui parla en souverain qui veut être compris par une femme, jadis souveraine.