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395. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article »

] Cinq ou six petites Comédies mêlées d’ariettes, parmi lesquelles le Maître en Droit & le Cadi dupé sont les seules qui aient eu un succès durable, annoncent dans lui des talens pour ce nouveau genre de spectacle.

396. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 387

Cette petite Comédie, en un acte & en vers, n’a point été représentée, & ne méritoit pas non plus d’être imprimée.

397. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 22

De plusieurs Comédies qu’il a composées, on ne joue aujourd’hui que les Trois Freres rivaux.

398. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »

Éludiez Pascal, et la vie intense des acteurs de la comédie théologique qu’il dénonce à l’opinion des mondains : observez le père jésuite de la Quatrième Provinciale, doux et accueillant, ami des gens curieux, expert en logique, à cheval sur les textes et les autorités, n’ouvrant qu’avec révérence la Somme des péchés du père Bauny, « et de la cinquième édition encore, pour vous montrer que c’est un bon livre », et les écrits du P.  […] Dans la tragédie comme dans la comédie, sous la mythologie, sous l’histoire, sous les fictions convenues, n’est-ce pas vraiment la vie ordinaire qu’ils peignent, et ne sont-ce pas au fond des incidents communs, dans le raccourci vigoureux ou l’agrandissement idéal que les règles imposent ?

399. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

— Cyrano de Bergerac, comédie héroïque en cinq actes, en vers (1897). — L’Aiglon, drame en six actes, en vers (1900). […] Rostand, mon espérance s’est trouvée quelque peu déçue… « Si cette comédie, écrivit le plus ironiquement subtil de tous nos critiques, j’ai nommé M. 

400. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

Mais il faut lire le récit de cette comédie surhumaine dans le roman du Japonais Tamenaga Schounsoui, et qui laisse bien loin derrière elle la comédie de l’avilissement d’un Lorenzaccio, dans le proverbe d’Alfred de Musset.

401. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »

» Et enchantée de cette idée, bonne tout au plus pour une comédie de société, elle ajoute plus bas : « Il n’est pas de grand talent, de grand personnage plus choyé que l’homme ridicule dont la manie doit occuper et divertir une société entière, toute une réunion de moqueurs… » Mais s’il y a d’autres ridicules que des ridicules gais, s’il y en a de tristes, par exemple, sa thèse à l’instant même s’ébrèche sur le bonheur des gens ridicules qui rappelle, du reste, un peu trop un autre livre, le livre de M.  […] Et encore si ces physionomies étaient enlevées avec la verve d’un esprit caustique et comique, puisqu’elle tient plus à la comédie du ridicule qu’à son histoire, si le talent du peintre était mordant comme son idée !

402. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299

Un jour, dans la comédie italienne, Arlequin vide tout à coup son costume et disparaît, escamoté. […] L’Histoire de la Satire, en d’autres termes, l’Histoire de la comédie humaine, n’était-ce pas par une déchirante analyse du rire et de ses causes (les causes du rire, grand Dieu !)

403. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « L’abbé Galiani »

Le Génie de la Comédie qui la visait déjà avant qu’elle fût née l’avait fait naître, en carnaval, dans une petite ville qui aimait le plaisir, et le baptême était si pressé que le curé, qui s’était déguisé en Arlequin et son vicaire en Gilles, baptisèrent l’enfant sans changer de costumes. […] Ce n’est pas moi qui ai donné, du reste, le premier, à Galiani ce nom d’Arlequin ; ce n’est pas moi qui ai plaqué le premier ce masque de la Comédie italienne sur son visage.

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