Ils semblent s’être partagé les genres littéraires : et chacun d’eux, docile aux règles du genre, qui sont les corollaires spéciaux d’un idéal universel de la beauté, menait à l’excellence la tragédie, la comédie, l’oraison funèbre, l’épître ou la fable. […] Ainsi l’Odyssée ou l’Iliade ; ainsi l’Énéide, et ainsi la Divine Comédie, dont la première lecture a besoin d’un perpétuel commentaire. […] À chaque page, une petite comédie apparaît, amusante, et puis inquiétante, et puis redoutable. […] Ces petites comédies, mêlées de drame, M.
La tragédie ne suffit pas ici pour fournir les couleurs au tableau, la comédie lui en prête ; Molière, Beaumarchais, Machiavel, Tacite semblent forcés de se réunir dans ces ténébreuses journées de Bayonne pour peindre un rôle où l’intrigue, l’hypocrisie, la violence et la trahison surpassent Alexandre VI, Tartufe et César dans un même acte diplomatique.
Nous étions tous jeunes, pétulants, et, l’été, c’étaient des comédies improvisées, l’hiver, des danses, des promenades en traîneaux aux torches, etc. — Je veux vous montrer le hêtre sur lequel, il y a cinquante ans, nous avons gravé nos noms.
Pourtant Balzac n’a pas épuisé les misères de la Comédie humaine.
Quant aux grands poèmes modernes, tels que la Divine Comédie ou le Paradis perdu, ce sont d’admirables suites de petits poèmes séparés par de longs instants de remplissage sensibles dans l’œuvre surtout du poète anglais.
L’imitation grecque, ensuite, fit la comédie sans art et sans vie de Térence ou de Plaute.
Cet oncle fabuleux du Titan rejoint, par son caractère raisonneur, les grands-parents de nos comédies ; il a l’air d’être l’ancêtre de ces pères nobles.
Mais il serait à souhaiter du moins qu’ils fussent simples spectateurs dans cette société forcée, et spectateurs assez attentifs pour n’avoir pas besoin de retourner trop souvent à une comédie qui n’est pas toujours bonne à revoir ; qu’ils assistassent à la pièce comme le parterre qui juge les acteurs, et que les acteurs n’osent insulter : qu’en un mot ils y fussent à peu près dans le même esprit qu’Apollonius de Thyane allait autrefois à Rome du temps de Néron, pour voir de près, disait-il, quel animal c’était qu’un tyran.
Pour une Saint-Barthélemy, vous avez la longue, l’immense révolution religieuse qu’on appelle Révocation de l’édit de Nantes, cette cruelle comédie de la conversion forcée, puis la tragédie inouïe d’une proscription organisée par tous les moyens bureaucratiques et militaires d’un gouvernement moderne !