/ 1962
1821. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

Littré cite des vers de Schiller sur la beauté, don de la nature, tant admirée et aimée des êtres humains.

1822. (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »

Mommsen, pour n’en citer qu’un, ne fait que l’appliquer à l’histoire romaine quand il explique tout de manière à tout justifier, donnant partout raison à la victoire et tort à la défaite, exaltant César aux dépens de Caton et de Cicéron, trouvant la république belle et glorieuse, mais voyant dans l’empire le triomphe de la démocratie et de la civilisation.

1823. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

On les discute mot à mot, le substantif après l’adjectif, le verbe après le substantif, la préposition après le verbe ; on cite des interprétations, des autorités, des exemples, qu’on range entre des palissades de divisions nouvelles. […] Milton, pour prouver qu’on peut faire mourir un roi, cite Oreste, les lois de Publicola et la mort de Néron.

1824. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Tout cela peut s’arranger ensemble, et l’un n’empêche pas l’autre. » Soyez galant, adroit, délié ; plaisez aux femmes ; « ce sont les femmes qui mettent les hommes à la mode » ; plaisez aux hommes ; « une souplesse de courtisan décidera de votre fortune. » Et il lui cite en exemple Bolingbroke et Marlborough, les deux pires roués du siècle. […] Ils consentent à ce qu’on cite les diverses leçons, les diverses traductions, les diverses interprétations ; ils sont contents de voir l’orateur se faire grammairien, helléniste, scoliaste.

1825. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

Parcourons-le et citons-le à grandes pages, le roman de mœurs ne peut pas se comprendre ou s’admirer autrement. […] On le citait comme l’ouvrier le plus laborieux et le plus vigoureux de son village.

1826. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

Jacques Boulenger a si bien posé la question que je ne puis mieux faire que de le citer une fois de plus. […] Dans le chapitre où il traite des domaines de l’intelligence et de l’imagination, il cite particulièrement ces passages de ma lecture : " il semble toutefois certain que, dans cette " collaboration paradoxale (celle de l’âme et du " corps), les mots n’agissent pas seulement et " d’abord en vertu de leur beauté propre, pittoresque " ou musicale.

1827. (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)

Ehrard considère la vie comme un principe moteur : « la faculté du mouvement destinée au service de ce qui est mû. » Richerand reconnaît implicitement l’existence d’un principe vital comme cause d’une succession limitée de phénomènes dans les êtres vivants : « La vie, dit-il, est une collection de phénomènes qui se succèdent pendant un temps limité dans les corps organisés. » Herbert Spencer a proposé plus récemment une définition de la vie, que j’ai citée déjà10 d’une manière qui a provoqué les réclamations du philosophe anglais. […] Parmi ces graines, il faudrait citer celles du haricot, du tabac, du pavot, etc. […] Cuvier, pour ne citer que cet exemple, signalait l’absence d’appareil digestif chez les plantes comme un caractère très général qui pouvait servir à les distinguer des animaux. […] Nous pourrions citer beaucoup de conséquences physiologiquement erronées, auxquelles on a été conduit par cette manière indirecte d’opérer, tandis qu’au contraire l’étude expérimentale des phénomènes de la nutrition poursuivie directement dans les organes, dans les tissus, et même dans les éléments de tissus, nous a conduit à des découvertes fécondes. […] Nous venons de citer un cas où il se détruit : dans d’autres cas, il se multiplie.

1828. (1910) Études littéraires : dix-huitième siècle

car il faut citer du latin quand on parle de Montaigne — devenant chef de secte. […] — J’aime mieux citer la jolie page sur l’admiration des Français pour les étrangers, parce que c’est là un travers qui paraît bien s’introduire en France précisément dans le temps que Marivaux l’observe et le dénonce. […] A peine pourrez-vous citer comme sortant de cette règle le Dépit amoureux, qui n’est qu’une comédie d’intrigue, et le Misanthrope, qui est en partie une étude sur une manière comique d’aimer, et en grande partie autre chose. […] Il cite au moins par mois un trait de bienfaisance. […] Il a loué éternellement Quinault, il est vrai, et c’est un crime, et sans excuse, car tout ce qu’il en cite à l’appui de sa louange est d’une platitude incomparable ; mais il a inventé Athalie, et c’est une gloire.

1829. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Saint-Arnaud. Ses lettres publiées par sa famille, et autres lettres inédites » pp. 412-452

Le maréchal Valée le porte et l’appuie ; il cite son nom à l’ordre du jour de l’armée.

/ 1962