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1016. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Fanny. Étude, par M. Ernest Feydeau » pp. 163-178

Et c’était un charme nouveau ajouté à tant d’autres que celui des accords assoupis tremblant dans l’air, en même temps que les mélodies secrètes de l’amour, plus mélodieuses encore, chantaient en nous.

1017. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Souvenirs et correspondance tirés des papiers de Mme Récamier » pp. 303-319

Je commence cette lettre le mercredi saint au soir, au sortir de la Chapelle Sixtine, après avoir assisté à Ténèbres et entendu chanter le Miserere, Je me souvenais que vous m’aviez parlé de cette belle cérémonie, et j’en étais, à cause de cela, cent fois plus touché.

1018. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Questions d’art et de morale, par M. Victor de Laprade » pp. 3-21

Puis, s’exaltant sur ce mot de génie et y mêlant une idée mystique, il en vient à dire « qu’un grand génie n’est guère autre chose pour celui qui le porte qu’un plus douloureux fardeau ; — que toute grande mission emporte avec elle ici-bas la nécessité d’un crucifiement. » Cela est bon à mettre en vers ; ce qui ne peut pas se dire, on le chante.

1019. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »

La musique ne le touchait pas ; il semblait même qu’ellel’ait irrité (témoin ses colères contre Lulli et contre Quinault), et tout ce qui se chantait lui paraissait aisément fade, lubrique ou extravagant.

1020. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »

. — Joignez à cela que le jeune homme si cher à son père était en même temps agréable à tous ; chacun chantait ses louanges et félicitait l’heureux Simon d’avoir un tel fils.

1021. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Lettres d’Eugénie de Guérin, publiées par M. Trébutien. »

» Mais pendant qu’elle chante et soupire ce petit couplet d’une malice innocente, une lettre arrive, une de ces lettres perdues et retrouvées, et la joie succède à la plainte.

1022. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le comte de Clermont et sa cour, par M. Jules Cousin. (Suite.) »

Voltaire, pressé par la duchesse du Maine qui y avait ses fils et qui lui demandait de célébrer Lawfeld comme il avait chanté Fontenoy, ne le fit pourtant qu’à son corps défendant et dans une mince Épître : il prétexta la dureté des noms, les deux Nèthes, Ilelderen ou Herderen, Rosmal ou Rosmaer : La gloire parle, et Louis me réveille : Le nom du roi charme toujours l’oreille ; Mais que Lawfeld est rude à prononcer !

1023. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre II. Le mouvement romantique »

Ils le furent aussi, par opposition aux disciples du xviiie  siècle, qui, retenant le goût de Voltaire ou de Condorcet, en professaient les idées ; comme le même siècle avait produit Mérope et le Dictionnaire philosophique, on le haïssait ou l’aimait en bloc : les libéraux se croyaient tenus d’être classiques, et les romantiques chantaient le trône et l’autel.

1024. (1894) Propos de littérature « Chapitre III » pp. 50-68

Vielé-Griffin rétrécit les proportions des siens pour y faire glisser et chanter la vie aux cent voix.

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