Tout a changé, depuis lui, à cet égard, dans l'Inde, la partie de l'Asie sur laquelle il s'est le plus étendu.
Je n’ai point changé d’avis ; Aréthuse est accompagnée, outre les Roseaux de la flûte, de nouveaux poèmes qui ne valent pas mieux ; c’est longuet, languissant, monotone et, sauf la Corbeille des heures, dont l’intérêt m’échappe, néo-grec comme la Bourse. […] Mais les choses, depuis, ont changé.
Or sus, pour abréger, voyez, magister, à quoi vous voulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie avec les écus qui sont restés dans votre robe ; car le voleur ne vous a pris que ceux que vous teniez pour les changer. […] L’Affamato voudrait bien changer de maître ; mais chacun redoute la prodigieuse capacité de son abdomen.
Quand le jour de la disgrâce arrive, quelque chose de monstrueux se développe dans le courtisan tombé, et l’homme se change en démon. […] Au point de vue uniquement littéraire, l’aspect de cette pensée telle quelle, intitulée Ruy Blas, changerait encore.
VOICI une nouvelle édition des Œuvres de feu Monsieur de Molière, augmentée de sept Comédies et plus correcte que les précédentes, dans lesquelles la négligence des Imprimeurs avait laissé quantité de fautes considérables, jusqu’à omettre ou changer des Vers en beaucoup d’endroits. […] La Troupe changea de titre, et prit celui de la Troupe du Roi qu’elle a toujours retenu jusques à la jonction qui a été faite en 1680.
Elles sont, pour la plupart, des tissus de riens et de mondanités, d’inutiles dépêches, d’infatigables redites, de rapports immuables dont les termes changent seuls, de commérages et de petites intrigues qui s’emmêlent et se démêlent et n’aboutissent pas ; enfin, de ces cunctations éternelles qu’on appelle la diplomatie et qu’il faut acheter parfois par des lâchetés et des bassesses ! […] Tous deux sentirent qu’ils n’avaient rien changé au train de ce monde plus fort qu’eux, et même furent-ils jamais bien sûrs de l’avoir compris ?
Il n’en fut rien cependant ; Ranke ne changea pas de croyance. […] Certainement, nous le prenons comme il nous le donne, mais nous avons le droit de dire que, sans y rien changer, nous lui voudrions plus de sève, — plus de franchise et de chaleur !
Les noms d’Hercule, d’Évandre et d’Énée passèrent donc de la Grèce dans le Latium, par l’effet de quatre causes que nous trouverons dans les mœurs et le caractère des nations : 1º les peuples encore barbares sont attachés aux coutumes de leur pays, mais à mesure qu’ils commencent à se civiliser, ils prennent du goût pour les façons de parler des étrangers, comme pour leurs marchandises et leurs manières ; c’est ce qui explique pourquoi les Latins changèrent leur Dius Fidius pour l’Hercule des Grecs, et leur jurement national Medius Fidius pour Mehercule, Mecastor, Edepol. 2º La vanité des nations, nous l’avons souvent répété, les porte à se donner l’illustration d’une origine étrangère, surtout lorsque les traditions de leurs âges barbares semblent favoriser cette croyance ; ainsi, au moyen âge, Jean Villani nous raconte que Fiesole fut fondé par Atlas, et qu’un roi troyen du nom de Priam régna en Germanie ; ainsi les Latins méconnurent sans peine leur véritable fondateur, pour lui substituer Hercule, fondateur de la société chez les Grecs, et changèrent le caractère de leurs bergers-poètes pour celui de l’Arcadien Évandre. 3º Lorsque les nations remarquent des choses étrangères, qu’elles ne peuvent bien expliquer avec des mots de leur langue, elles ont nécessairement recours aux mots des langues étrangères. 4º Enfin, les premiers peuples, incapables d’abstraire d’un sujet les qualités qui lui sont propres, nomment les sujets pour désigner les qualités, c’est ce que prouvent d’une manière certaine plusieurs expressions de la langue latine.
La loi reconnaissant libre quiconque naissait dans la cité ; sous de telles circonstances, le droit naturel changea de dénomination ; dans les aristocraties, il était appelé droit des gens, dans le sens du latin gentes, maisons nobles [pour lesquelles ce droit était une sorte de propriété] ; mais lorsque s’établirent les démocraties, où les nations entières sont souveraines, et ensuite les monarchies, où les monarques représentent les nations entières dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit naturel des nations. […] Mais avec le temps les choses changèrent au point que Constantin abolit entièrement les formules, et qu’il fut reconnu que tout motif particulier d’équité prévaut sur la loi.